Jour après jour, les consciences s’éveillent et les barrages se dressent. Partout en France, des villes, toujours plus nombreuses, prennent des mesures pour lutter contre le harcèlement de rue. Près de Toulouse, à Tournefeuille (Haute-Garonne), les femmes importunées, harcelées, agressées dans l’espace public, peuvent désormais pousser la porte de lieux refuges. Boutiques, bistrots, boulangers, supermarchés…

Samira et Anissa remarquent à peine l’autocollant sur la vitre. « Ah c’est petit ! » peste la première. « On dirait une publicité ! » reprend l’autre. Malgré quelques critiques, les deux amies en conviennent : l’initiative est louable. Pourvu qu’elle marche. L’affiche violette, collée sur le magasin de chaussures Finsbury de Montpellier (Hérault),

Derrière le combiné, on entend l’imprimante tourner. Dans six heures, une nouvelle fournée livrera cinquante drôles d’objets, grands comme un pouce, au bruit strident : une collection de sifflets « repousse relou », nouvelle arme contre les harceleurs de rue. À Ifs, près de Caen (Calvados), Quentin Duteil vit à « carton-land », s’amuse-t-il. Le

A son ouverture, c’était une première en France. Il en existe désormais un cinquantaine de ce type. A Bois-d’Arcy (Yvelines), voilà cinq ans que la Maison de protection des familles permet de recueillir la parole des victimes de violences conjugales. En 2024, cette structure de la gendarmerie a ouvert 410 dossiers. C’est 35 % de

« Faites le calcul ! En France, il y a environ 40 000 prostituées et 300 condamnations par an. C’est ridicule ! » lâche la sénatrice (UDI) Annick Billon. Parfois, la réalité des chiffres épargne de longues analyses. Cette loi du 13 avril 2016, l’ex-présidente de la délégation aux droits des femmes s’était pourtant battue

Sur les murs, des personnages de contes aux couleurs chatoyantes. Au centre, sur une petite table, quelques livres illustrés, tout le matériel à dessin, des mouchoirs. Dans un coin, des peluches ; dans un autre, une caméra dont images et son, sont diffusés en direct dans la pièce d’à côté. « Salle d’audition des mineurs

Elle raconte d’abord son enfance, son père qui s’en va quand elle n’a que 12 ans et qu’elle ne reverra pas, sa préférence pour la vie en foyer à une famille désunie, alors qu’elle n’est pas encore majeure, ses souvenirs avec ses frères et sœurs… Parce qu’une femme victime de violences conjugales ne se résume

Car des freins persistent malgré la constitutionnalisation de cette liberté en mars. Selon le 1er baromètre, dévoilé en septembre, 89 % des personnes concernées ont relevé des obstacles pour effectuer cette démarche : plus de la moitié des femmes ont dû attendre plus de 7 jours pour avoir un rendez-vous, au lieu des 5 recommandés

Les codes du film de Coralie Fargeat, dont l’interprète principale, Demi Moore, vient de remporter un Golden Globes, sont utilisés sur TikTok ou Instagram pour épingler des stars féminines soupçonnées d’avoir eu recours à la chirurgie esthétique. Par Christine Mateus  Le 10 janvier 2025 à 16h33

Une petite révolution pour le département du Val-d’Oise où, jusqu’ici, seuls deux autres centres, un public et un privé, proposaient ce type de procédure. Une volonté d’améliorer le maillage territorial en Île-de-France, où l’on recense une trentaine de centres AMP. Mais comme les dons de gamètes, ils restent en sous-nombre face une demande en forte