Cibler des entreprises car elles ont emballé en vert des produits qui ne le sont pas, la pratique est courante parmi les associations anti-greenwashing. Mais au cœur du mois d’août, la Répression des fraudes a voulu marquer les esprits en pointant nommément du doigt sur son site Internet pour pratique trompeuse une entreprise de literie qui vantait le caractère « écologique » de ses matelas.
« Ce recours au name and shame (exposer au grand public les mauvaises pratiques d’une société) est une révolution car c’est un avertissement très fort envoyé aux acteurs économiques qui formulent des allégations environnementales, observe Arnaud Gossement. Le message de l’État est clair : vous devez prouver que ce vous avancez est vrai sinon gare à leur réputation. »