17:20
Le NFP ne retournera à l’Elysée que pour discuter d’un gouvernement Castets
« Le président de la République doit désormais agir et nommer Lucie Castets à Matignon », insiste le NFP dans une communiqué diffusé sur X. « Nous ne participerons à des nouvelles discussions avec le président de la République que pour travailler sur les modalités d’une cohabitation, respectueux des institutions, nous nous tenons à sa disposition pour tout échange dans cet objectif. »
17:15
Gérard Larcher à l’Elysée
Le président LR du Sénat est actuellement au palais présidentiel, pour le dernier de la série de rendez-vous censés déboucher sur la nomination d’un nouveau Premier ministre.
16:26
Fustigeant de « graves errements » politiques, le Medef veut exercer « un pouvoir positif »
Devant la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), le président du Medef Patrick Martin a évoqué son souhait de voir le Medef exercer « un pouvoir positif » au moment où le pays s’expose selon lui « à de graves errements ». Il a appelé à « un grand reset » (redémarrage, NDLR) des régimes de protection sociale et de formation « qui se sont dénaturés au fil des ans ». Faisons-le « en autonomie et sans curatelle », a-t-il lancé, indiquant n’être pas « un chaud partisan d’un ménage à trois avec l’Etat ».
Etrillant durant son discours les propositions économiques du Nouveau Front populaire (NFP), notamment le SMIC à 1600 euros ou l’abolition de la réforme des retraites, a estimé ensuite qu’il faut « imposer le primat de l’économie dans le débat et la décision publics ». Enfin, le Medef compte « étendre son influence » pour peser davantage dans le débat public. Il a estimé que les élections européennes avaient constitué « un cas d’école », l’influence du patronat européen ayant permis, selon lui, une meilleure prise en compte des questions de compétitivité internationale.
14:52
Qu’est-ce qu’une session extraordinaire de l’Assemblée, réclamée par le RN ?
Lors de leur entretien avec Emmanuel Macron, Jordan Bardella et Marine Le Pen ont demandé au président l’ouverture d’une session « extraordinaire » de l’Assemblée nationale. Ces sessions se tiennent en dehors de la période prévue des sessions ordinaires, entre octobre et juin. Elles sont « ouvertes et closes par décret du président de la République » pour « un ordre du jour déterminé » (articles 29 et 30 de la Constitution), selon le site de l’hémicycle, « à la demande du Premier ministre ou de la majorité des députés ». Une session extraordinaire peut durer « 12 jours au plus ».
14:21
Le RN censurera tout gouvernement qui comporte « des membres d’extrême gauche » affirme Odoul
Le Rassemblement national déposera « immédiatement » une motion de censure « si Monsieur Macron nomme un gouvernement dans lequel figureraient des membres de l’extrême gauche qu’ils soient de la France insoumise, des écologistes (…) parce que nous les jugeons dangereux », a martelé le député RN Julien Odoul sur RMC.
14:08
« Les masques tombent » selon Marine Tondelier
Les déclarations de Marine Le Pen et Jordan Bardella après leur entretien avec Emmanuel Macron ont fait réagir la patronne des Verts. « Donc Marine Le Pen prévoit de censurer immédiatement un gouvernement qui s’occuperait du pouvoir d’achat, de l’environnement et des services publics. Mais pas un gouvernement de droite qui continuerait la politique de Macron au service des ultra riches. Les masques tombent », a écrit Marine Tondelier sur X (ex-Twitter).
13:45
Le divorce est consommé entre Eric Ciotti et Xavier Bertrand
Eric Ciotti s’est montré fermement opposé à une possible nomination de Xavier Bertrand, le président républicain des Hauts de France, à Matignon. « Le Nouveau Front populaire pourrait peut-être soutenir Xavier Bertrand. Pas moi », a ironisé le Niçois à la sortie de l’Elysée, arguant que l’ancien ministre de la Santé avait appelé à voter pour le NFP au second tour.
13:31
Ciotti « totalement opposé » à la nomination d’un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire
Consulté par Emmanuel Macron, le président contesté des Républicains, Eric Ciotti, s’exprime à la sortie de l’Elysée. « J’ai dit au président de la République que j’étais totalement opposé à ce qu’il y ait un Premier ministre issu du NFP et bien entendu de LFI », fait savoir le député niçois, qui défend une alliance des droites face à la coalition de gauche. « C’est la seule union possible », juge-t-il.
Un chef de gouvernement issu d’une des quatre formations politiques du NFP (PS, PCF, LFI, Les Verts) subirait « immédiatement » une motion de censure, assure le président du groupe « A droite ! » à l’Assemblée nationale.
12:39
Marine Le Pen plaide pour l’ouverture d’une « session extraordinaire » de l’Assemblée
« Nous avons exprimé auprès du président de la République une inquiétude qui est celle de la nomination d’un Premier ministre alors même que l’Assemblée nationale n’est pas au travail », a déclaré Marine Le Pen après son entretien avec le président. « Nous avons sollicité qu’une session extraordinaire soit ouverte », a-t-elle fait savoir, afin que « l’Assemblée nationale puisse être en situation d’opérer une censure si c’est nécessaire ».
Alors que les députés doivent se réunir en session ordinaire à partir du 1er octobre, « je ne veux pas que pendant un mois, un Premier ministre puisse par décret, par toute une série de moyens donnés par la Constitution, mettre en œuvre une politique qui soit toxique, dangereuse pour les Français », a insisté MarineLe Pen.
En cas de « blocage » de l’Assemblée, la présidente du groupe RN plaide pour des « référendums » : « Le président a toujours la possibilité de demander directement aux Français leur avis. Nous y sommes très favorables. »
12:33
Marine Le Pen réclame un Premier ministre « respectueux de tous les Français »
Le président n’a « pas encore pris sa décision » quant au futur locataire de Matignon, selon Jordan Bardella, après son échange avec Emmanuel Macron. Le président du RN et Marine Le Pen ont demandé au président un « Premier ministre respectueux de tous les Français » et en particulier des électeurs du RN, Marine Le Pen qualifiant « d’inadmissible » la manière dont ont été traités les 11 millions d’électeurs du RN après les législatives. « On ne peut pas faire comme s’il ne s’était rien passé lorsque le RN a obtenu plus d’un tiers des voix », a encore dit Marine Le Pen.
12:21
Le RN votera la censure en cas de « gouvernement NFP », affirment Le Pen et Bardella
Après un peu plus d’une heure d’entretien avec Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jordan Bardella se sont adressés aux journalistes à la sortie de l’Elysée. « Nous avons fait part au président de nos inquiétudes quant à la situation de paralysie politique », a déclaré le président du RN, dénonçant « les alliances et les accords contre nature » passés dans l’entre-deux tours des législatives entre l’ex-majorité présidentielle et le Nouveau front populaire (NFP) qui selon lui ont « positionné l’extrême gauche aux portes du pouvoir ».
Les deux leaders du RN ont rappelé à Emmanuel Macron qu’ils voteraient « une motion de censure à l’égard d’un gouvernement du Nouveau Front populaire ». Selon Marine Le Pen, un gouvernement sans ministre insoumis « ça ne change strictement rien » car le NFP « est dirigé par la France insoumise, (…) le plus brutal, le plus violent, le plus excessif, le plus outrancier est celui qui impose sa loi ».
12:04
Eric Ciotti est arrivé à l’Elysée
Le président du groupe « A droite » à l’Assemblée nationale et allié du RN est arrivé au palais présidentiel pour rencontrer le chef de l’Etat, dans le cadre de ses consultations en vue de former un futur gouvernement. L’entretien entre Emmanuel Macron et les leaders du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella, est toujours en cours.
11:27
« Je compte bien continuer à danser » : Marine Tondelier répond aux critiques sur sa danse avec Olivier Faure
« Les gens qui sont plus choqués par deux politiques qui dansent que par tous ceux qui ont refusé d’appeler clairement à faire le front républicain, ça me fascine… » écrit sur son compte X (ex-Twitter) la secrétaire nationale d’EELV, répondant aux critiques sur sa danse avec Olivier Faure samedi soir lors des journées des universités d’été des écologistes. « Le front populaire est … populaire ! Dans les mariages, les fêtes de famille, entre amis, au stade Bollaert… et aux universités d’été des écologistes, je compte bien continuer à danser », a affirmé Marine Tondelier.
11:09
Karl Olive « regrette » qu’il n’y ait pas de députés RN dans « les fonctions exécutives » de l’Assemblée
Sur Sud Radio, le député de la majorité présidentielle déplore l’absence de députés RN au Bureau de l’Assemblée nationale. « J’aurais voulu que, comme dans le sport, chacun puisse rivaliser à armes égales. J’aurais voulu que le Rassemblement national puisse faire partie des fonctions exécutives de l’Assemblée nationale parce que ces gens-là représentent des millions d’électeurs. Je le regrette », a déclaré Karl Olive. Selon lui, il faudrait « écouter » ces élus, tout en saluant l’initiative du président qui reçoit ce matin Marine Le Pen et Jordan Bardella à l’Elysée.
10:56
Un gouvernement sans LFI ? « C’est de la provocation ! » dénonce Karl Olive
Que dire de la proposition Jean-Luc Mélenchon d’un gouvernement mené par Lucie Castets mais sans ministre insoumis ? « C’est de la provocation ! C’est un numéro de claquettes à deux balles ! C’est nous prendre pour des imbéciles encore une fois ! », a tonné Karl Olive, député Ensemble, sur Sud Radio, car selon lui « ce n’est pas parce qu’il n’y aura pas de LFI dans le poulailler que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas la plume ». Pour le maire de Poissy, « ce n’est pas une histoire de personne » mais il dénonce le programme de « Monsieur Mélenchon et son orchestre » avec lequel il est en désaccord. Plutôt que de « nommer une personne sans savoir son organisation et sa méthode », le député de la majorité présidentielle prône « un logiciel nouveau, un choc culturel français que nous ne connaissons pas » en trouvant « des accords de texte ».
10:50
Marine Le Pen et Jordan Bardella sont arrivés à l’Elysée
Les leaders du Rassemblement national (RN) sont reçus par Emmanuel Macron dans le cadre de ses consultations qui doivent déboucher sur la nomination d’un nouveau Premier ministre.
10:27
Une prise de parole d’Emmanuel Macron ce soir ?
Les rencontres entamées vendredi entre les chefs de file des principales forces politiques de l’Assemblée nationale et le président sont censées déboucher sur la nomination d’un nouveau Premier ministre pour succéder à Gabriel Attal, qui gère les affaires courantes à Matignon depuis déjà 41 jours. Mais le chef de l’Etat semble tenté de jouer les prolongations et pourrait s’exprimer lundi soir, avant de nouvelles consultations qui seraient organisées mardi, selon l’Elysée.
09:44
Yaël Braun-Pivet est arrivée à l’Elysée pour ouvrir le bal de cette nouvelle journée de consultations
Nouvelle et dernière (?) journée de tractations pour Emmanuel Macron. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet est arrivée à l’Elysée à 9h30 pour ouvrir le bal, que son homologue du Sénat Gérard Larcher clora à 17 heures. Les deux têtes du Parlement feront entretemps une apparition commune en début d’après-midi à l’université d’été du Medef.
Le rendez-vous principal à l’agenda présidentiel sera toutefois l’entretien avec Marine Le Pen et Jordan Bardella à 10h45. Les leaders du Rassemblement national seront suivis à 12 heures de leur nouvel allié Eric Ciotti, président des LR.
09:20
Pas de LFI dans un gouvernement NFP ? Les Insoumis « prêts à envisager toutes les solutions », selon Aubry
Un gouvernement du NFP sans LFI serait-il accepté par les Insoumis ? L’eurodéputée Manon Aubry convient sur LCI que ce ne serait pas « une chose agréable, alors qu’on a participé au succès » de l’alliance de gauche. Tout en insistant sur les « quatre forces » et cette « diversité » du bloc, aux côtés du PS, PCF et EELV, elle poursuit toutefois : « On sera du côté de la solution et jamais du problème. On est prêt à envisager toutes les solutions. On a fait une première étape où on pose la question », avance-t-elle.
« On a bien fait de la poser. Les masques sont tombés grâce à cette question », insiste-t-elle encore, fustigeant le « dogmatisme de la part du camp macroniste, qui non seulement refuse la démocratie, mais refuse que ceux qui remportent les élections gouvernement ».
09:11
Les macronistes bloqueraient-ils un gouvernement NFP sans LFI ? Manon Aubry les interpelle
Invitée sur LCI, l’eurodéputée insoumise Manon Aubry regrette qu’Emmanuel Macron initie des consultations uniquement maintenant . « On n’a pas le temps d’attendre », insiste-t-elle, appelant le chef de l’Etat à « nommer un gouvernement avec à sa tête Lucie Castets » dès mardi.
Mais quel serait le gouvernement rassemblé derrière elle ? « S’il n’y a pas de ministre LFI dans un gouvernement NFP mené par Lucie Castets, est-ce que vous allez censurer ou non ce gouvernement ? », demande l’eurodéputée aux macronistes. « On attend une réponse officielle du camp macroniste, même si Horizons et François Bayrou ont déjà répondu », et chez qui « les masques tombent » : « ils font la démonstration que leur problème n’était pas la France insoumise mais bien le programme du NFP », accuse-t-elle.
09:03
Pas de ministres Insoumis dans le futur gouvernement de Lucie Castets, confirme Roussel
Questionné sur BFMTV et RMC, le premier secrétaire du Parti Communiste français confirme qu’il n’y aura pas de ministres Insoumis dans un futur gouvernement de la candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets, si elle était nommée par Emmanuel Macron. « Est-ce acté ? », l’interroge Apolline de Malherbe. « Oui », répond Fabien Roussel, selon qui « la balle est dans le camp du président ».
08:54
Le programme du NFP n’est « pas économiquement supportable », tonne le Medef
Le numéro 1 du Medef s’en prend aussi sur France Inter au programme du NFP : « S’il y a plus d’impôts, si on charge la barque en annulant la réforme des retraites, en augmentant le Smic à la seule charge des entreprises, immanquablement ça va impacter les décisions des entreprises, il y aura moins d’argent pour embaucher, investir, augmenter les salaires », assure-t-il. Alors que quelque 5800 dépôts de bilan ont été enregistrés en juillet, un record, il estime qu’un gouvernement de gauche pourrait encore « précipiter » la tendance. « Ce ne sera pas économiquement supportable », insiste-t-il.
Quant à une abrogation de la réforme des retraites, le NFP a « savamment occulté » qu’elle déboucherait sur une « augmentation des cotisations, y compris salariales », affirme-t-il.
08:52
« L’économie n’aime pas l’indécision », met en garde le patron du Medef
Le patron du Medef, qui fait ce lundi sa rentrée avec la Rencontre des entrepreneurs de France, assure que les chefs d’entreprise « sont inquiets » face à la situation politique notamment : « on est dans l’indécision », regrette sur France Inter Patrick Martin.
« L’économie n’aime pas l’indécision, encore moins les menaces », ajoute-t-il, appelant à ne pas « rendre fébriles » les patrons « avec un flou politique qui dure trop longtemps, et surtout une offre et des décisions politiques inappropriées au regard de nos intérêts économiques ». La nomination du Premier ministre ne doit pas « trop tarder », estime-t-il, plaidant « surtout (pour) un bon programme et la bonne personne pour le mettre en œuvre », qui puisse « enjamber la présidentielle de 2027 et inscrire le pays dans une trajectoire longue ».
08:42
LFI antisémite ? « « Il y a des gens qui parfois peut-être flirtent avec les lignes » selon Faure
« Quand on est dans une coalition on ne partage pas forcément l’intégralité », insiste Olivier Faure sur France Info, rejetant les accusations selon lesquels le PS aurait « couvert une quelconque forme d’antisémitisme ». « Je ne suis pas un insoumis, mais je ne veux pas qu’on diabolise toute la gauche », a-t-il encore martelé. « Il y a des gens qui parfois peut-être flirtent avec les lignes, et à chaque fois nous sommes là pour rappeler à l’ordre celles et ceux qui éventuellement pourraient passer la ligne, mais le fait de critiquer aujourd’hui la politique israélienne, ce n’est pas de l’antisémitisme », rappelle le premier secrétaire du PS.
08:38
Olivier Faure estime qu’il ne « faut pas importer » le conflit entre Israël et le Hamas « sur notre sol »
Qualifiant l’attaque de la synagogue de La Grande-Motte de « insupportable », Olivier Faure estime sur Franceinfo que « nous ne pouvons pas importer sur notre sol le conflit qui oppose le Hamas à Israël ». En cas de nomination de Lucie Castets à Matignon, le programme du NFP prévoit que « nous ferons en sorte de créer des instruments d’éducation, de prévention, de faire en sorte que l’antisémitisme ne soit pas une idée parmi d’autres, c’est un délit qui conduit malheureusement trop souvent au crime », indique le premier secrétaire du PS. La multiplication des actes antisémites « devrait nous inquiéter tous et toutes », insiste Olivier Faure. « Tant que le conflit existera, il polluera l’atmosphère dans de nombreux pays, et pas seulement en France », selon le premier secrétaire du PS, pour qui « nous devons être un acteur essentiel, un acteur de paix qui permette d’aboutir à une solution négociée », qui comprend « un cessez-le-feu, la libération des otages, la fin de la colonisation et l’instauration de deux Etats ».
08:34
Lucie Castets « a montré qu’elle est disposée et apte aux compromis » selon Olivier Faure
Et si Lucie Castets n’était pas nommée Première ministre ? « Nous avons une coalition qui est arrivée en tête (des législatives anticipées), pourquoi allez chercher ailleurs ? », abonde Olivier Faure sur France Info. La candidate désignée par le NFP « a montré qu’elle est disposée et apte aux compromis, elle n’a pas dit qu’elle s’imposerait, que peut-elle dire de plus si ce n’est qu’elle respectera la démocratie parlementaire », a ajouté le premier secrétaire du PS. « Nous ne pouvons pas imposer » de nom, reconnaît-il, le NFP n’ayant qu’une majorité relative à l’Assemblée, « mais nous pouvons au moins faire en sorte que la base de la discussion ce soit le programme du Nouveau front populaire ».
08:31
Pour Olivier Faure, il n’y a plus « d’obstacle » à la nomination de Lucie Castets à Matignon
Interrogé sur France Info, le premier secrétaire du Parti socialiste estime que le « prétexte » qui empêchait Emmanuel Macron à nommer Lucie Castets comme Première ministre, à savoir « la possibilité de ministres insoumis au gouvernement », a été « levé », puisque Jean-Luc Mélenchon a déclaré ce week-end que LFI s’engageait à ne pas participer au gouvernement. « Je ne vois pas d’obstacles à la nomination de Lucie Castets » à Matignon, selon Olivier Faure.
08:02
Pour Sandrine Rousseau, la destitution est « la seule arme » dont dispose le NFP
Les Insoumis agitent la menace d’une procédure de destitution à l’encontre d’Emmanuel Macron s’il ne choisissait pas leur candidate au poste de Premier ministre, Lucie Castets. Un levier légitime face à un « président qui ne veut pas jouer le jeu », mais qui n’a pas été utilisé quand il le faudrait, selon Sandrine Rousseau sur TF1 : « Dans la mesure où c’est la seule arme dont nous disposons, il faut être en mesure de l’utiliser, mais je ne pense pas que ce soit le bon moment. »
07:57
« Je mesure le risque de motion de censure », affirme Sandrine Rousseau
La députée Ecologiste de Paris, invitée de TF1, défend la nomination de Lucie Castets, la candidate du NFP pour Matignon, malgré l’opposition du parti présidentiel et de la droite. Quitte à ce que la nouvelle Première ministre et son futur gouvernement soient aussitôt renversés par le Parlement. « Je mesure le risque de motion de censure, mais au moins il y aura un respect de nos institutions », considère Sandrine Rousseau.
07:52
« Le piège s’est refermé » sur Emmanuel Macron, estime le RN Laurent Jacobelli
Alors que Marine Le Pen et Jordan Bardella sont attendus à l’Élysée ce lundi matin, le RN est « très préoccupé » par la situation politique du pays, déclare sur RTL le porte-parole du parti Laurent Jacobelli. « Emmanuel Macron, pourquoi vous avez joué avec le feu ? Le piège s’est refermé sur vous », tonne le député du Val-de-Marne, déplorant un « pays ingouvernable » et des « alliances contre-nature » avec la gauche pour empêcher le RN d’accéder au pouvoir, selon lui.
« Qu’il trouve la solution. (…) Trouver un gouvernement qui puisse avoir une majorité à l’Assemblée nationale, c’est impossible » dans l’état actuel des choses, poursuit-il, accusant le président de « jouer avec les institutions de la Ve République ». Il écarte aussi à nouveau tout exécutif de gauche, y compris « sans ministre LFI » mais qui en défendrait le programme. « Les Français ne veulent pas d’un gouvernement de gauche », estime-t-il.
07:47
Sébastien Chenu rejette le nom de Xavier Bertrand pour Matignon
Quid d’un Premier ministre issu de la droite ? Alors que le nom de Xavier Bertrand est évoqué, Sébastien Chenu rejette l’idée de « recycler des hommes qui se sont cassé la figure dans la vie politique, qui ont abîmé notre vie politique ». « Si l’idée c’est de reprendre les mêmes pour refaire les mêmes politiques, alors ils nous auront face à eux », prévient le député RN.
07:45
Tout gouvernement issu du NFP sera « censuré », prévient Sébastien Chenu
« On censurera tout gouvernement qui est issu du Nouveau front populaire mais surtout qui applique le programme du NFP », a déclaré sur France 2 le député RN. « Les 150 milliards de dépenses que veut la dame de la comptabilité de la mairie de Paris (Lucie Castets, NDLR.), c’est une catastrophe pour le pays », a ajouté Sébastien Chenu, avant de renchérir : « les propositions de La France insoumise et du NFP en matière de sécurité, d’immigration sont des catastrophes pour le pays. » Pour Sébastien Chenu, « ce n’est pas une histoire d’hommes, c’est une histoire de programme, nous censurerons ceux qui portent une politique qui est néfaste pour le pays », estimant que les propositions du NFP « ruineront le pays, l’abîmeront et opposeront les Français les uns aux autres ».
07:42
Sébastien Chenu tient Emmanuel Macron « responsable » de la « crise politique » actuelle
Alors que Marine Le Pen et Jordan Bardella sont reçus par Emmanuel Macron aujourd’hui, que vont-ils lui dire ? « Ils vont lui demander de prendre conscience de la réalité dans laquelle il a plongé notre pays », a déclaré le député RN Sébastien Chenu sur France 2. « Il a réussi le tour de force de paralyser notre système politique. Tant qu’il ne le reconnaîtra pas, ce sera difficile d’aller plus loin », martèle le député. Pour le député RN, le président « doit réaliser que son alliance, ses désistements avec notamment la France insoumise ont pour résultat cette situation de blocage », Emmanuel Macron en est le « responsable ».
Sébastien Chenu accuse le président d’avoir « légitimé une extrême gauche antisémite, communautariste » et d’avoir « légitimé la France insoumise dans sa revendication à gouverner le pays alors qu’elle n’est pas majoritaire », le RN souhaitant « mettre au ban » LFI du « système politique », le qualifiant de « anti-républicain ». Rappelant qu’il y a « urgence » à nommer un nouveau Premier ministre, Sébastien Chenu tient à rappeler que son parti ne peut pas « faire figuration quand on est premier groupe de l’Assemblée nationale ».
07:33
Le rassemblement annuel du Medef s’ouvre sous le signe de l’impatience
La sixième Rencontre des entrepreneurs de France (REF) organisée par le Medef se tient lundi et mardi à l’hippodrome de ParisLongchamp, sous le signe cette année d’une certaine impatience du patronat à voir se constituer enfin un nouveau gouvernement.
L’ancienne Première ministre Elisabeth Borne était l’invitée d’honneur de la séance d’ouverture l’an dernier, ce sont cette année Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Gérard Larcher, président du Sénat, qui s’exprimeront cet après-midi devant les patrons, après le discours d’ouverture du président du Medef, Patrick Martin. Celui-ci a estimé dimanche dans une interview au Figaro que « si le programme de LFI était appliqué, ce serait insupportable pour le pays, au sens propre du terme ».
07:22
Le programme des matinales
De nombreux invités politiques sont attendus ce matin dans les matinales radio et télé :
- Sébastien Chenu, député RN sur France 2 à 7h35
- Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député sur RTL à 7h40
- Sandrine Rousseau, députée EELV sur TF1 à 7h40
- Daniel Obono, députée LFI sur France Info à 7h45
- Olivier Faure, premier secrétaire du PS, sur France Info à 8h30
- Fabien Roussel, secrétaire général du PCF sur BFMTV/RMC à 8h30
- Manon Aubry, eurodéputée LFI sur LCI à 8h30
07:07
Le RN rencontre Macron… par politesse
Marine Le Pen et Jordan Bardella sont attendus ce matin à l’Élysée dans le cadre des consultations lancées par le chef de l’État. Mais ils se tiennent en retrait des discussions, en position d’observateurs.
06:47
Fin de bail pour Gabriel Attal
Le nom de son remplaçant est attendu cette semaine. Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, laisse poindre ses ambitions pour la suite, mais les inimitiés au sein de l’ex-majorité et ses relations tendues avec Emmanuel Macron lui compliquent la tâche. Notre récit.
06:30
Wauquiez confirme l’absence de LR dans un gouvernement
Le leader de la droite Laurent Wauquiez a effectué hier sa rentrée politique au Mont Mézenc (Haute-Loire) en esquissant une ligne de crête ténue entre le rejet des « extrêmes » et son refus de participer à un gouvernement.
06:13
Même sans LFI, Bayrou ne veut pas du programme du NFP
L’idée d’un gouvernement de gauche sans LFI est un « tour de passe-passe », a estimé hier, sur LCI, François Bayrou, justifiant son « opposition » au Nouveau Front populaire en raison de son « programme dangereux pour le pays ».
La proposition de Jean-Luc Mélenchon, de soutenir un gouvernement porté par Lucie Castets sans que LFI y participe, « est une blague et il est parfaitement conscient du tour de passe-passe qu’il essaie de faire », a répondu François Bayrou, expliquant que « l’opposition à la formation d’un gouvernement autour de LFI, ce n’est pas du tout pour des question d’étiquette, de personnalité, ni même de style », mais « principalement en raison du programme qui est annoncé ».
06:00
Quel programme ce lundi ?
Emmanuel Macron doit recevoir à partir de 9h30, ce lundi, le Rassemblement national – en les personnes de Marine Le Pen et Jordan Bardella – mais aussi le président des Républicains qui a fait scission en s’alliant au RN, Eric Ciotti. Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, sont aussi attendus.
05:55
Bonjour à tous
Bienvenue dans ce direct à l’occasion de la suite des consultations, lancées par Emmanuel Macron afin de trouver une issue à la crise politique.
Contexte
Emmanuel Macron continue ses consultations
Un Premier ministre pourrait être nommé à l’issue de ces consultations. Emmanuel Macron n’a toutefois pas exclu un nouveau round de consultations, si ce premier n’aboutit pas.