21:32
Il est l’heure de clore ce direct
En vous remerciant d’avoir suivi l’actualité liée aux manifestations d’agriculteurs sur Le Parisien, nous vous souhaitons une belle soirée !
21:12
Marine Tondelier favorable à un « référendum » sur l’accord avec le Mercosur
La cheffe de file écologiste s’est dite favorable à un débat avec vote à l’Assemblée, et « même à un référendum » sur le projet d’accord de libre échange UE-Mercosur. « Sur des sujets comme ça, il faut que les Français puissent s’exprimer », a argumenté Marine Tondelier dans l’émission « Lundi, c’est politique » sur Twitch et sur LCP.
20:56
Marne: des agriculteurs en colère passeront la nuit devant la préfecture
Devant la préfecture de Châlons-en-Champagne, une soixantaine de tracteurs et quelque 200 personnes, étaient rassemblés dans le calme. Certains d’entre eux se relayeront tout au long de la nuit devant la préfecture, des tentes ont été dressées pour y abriter tables et nourriture.
« Mercosur, France en danger », « Pas de pays sans paysans », « N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas », pouvait-on lire sur les pancartes accrochées aux tracteurs. Vers 19 h, douze feux ont été allumés dans des bidons, en symbole du drapeau européen.
20:44
« Nos assiettes ne sont pas des poubelles », clame Xavier Bertrand
Le président des Hauts-de-France a pris la parole depuis un point de mobilisation dans l’Aisne, à Neuville-Saint-Armand, s’opposant à l’accord avec le Mercosur. « Si on les soutient c’est parce qu’on dit que nos assiettes ne sont pas des poubelles », a-t-il déclaré au micro de BFM TV.
« Il est hors de question d’avoir notamment de la viande, qui va venir avec l’accord du Mercosur, traitée aux hormones de croissance qui sont interdites chez nous. C’est aussi simple que cela », a-t-il poursuivi, s’attaquant ensuite aux pays de l’UE qui soutiennent l’accord : « Tout ça parce que les Allemands veulent vendre des bagnoles en Amérique du sud. (…) Ce n’est pas notre problème quand on veut manger de la viande qui est saine ».
20:14
Scholz veut finaliser l’accord de libre-échange avec le Mercosur
Le chancelier allemand a réaffirmé que l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur « devait enfin être bouclé » malgré les vives oppositions qu’il suscite. « Après plus de vingt ans (de négociations) nous devons maintenant enfin finaliser l’accord de libre-échange avec le Mercosur », a déclaré Olaf Scholz lors d’une conférence de presse, en marge du Sommet du G20 à Rio de Janeiro.
« Cela a duré bien trop longtemps, la façon dont cela a été négocié. Ce n’est pas un bon exemple », a-t-il ajouté. « Nous avons besoin de davantage d’accords de libre-échange. Le monde change », a-t-il estimé.
20:02
Dans le Tarn, les agriculteurs déversent du fumier devant des bâtiments administratifs
À Albi, des agriculteurs déversent du fumier et de la paille devant plusieurs bâtiments administratifs, comme ici la Direction départementale des territoires du Tarn.
19:53
La FNSEA « doute » des contrôles de l’Union Européenne
« La France agricole a besoin de continuer à commercer, et donc à exporter », assure Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, interroge sur le plateau de France 5, qui rejette le projet d’accord UE-Mercosur.
« Sur la traçabilité, la production brésilienne, à titre d’exemple, n’a pas de contraintes au delà de quarante jours. Donc si des hormones de croissance sont utilisés, ils ne peuvent pas être retrouvés », explique Arnaud Rousseau. « Le sujet de fond porte sur la qualité et la réciprocité. L’Europe ne contrôle que 3% de ce qui rentre, donc oui, nous avons des doutes », dit-il encore.
19:40
« Le traité du Mercosur est le coup de grâce »
« Si on tolère une agriculture qui ne respecte pas les mêmes critère sanitaires que nous (…) on ne pourra plus survivre parce qu’on est pas sur les mêmes règles environnementales », déplore Nicolas Semenou, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs, au micro de BFM TV. « On ne relâchera pas la pression, parce qu’il en va de nos revenus, de nos exploitations », dit-il encore.
19:27
Une manifestation prévue mercredi matin devant la préfecture de l’Essonne
Des perturbations sont à prévoir dès 6 heures du matin sur plusieurs axes empruntés par le convoi : RD145, RD191, RD153, RD446, A6 vers Paris, N104 vers Corbeil-Essonnes, N7 vers Évry-Courcouronnes, indique la préfecture sur X.
19:12
Un « feu de colère » allumé à Albi
Dans le Tarn, à Albi, les manifestants allument un feu avec des mannequins représentant des agriculteurs pour évoquer le péril selon eux mortel que court l’agriculture française.
18:58
Corrèze : des syndicalistes de la Confédération paysanne déposent plainte après avoir été accusés de recourir à des « méthodes nazies »
Les syndicalistes qui protestaient à Tulle, en Corrèze, contre un projet d’agrivoltaisme ont été taxés de recourir à des « méthodes nazies » par un vice-président de la chambre d’agriculture, lui même élu d’un autre syndicat. « Effectivement j’ai été dur », a reconnu Pierre Beysserie, représentant FDSEA au micro. « Je n’ai pas dit que vous étiez des nazis, regardez et écoutez le discours, j’ai dit méthodes nazies », s’est-il défendu.
Des propos qualifiés d’« inadmissibles » par Jean-François Ensergueix, élu Modef à la chambre d’agriculture et qui a déposé plainte au commissariat de la ville avec quatre représentants de la Confédération paysanne.
18:37
À Beauvais, les agriculteurs préparent des « surprises »
Dans l’Oise, les agriculteurs ont déversé des pneus et du fumier devant l’office français de la biodiversité à Beauvais. Ils s’apprêtent maintenant à rejoindre la préfecture où ils préparent « des surprises », rapporte notre reporter sur place, Florent Heib.
18:23
« On veut des réponses écrites »
Dans les Hauts-de-France, la Coordination rurale exige une réponse de l’Etat face à la crise. « On veut des réponses écrites. (…) On va monter dans les jours et les semaines à venir pour avoir les coupables de cette politique agricole délétère », avance Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale. « L’argent disparaît, mais il ne disparaît pas pour tout le monde », dit-il encore.
17:57
85 points de manifestation en France, selon la FNSEA
L’alliance FNSEA-JA annonce « 85 points de manifestation » à travers le pays, mais sans aucun blocage autoroutier. La FNSEA, qui se présente comme un syndicat « responsable », soucieux de ne « pas ennuyer les Français », cherche à se démarquer de la Coordination rurale (CR, 2e syndicat agricole), coutumière des actions coup de poing et qui a beaucoup gagné en visibilité l’hiver dernier.
La Coordination rurale a choisi d’attendre la tenue de son congrès (mardi et mercredi) pour amplifier sa mobilisation. Elle promet « une révolte agricole » avec un « blocage du fret alimentaire » dès mercredi dans le Sud-Ouest si « aucune avancée » n’est constatée sur le dossier Mercosur.
La Confédération paysanne, troisième syndicat agricole, a de son côté déposé lundi des panneaux solaires devant la chambre d’agriculture de Corrèze pour dénoncer le grignotage des terres par des projets énergétiques.
17:52
À Beauvais, les agriculteurs murent l’entrée de l’Office français de la biodiversité
Les agriculteurs en colère dans l’Oise sont en train de murer l’entrée de l’Office français de la biodiversité à Beauvais, observe notre journaliste sur place Florent Heib. « Ils viennent armés jusqu’au dents, on est pire que des gangsters. Qu’ils nous laissent travailler dignement, pointe un agriculteur qui observe la scène. Ils sont toujours en train de nous chercher des poux pour rien. »
17:31
À Strasbourg, les tracteurs bloquent le pont de l’Europe
Agriculteurs français et allemands se sont rejoints sur le pont de l’Europe, qui relie Strasbourg à la ville de Kehl. Plusieurs centaines de tracteurs sont présents, selon les Dernières Nouvelles d’Alsace. Ils devraient occuper l’ouvrage jusqu’en début de soirée.
17:18
« Il faut prouver tout ce que l’on fait »
Quel est le parcours d’un veau en France ? Sophie Lenaerts, vice-présidente de la Coordination rurale, détaille les formalités administratives des agriculteurs en la matière. « Il faut prouver tout ce que l’on fait. Et maintenant on nous dit qu’on produit trop cher », déplore-t-elle au micro de CNews.
17:07
En Corrèze, les manifestants se sont réunis devant la Chambre d’agriculture
À Tulle, « plus de 150 » syndiqués de la Confédération paysanne ont mené une action devant les locaux de la Chambre d’agriculture de Corrèze, selon un communiqué du syndicat. L’objectif était de « dénoncer les conséquences de l’agrivoltaïsme », à savoir la « concurrence avec la souveraineté alimentaire, manne financière qui génère des conflits d’intérêt, accaparement foncier, l’augmentation du prix des terres et l’entrave à l’installation de nouveaux paysan·nes ».
16:58
La France peut-elle bloquer l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur ?
Les agriculteurs, de nouveau dans la rue à partir de ce lundi, s’opposent notamment à la signature d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. La France s’y oppose, mais semble isolée à Bruxelles.
16:44
Arnaud Rousseau sur France 5 à 19 heures
Le président de la FNSEA sera l’invité de « C à vous » ce lundi soir à 19 heures sur France 5. Il « rappellera les raisons de la colère en agriculture et les attentes du monde agricole ».
16:34
Emmanuel Macron avec Lula au Brésil
Le président Français est arrivé ce lundi au Brésil, où il a déjà rencontré le président Lula en marge du sommet du G20. L’accord de libre-échange que l’Union Européenne entend signer d’ici la fin de l’année avec les pays latino-américains du Mercosur sera au menu des discussions.
16:20
Dans l’Oise, des surprises pour « réveiller l’État »
Des dizaines de tracteurs viennent d’affluer devant le siège de l’Oise de la Direction Départementale des Territoires à Beauvais pour protester contre la signature du Mercosur. « N’importons pas ce que l’on interdit en France », est-il écrit sur un des engins agricoles, comme le rapporte notre journaliste sur place, Florent Heib.
Les agriculteurs en colère annoncent des surprises devant la préfecture de Beauvais pour « réveiller l’État ». Parmi eux, un jeune agriculteur de 20 ans, lui, s’est mobilisé pour son avenir : « si on importe des produits qui ne respectent pas nos normes, pourquoi on nous les impose », fustige-t-il.
16:04
Bruno Retailleau ne veut pas « de blocage qui durerait dans le temps »
Alors qu’il était en visite à Meaux (Seine-et-Marne) pour découvrir la police municipale et parler sécurité, le ministre de l’Intérieur a pourtant rencontré en petit comité une délégation d’agriculteurs, rapporte notre journaliste présent sur place.
Le ministre de l’Intérieur en a profité pour en appeler à leur responsabilité. « En guise de conclusion, j’ai rappelé aux agriculteurs un certain nombre de règles (…) que j’ai déjà énumérées il y a quelques jours. Il y a une liberté de manifester et les agriculteurs ont quelques raisons de le faire. Mais il y a un cadre. L’ordre public, l’ordre républicain s’applique à tous les Français. Personne n’est au-dessus des lois. Cela veut dire : pas d’atteinte aux personnes, bien évidemment, pas d’atteinte aux biens et pas de blocage qui durerait dans le temps, pas d’enkystement. »
Le ministre a conclu en réaffirmant que le gouvernement les « soutenait et était « totalement mobilisé pour donner des réponses ».
15:49
Le ministre italien de l’Agriculture rejette l’accord UE-Mercosur en l’état
Francesco Lollobrigida s’est exprimé contre le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur sous sa forme actuelle, exigeant que les agriculteurs du Mercosur soient soumis aux mêmes « obligations » que ceux de l’UE.
« Le traité UE-Mercosur sous sa forme actuelle n’est pas acceptable », a-t-il estimé dans un communiqué. « Il faut vérifier en amont le respect par les pays du Mercosur des mêmes obligations que nous imposons à nos agriculteurs en matière de respect des droits des travailleurs et d’environnement », a justifié ce ministre membre de Fratelli d’Italia, le parti d’extrême droite dirigé par Giorgia Meloni dont il est un proche.
15:41
« Non au Mercosur ! Stop normes »
En Charente, les agriculteurs syndiqués à la FNSEA montrent leur opposition au traité de libre-échange avec le Mercosur. « Non au Mercosur ! Stop normes », écrivent-ils sur une route à l’aide de panneaux de communes, symboles de la mobilisation.
15:26
Des agriculteurs reçus par le préfet de l’Hérault
Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a reçu ce matin une délégation de producteurs du département, avec le président de la Chambre d’agriculture. Sur X, il affirme leur avoir « redit mas mobilisation totale » pour les soutenir.
15:04
Des feux de la colère ce soir
Selon Le Progrès, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA du Rhône allumeront ce soir des « feux de la colère » afin d’exprimer leur détresse face à leurs difficultés persistantes. Onze lieux ont été retenus à travers le département du Rhône, notamment à Saint-Laurent-de-Mure, près de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry.
14:57
Les socialistes rappellent qu’ils sont contre le traité avec le Mercosur
Le 26 novembre, les députés socialistes défendront devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale leur proposition de résolution européenne pour empêcher la signature de l’accord commercial controversé. « Le combat continue pour protéger nos agriculteurs, notre environnement et notre santé », salue sur X Boris Vallaud, président du groupe PS à l’Assemblée.
14:50
Parole de viticultrice
Mélanie Tarlant, productrice de champagne, raconte à Libération les difficultés de l’année dues à la météo. « On a protégé ce qu’on a pu, mais on ne peut pas dire qu’on était très contents de ce qu’on faisait. (…) C’était l’urgence en permanence. Aujourd’hui, on est exténués, mais notre domaine ne s’en sort pas trop mal. Le problème, c’est qu’on a dû investir plus de temps et d’argent pour une récolte plus faible, le tout dans un contexte de baisse de vente », déplore-t-elle, craignant aussi, avec l’élection de Donald Trump, un durcissement des conditions d’export vers les Etats-Unis.
14:40
Nuances syndicales
Favorable au libre-échange, l’alliance FNSEA-JA, qui représente notamment les grandes exploitations, dénonce une « Europe passoire » qui laisse entrer des produits agricoles « ne respectant pas les normes imposées aux agriculteurs européens ». Elle demande le desserrement des moyens de production, notamment un stockage accru de l’eau et l’accès à des pesticides interdits en France mais autorisés ailleurs en Europe.
La Coordination rurale (CR, 2e syndicat agricole) demande de « sortir l’agriculture de tous les accords de libre-échange ». Elle réclame des aides à la trésorerie plus massives, un gazole routier plafonné à 1€ taxes comprises et que l’Etat sanctionne les grosses coopératives qui « se sont développées à l’international et délocalisent leurs résultats ».
Du côté de la Confédération paysanne (3e syndicat agricole), la question centrale reste celle du « revenu des paysans ». Qui serait possible grâce à des « prix minimum garantis » et l’accompagnement de réformes structurelles pour soutenir la transition agro-écologique.
14:25
Le point sur les revendications
Lors de la crise de l’hiver dernier, les agriculteurs avaient obtenu des aides et des mesures de simplification, mais certaines promesses sont restées en suspens. Le gouvernement de Gabriel Attal avait pris au total « 70 engagements » et débloqué des aides d’urgence aux filières en difficulté: 50 millions d’euros pour les élevages touchés par la maladie hémorragique épizootique MHE, 35 millions pour les exploitations affectées par des inondations et tempêtes, 80 millions pour la viticulture et 90 millions pour la filière bio. Mais d’immenses difficultés demeurent.
Après un été de mauvaises récoltes, les manifestants exigent la disparition de l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur et la garantie d’un revenu décent.
14:06
La Confédération paysanne manifeste contre l’agrivoltaïsme
La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole qui fédère environ 10 000 adhérents, a lancé en Corrèze son action nationale contre l’installation de panneaux solaires au-dessus des terres agricoles, perçu comme un moyen d’apporter un complément de revenu aux aux exploitants agricoles tout en développant les énergies renouvelables. Une mauvaise idée, selon la Confédération, qui en dénonce les effets pervers multiples, notamment la dépendance plus forte au complexe agro-industriel.
13:44
Des agriculteurs contrôlent des poids lourds à Albi
Selon le journaliste indépendant Luc Auffret, des agriculteurs du Tarn contrôlent les camions sur la RN88 à Albi, avant de mener des actions dans le centre-ville.
13:28
Un convoi de tracteurs prendra la direction de Bordeaux en fin de journée, des difficultés de circulation à prévoir
À l’appel des Jeunes agriculteurs et de la FNSEA de la Gironde, « les agriculteurs mobilisés partiront de leurs exploitations pour se rendre à Bordeaux, secteur desquais Nord à hauteur des Chartrons, à partir de 16 heures », annonce la préfecture de Gironde dans un communiqué. Des « difficultés de circulation sont à prévoir sur l’ensemble de leur itinéraire et dans le centre-ville de Bordeaux », prévient la préfecture, qui recommande aux automobilistes d’éviter les axes où la circulation risque d’être perturbée « en particulier dans le secteur des quais nord à Bordeaux ». La manifestation devrait durer jusqu’à 23 heures.
13:16
Vesoul, Angoulême… Des actions aux quatre coins de la France
Devant la préfecture de Vesoul, 180 agriculteurs ont déposé ce matin des panneaux de signalisation de villages et déversé trois bennes remplies de cannes de maïs
Des opérations escargot sont également en cours dans les Deux-Sèvres, et des rassemblements se déroulent à Angoulême (Charente). Les manifestants y ont reçu la visite de la députée RN Caroline Colombier.
12:59
Des croix symbolisant la mort de l’agriculture française dans le Var
Un petit cercueil portant l’inscription « la mort est dans le pré », des banderoles aux couleurs de la FNSEA proclamant « Stop aux promesses, place aux actions » ou encore « Agri acte 2 : on est de retour »… Au Cannet-des-Maures (Var), quelque 300 agriculteurs ont déposé de la terre sur la route et planté des croix symbolisant la mort de l’agriculture française, qu’ils jugent menacée par l’accord de libre-échange que l’UE négocie avec les pays latino-américains du Mercosur.
12:43
« Il y a quelques années, il aurait été impensable qu’un tel accord puisse se faire contre l’avis de la France », estime David Lisnard, maire de Cannes
Au sein de l’Union européenne, la France est fermement opposée à l’accord entre l’UE et les pays du Mercosur. Mais est-elle en mesure de le bloquer ? Plus maintenant, constate David Lisnard, président de l’AMF (association des maires de France). « Il y a quelques années, il aurait été impensable qu’un tel accord puisse se faire contre l’avis du membre fondateur historique qu’est la France de l’Union européenne », dit le maire de Cannes. « La voix de la France n’est pas crédible, je le regrette. »
12:35
« Si cet accord aboutit, on a une Europe qui prend feu », redoute le vice-président des Jeunes Agriculteurs
« C’est un énorme risque que prend la Commission européenne car toute la profession au niveau européen est contre. Donc si cet accord (entre l’UE et les pays du Mercosur) aboutit, on a une Europe qui prend feu », a alerté Pol Devillers sur le plateau de BFMTV.
Le vice-président des Jeunes Agriculteurs a également évoqué le problème des bas revenus au sein de la profession : « On ne peut pas avoir de renouvellement de générations en promettant à nos jeunes un revenu basé sur des aides. On veut sécuriser le revenu pour nos agriculteurs et continuer d’attirer les jeunes. »
12:13
Des panneaux de signalisation sur l’escalier du musée des Confluences à Lyon
Action symbolique à Lyon : des panneaux de signalisation de communes situées aux alentours ont été arrachés puis déposés sur les marches du musée des Confluences.
11:52
Des communes du Cantal rebaptisées avec des noms de villes d’Amérique du Sud
Brasília, Rio ou São Paulo… Dans la nuit de dimanche à lundi, des centaines d’agriculteurs du Cantal de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) ont mené une action sur tout le département : ils ont rebaptisé des communes avec le nom de villes d’Amérique du Sud pour contester contre l’accord UE-Mercosur. « Aujourd’hui, c’est notre survie qui est en jeu », a déclaré à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes une agricultrice qui a participé à l’action.
11:37
Une centaine d’agriculteurs devant la préfecture de Montpellier
Selon France 3 Occitanie, une centaine d’agriculteurs, venues des quatre coins de l’Hérault, sont réunis depuis 11 heures devant les grilles de la préfecture de Montpellier. Une délégation espère pouvoir « faire descendre le Préfet » pour discuter avec lui et lui faire connaître « la vraie vie ». « Toujours dans le respect, comme à notre habitude », assure un porte-parole.
11:21
L’accord UE-Mercosur n’est « plus adapté » au monde d’aujourd’hui, selon Sophie Primas
Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur est « le symbole de l’incohérence des politiques publiques des européennes », a déploré sur BFM Business Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger. Soulignant la nécessité d’avoir des accords de commerces « équilibrés et loyaux », elle a estimé que l’accord avec le Mercosur, dont les premières négociations ont commencé dans les années 2000, n’est « plus adapté » au monde d’aujourd’hui.
10:53
Pour Yannick Jadot, Emmanuel Macron « n’a pas fait le boulot au niveau européen »
Sur le plateau de BFMTV, le sénateur Les Ecologistes de Paris a salué la « constance » d’Emmanuel Macron sur son opposition à l’accord UE-Mercosur. Toutefois, il « n’a pas fait le boulot au niveau européen », a-t-il déploré, car la France « s’est retrouvée de plus en plus isolée dans son opposition », reprochant au chef de l’Etat de n’avoir pas su construire « de minorité de blocage ».
Yannick Jadot estime qu’il « faut bloquer cet accord », qui symbolise selon lui « la mondialisation du dérèglement climatique et de la disparition des paysans chez nous et dans les pays du Mercosur ». « C’est la mondialisation de la malbouffe, des pesticides, de la souffrance animale. C’est une concurrence déloyale et une menace pour le climat », a-t-il martelé.
10:38
Après la levée du barrage sur la N118, des ralentissements à prévoir
Les agriculteurs et leurs tracteurs ont quitté le point de blocage sur la N118, à hauteur de Vélizy, peu après 9 heures. « Des ralentissements sont à prévoir sur les axes empruntés par les convois dans le sens Paris > Province : N118, A86 et N12 », prévient la préfecture des Yvelines.
10:25
Le syndicat des Jeunes Agriculteurs recense « 85 points de manifestations »
« 85 points de manifestation sont en train de se mettre en route, on ne souhaite pas de blocage concrètement comme on a pu le voir l’année dernière », a indiqué ce matin sur RMC Pierrick Horel, président des Jeunes Agriculteurs, citant comme exemples d’actions « des barrages filtrants, des feux de la colère, des manifestations devant les préfectures ».
10:10
Sandrine Rousseau fustige les « effets de menton » d’Emmanuel Macron
La députée écologiste a critiqué sur LCI les « effets de menton » du chef de l’Etat, qui a assuré que la France ne « signerait pas en l’état » le traité de libre-échange UE-Mercosur. « Pour l’instant, il n’y a aucune déclaration ou aucune mesure qui ne permet véritablement de ne pas signer le Mercosur », a-t-elle dénoncé, lui reprochant de n’avoir pas constitué une « minorité de blocage » au sein des pays européens.
« Tous les agriculteurs d’Europe se sont mobilisés dans les derniers mois précisément par crainte de la concurrence déloyale que fait peser le Mercosur sur (eux) », a rappelé Sandrine Rousseau. « Donc dans tous les pays d’Europe, il y a matière à monter une opinion publique pour faire en sorte que le Mercosur ne soit pas ratifié », a-t-elle insisté.
10:07
Un semis de protestation à Avignon
À Avignon (Vaucluse), une centaine d’agriculteurs, selon la police, se sont déployés sur des allées bordant le Rhône, pour faire un semis de protestation contre l’entrée de produits agricoles étrangers. « Notre fin sera votre faim », clamaient les membres du syndicat FDSEA.
09:59
Annie Genevard appelle à « renouer le lien de confiance avec le monde agricole »
« Je pense qu’il y a profondément une crise de confiance du monde agricole à l’égard de la façon dont parfois ils se sentent maltraités par une administration trop tatillonne, (…) par les reproches qui leur sont faits en permanence sur ce qui serait le non-respect de l’environnement », a reconnu au micro de France Bleu Besançon la ministre de l’Agriculture. Annie Genevard assure qu’elle a mis son administration « sous tension pour que les décisions que nous prenons soient rapidement mises en place et trouvent leur traduction dans les cours de fermes et dans les trésoreries ». Elle appelle à « renouer ce lien de confiance avec le monde agricole », soulignant qu’il est « essentiel pour nourir la population et pour notre souveraineté alimentaire ».
09:50
La France cherche à constituer « une minorité de veto » avec des pays de l’UE pour s’opposer à l’accord UE-Mercosur
« Nous ne sommes pas seuls dans ce combat, il y a plusieurs pays qui se posent exactement les mêmes questions que nous », a assuré la ministre de l’Agriculture sur France Bleu Besançon, a propos de l’accord UE-Mercosur, auquel elle s’oppose. « Il y a un intense travail diplomatique qui se fait aujourd’hui (…). Je suis en lien avec mes homologues des Pays-Bas de l’Italie et je vais bientôt avoir une discussion bilatérale avec le ministre de l’Agriculture polonais. Nous essayons, nous nous efforçons de constituer une minorité de veto sur cet accord qui n’est pas un bon accord », a affirmé Annie Genevard.
09:42
« La France doit faire pression » sur l’UE, insiste Xavier Bertrand
Interrogé sur TF1 sur l’accord UE-Mercosur, le président de la région Hauts-de-France estime qu’il « faut dire à la Commission européenne que si elle valide cet accord, c’est un coup de poignard dans le dos de la France et de l’agriculture. Ce serait quelque chose de dramatique sur l’histoire encore à écrire de l’UE ». Selon lui, « ce serait la première fois que l’Union européenne envisagerait son avenir sans la France ». Pour Xavier Bertrand, « l’agriculture européenne ne se fait pas sans la France », c’est pourquoi il estime que « la France doit faire pression sur la Commission et continuer à chercher des alliés ». « Je ne veux pas donner à mes enfants du bœuf qui a grandit avec des accélérateurs de croissances. Ce n’est pas possible », a-t-il insisté.
Contexte
« Acte 2 » de la colère agricole
Moins d’un an après un ample mouvement de colère dans les campagnes, les syndicats agricoles appellent à nouveau leurs troupes à manifester mais en ordre dispersé, à l’approche de leurs élections professionnelles qui se tiennent en janvier.
En cas de « blocage durable », il y aura une « tolérance zéro », a mis en garde hier le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.