Pour Siham, c’est un petit mot dans le carnet de liaison de sa fille, élève de CE2, qui a été la goutte d’eau : « Prière d’amener un gâteau maison pour la fête de l’école ». « Je venais de terminer l’inscription en CM1, après avoir galéré pour obtenir mon coefficient arrêtant le tarif de la cantine scolaire. À peine cette tâche terminée, cette injonction à me mettre aux fourneaux m’a fait péter les plombs. J’ai pleuré d’épuisement », lâche la trentenaire.