La course démarre sur le parking de la compagnie, en périphérie de Shanghai. La voiture arrive. Toute seule, donc. Avec sa drôle de tourelle sur le toit, elle ressemble un peu à ces véhicules qui, à Paris, surveillent (et sanctionnent, le cas échéant) le stationnement de voirie. La voiture en question est un concentré de technologie, elle regorge de caméras, de lidars ( « comme un radar, mais avec de la lumière au lieu des ondes radio », résume un ingénieur), et autres capteurs. Les passagers s’installent à bord et bouclent leurs ceintures en vérifiant qu’elles sont bien attachées.