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DIRECT. Nouveau gouvernement : Michel Barnier assure que les ministres seront nommés « la semaine prochaine »


13:13

Pour Michel Barnier, la difficile quête des ministres de gauche

En pleine réflexion sur la composition de son futur gouvernement, Michel Barnier a eu des contacts avec « plusieurs personnalités de gauche », selon Matignon… mais ils n’ont débouché sur rien de concret. 

Ils sont déjà nombreux à avoir décliné sans même avoir toujours reçu une offre : de Bernard Cazeneuve (à qui un ministère d’État avait été offert en compensation) à Raphaël Glucksmann en passant par Laurence Tubiana, les députés PS Jérôme Guedj et Philippe Brun, ou encore les maires socialistes Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol… À lire notre article sur le sujet.

12:59

« On n’a pas envie d’avoir les idées de M. Retailleau à l’Intérieur », estime un élu macroniste

Interrogé sur BFMTV, le député macroniste de Moselle, Ludovic Mendes, s’interroge sur la ligne de Michel Barnier à Matignon. « Si on a un négociateur du Brexit, on a quelqu’un qui est capable de parler à la droite et à la gauche, si on a un représentant des LR, il va parler à sa famille politique », juge-t-il. Au passage, l’élu de la majorité affiche ses réticences quant à l’arrivée possible de « personnes plutôt proches des idées du RN ». Comme par exemple ? « On n’a pas envie d’avoir les idées de M. Retailleau à l’Intérieur », indique-t-il. 

12:41

Le gouvernement sera prêt « la semaine prochaine », assure Michel Barnier

« La semaine prochaine, on a un gouvernement », affirme le Premier ministre Michel Barnier depuis Reims, où il vient d’arriver pour rencontrer les députés Horizons qui y organisent leur rentrée parlementaire. « On fera les choses méthodiquement et sérieusement, je reçois les présidents de groupe », ajoute-t-il.

12:39

François Rebsamen écarte toute entrée dans un gouvernement « sous la menace du Front national »

L’ancien socialiste François Rebsamen, proche d’Emmanuel Macron, semble désormais prendre ses distances avec le choix du chef de l’Etat de nommer Michel Barnier, en refusant toute entrée dans ce gouvernement. « Je ne veux pas être ministre sous la menace du Front National (l’ancien nom du RN), c’est clair », affirme-t-il à France Bleu, interrogé à l’occasion des commémorations des 80 ans de la Libération de Dijon.

12:27

Michel Barnier attendu ce midi à Reims par les députés Horizons, qui font leur rentrée

Les députés Horizons devraient confirmer ce mercredi, à l’occasion de leur rentrée parlementaire à Reims, son souhait de participer au gouvernement de Michel Barnier, qui doit les rejoindre en ce moment, à l’heure du déjeuner.

12:11

« Derrière Michel Barnier, il y a Emmanuel Macron », fustige François Ruffin

Quant à la nomination de Michel Barnier, « c’est un bidouillage pour maintenir l’ordre économique en place. La nouveauté, c’est la complicité de Mme Le Pen », accuse François Ruffin dans Le Nouvel Obs. « Il n’y a aucun suspense : derrière Michel Barnier, il y a Emmanuel Macron », poursuit le député de la Somme , estimant que les « marges de manœuvre » qui restent à la gauche « seront limitées, notamment sur la fiscalité ». 

12:10

Pour François Ruffin, LFI est « détesté par les trois quarts des habitants »

Autre député en rupture avec LFI, François Ruffin appelle lui aussi la gauche à élargir son socle électoral, reprochant à Jean-Luc Mélenchon d’avoir, depuis la présidentielle de 2022, « mis(é) tout sur la jeunesse et les quartiers populaires, délaiss(é) le reste ». « C’est un désaccord électoral et moral qui s’est creusé depuis 2022 (…). Comment être majoritaire en étant si bas chez les retraités, les employés-­ouvriers, ceux de la France périurbaine ou rurale ? Quand bien même, par miracle, nous l’emporterions, comment transformer en profondeur la société en étant rejetés, détestés par les trois quarts des habitants ? », s’interroge-t-il dans Le Nouvel Obs, des propos tenus aussi sur BFMTV et RMC ce mercredi matin.

11:56

Clémentine Autain exhorte la gauche à « se faire aimer dans d’autres parties de l’électorat »

La députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, co-créatrice du mouvement L’Après suite à sa rupture avec LFI, appelle la gauche à élargir sa base : « pour l’emporter, il faut aussi se faire aimer dans d’autres parties de l’électorat », plaide-t-elle dans un entretien à Libération. Et d’égrener : « Il y a des trous béants dans certains territoires, notamment les sous-préfectures, beaucoup à reconquérir chez les ouvriers et employés, du boulot pour convaincre les personnes âgées ».

Elle lance aussi un appel à rester unis à gauche. « Tous ceux qui voudront détruire l’union seront des acteurs de la défaite », estime la députée, plaidant pour « préparer à une candidature unique » à la prochaine présidentielle. Quant à Michel Barnier, sa nomination est un « immense hold-up », estime-t-elle, « révoltée », accusant Emmanuel Macron de « pactise(r) » avec Marine Le Pen. 

11:32

Bruno Le Maire quitte Bercy avec un discours de remerciements, devant ses équipes et des proches

Bruno Le Maire fait ses au revoir à Bercy : le ministre démissionnaire de l’Économie officialise ce mercredi son départ du gouvernement dans un discours de remerciements qu’il a transmis à franceinfo. « Il avait dit, après les législatives, que nous avions perdu et qu’il partait », a rappelé son conseiller auprès de la chaîne. Celui qui a passé plus de sept ans en poste avait prévu un discours à 11 heures, auquel étaient invités les parlementaires macronistes, les conseillers des cabinets de l’ensemble du précédent gouvernement de Gabriel Attal, les agents du ministère mais aussi des chefs d’entreprises ou encore des élus proches, selon La Tribune. L’occasion de faire le point sur son bilan, malgré un déficit creusé et une lourde dette.

11:05

Edouard Philippe invité sur BFMTV ce mercredi soir

Le patron de Horizons Edouard Philippe sera l’invité de BFMTV ce mercredi à 19 heures, annonce la chaîne. Les 33 députés du groupe de son parti se retrouvent à Reims ce mercredi, où ils accueilleront Michel Barnier avec qui ils auront un temps d’échange.

10:52

Edouard Philippe n’a « aucun souhait d’une présidentielle anticipée », mais reste « prudent », avance Christophe Béchu

Sur Radio J, Christophe Béchu balaie aussi les critiques qui ont visé l’ex-Premier ministre Edouard Philippe qui est candidat depuis peu à la prochaine présidentielle, y compris si elle était « anticipée », accusé de capitaliser sur une éventuelle démission d’Emmanuel Macron. « Il n’y a aucun souhait d’une présidentielle anticipée. Nous avons des institutions, un calendrier, un président élu pour cinq ans », assure-t-il. En revanche, le maire du Havre « ne serait pas responsable de ne pas se préparer à toutes les hypothèses, (…) ce n’est pas du machiavélisme, juste de la prudence et (dans) l’intérêt du pays », lance le ministre démissionnaire de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.

10:47

« Horizons a vocation à soutenir l’action du Premier ministre », assure Christophe Béchu

Alors que Michel Barnier s’apprête à rencontrer les députés Horizons ce mercredi à Reims, lors de la rentrée politique du parti d’Edouard Philippe à Reims, « ce sera un moment d’échange par rapport à sa ligne, ses priorités », avance sur Radio J le ministre démissionnaire de la Transition écologique Christophe Béchu, secrétaire général de la formation politique. 

« C’est utile et précieux pour Horizons, qui a vocation à soutenir l’action du Premier ministre. Horizons a une obsession : que notre pays réussisse, et qu’on ne se retrouve pas dans trois ans (…) avec un Mélenchon – Le Pen dans une élection présidentielle », insiste-t-il, assurant vouloir « la réussite » du gouvernement.

10:20

« La logique veut que nous participions au gouvernement », plaide Annie Genevard

« La logique veut que nous ayons des ministres auprès » de Michel Barnier, estime aussi sur Sud Radio la députée LR Annie Genevard. « Nous sommes animés du souhait de le soutenir, l’aider », « il faut le faire sur des bases claires, c’est ce qui est en train de se discuter avec le Premier ministre », poursuit-elle. « La logique veut que nous participions au gouvernement », insiste encore la Secrétaire générale de LR, estimant que dans le cas contraire, cela « n’aurait aucun sens ». 

Michel Barnier « a toujours été fidèle à sa famille politique », « il sera attentif à nos propositions », poursuit-elle. Selon elle, « il connaît parfaitement les termes du pacte législatif » conclu entre LR et la macronie, qui comprend des « lignes rouges ». 

10:12

Annie Genevard accepterait « certainement » le ministère de l’Éducation nationale si la proposition lui était faite

La députée LR du Doubs Annie Genevard assure sur Sud Radio qu’elle accepterait « certainement », avec « enthousiasme et gravité », le poste de ministre de l’Éducation nationale si on le lui proposait. « J’ai beaucoup travaillé sur ces questions, je pense que l’école est un enjeu majeur », « ce sont des sujets que je crois connaître et j’y apporterais évidemment toute ma contribution le cas échéant », lance-t-elle, précisant toutefois ne pas avoir reçu de proposition formelle. « C’est le Premier ministre qui décide », appuie la Secrétaire générale de LR. 

10:02

« À vouloir 100% de quelque chose, on s’est retrouvé avec 100% de rien » : Karim Bouamrane s’en prend à la stratégie du PS

Pour Karim Bouamrane, qui défend « l’apaisement et le compromis », la gauche porte une responsabilité dans l’échec d’une candidature issue de ses rangs à Matignon. « La faute est collective », déclare le maire PS de Saint-Ouen sur franceinfo. 

« D’emblée, avoir revendiqué de façon tactique et dogmatique le fameux le programme, rien que le programme, à vouloir 100% de quelque chose, on s’est retrouvé avec 100% de rien. Malheureusement, la réalité nous rattrape », regrette-t-il, lançant un « appel à la responsabilité collective de la gauche », pour ne « pas reproduire les mêmes erreurs ». En revanche, il s’aligne sur la position du NFP de voter la censure dès le discours de politique générale de Michel Barnier.

09:59

« Ce serait de la compromission » : Karim Bouamrane annonce avoir été « contacté » pour rejoindre le gouvernement et avoir « décliné »

Un temps pressenti pur Matignon, le maire PS de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Karim Bouamrane « garde la tête froide » après ce coup de projecteur, qui a représenté « une reconnaissance des 30 dernières années de travail ». « Malheureusement, la suite a été incompréhensible, m’a mis en colère », fustige-t-il sur franceinfo, voyant en Michel Barnier « un Premier ministre de droite, validé, entériné par le Rassemblement national », et même « sous tutelle » du parti d’extrême droite. 

Il refuse donc de rejoindre ce gouvernement dont il fait le pari qu’il « ne tiendra pas » : « pas moi, c’est certain, on m’a contacté et j’ai décliné », affirme-t-il. « Pour moi ce serait de la compromission », « je suis sans aucune ambiguïté là-dessus », insiste l’élu, assurant qu’il ne fera « jamais, jamais d’alliance tacite avec le RN, je le combattrai jusqu’à mon dernier souffle ». 

09:20

« La gauche a une responsabilité » dans l’échec de la piste Bernard Cazeneuve, fustige Jean-Pierre Raffarin

Pour Jean-Pierre Raffarin, la gauche a participé à l’échec de la candidature de l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve à Matignon. « Si la gauche avait vraiment voulu exercer, elle n’aurait pas condamné monsieur Cazeneuve. (…) La gauche a une responsabilité dans le fait qu’il n’y ait pas un Premier ministre de gauche », fustige l’ancien chef de gouvernement sur LCI. 

Il assure aussi que « pratiquement deux tiers » des électeurs « pensent à droite ». « Ils sont largement majoritaires dans le pays », estime-t-il, soulignant que les électeurs du RN « se pensent à droite », même s’il plaide pour une « frontière » avec le parti d’extrême droite.

09:10

Michel Barnier est « libre » et « le restera »

Michel Barnier « est libre, il le restera », assure sur LCI l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, qui connaît très bien le nouveau locataire de Matignon, décrit comme « quelqu’un qui a du caractère », « bien élevé, mais déterminé », qui a « tout pour réussir ». « Il connaît parfaitement la Ve République, il sait quelles sont ses responsabilités, il mettra les frontières qu’il faut mettre », assure-t-il.

« Il a la volonté de composer un gouvernement à sa main », « de manière indépendante », qui correspond à « l’espace politique qui est le sien » sur un spectre allant « des sociaux-démocrates à la droite républicaine », souligne Jean-Pierre Raffarin. « Ce ne sera pas un gouvernement LR, il y aura des LR dedans mais naturellement des Horizons, des Renaissance », anticipe-t-il. 

08:51

François Ruffin reproche à LFI de ne pas « parler aux classes populaires en entier »

Sur BFMTV-RMC, François Ruffin revient sur sa rupture avec LFI, estimant que la direction du parti a imposé une campagne différenciée entre « les quartiers » et les « pavillons » lors des élections de 2022. « Je veux rassembler », « c’est l’honneur de la gauche, son devoir, de parler aux classes populaires en entier et pas à moitié », assure le député de la Somme, appelant à « additionner » les messages à direction des « campagnes » et des « quartiers » populaires. Il pointe « un choix qui nous sépare depuis deux ans : parler au pays en entier, pas à moitié », insiste celui qui sort un livre évoquant notamment ce sujet, « Itinéraire, ma France en entier, pas à moitié ». 

Reprochant à Jean-Luc Mélenchon un « choix de l’abandon » des « terres qui votent pour le RN », il fustige aussi une « peur » au sein de LFI, estimant qu’il n’y a « pas de place pour débattre, échanger, se contredire ». 

08:36

François Ruffin votera lui aussi une motion de censure contre le gouvernement Barnier

« Je voterai une motion de censure », assure sur BFMTV et RMC François Ruffin, député Picardie Debout de la Somme, qui ne siège désormais plus avec les Insoumis, faisant part de « fatigue, inquiétude, dégoût » après les tractations des dernières semaines, un « triste cirque » à ses yeux. 

« Il y a une crise fiscale en cours », le ministre démissionnaire de l’Économie Bruno Le Maire « a creusé les déficits comme jamais, à la pelleteuse », poursuit-il, demandant une « remise à plat » du système fiscal, qui pose actuellement un « énorme souci » d’après lui. « Ce qui réunit les gens » rassemblés derrière Michel Barnier et Emmanuel Macron, « c’est Touchez pas au grisbi », ironise-t-il.

08:25

Michel Barnier « n’a certainement pas besoin de profils comme Olivier Faure », estime Karl Olive

« Le Premier ministre n’a certainement pas besoin de profils comme Olivier Faure », s’irrite sur Cnews/Europe 1 le député macroniste des Yvelines Karl Olive. Le numéro 1 du PS « refuse d’aller discuter avec le Premier ministre », « c’est formidable, après avoir taillé en pièces Bernard Cazeneuve, qui eut été lui aussi un profil très intéressant », tance l’ex-maire de Poissy. D’ailleurs, « dans un nouveau gouvernement, il faut qu’il y ait plusieurs sensibilités », et pas uniquement celles « de l’ancienne majorité », plaide-t-il. 

08:14

« La marque des Républicains est dépassée » : Eric Ciotti appelle à la « refondation » du parti

Sur TF1 toujours, Eric Ciotti défend toujours son alliance avec le RN, « durable » et « porteuse d’espoir et d’alternance », selon lui, et assure que sa stratégie aboutit à « différer la victoire », « elle va arriver et nous la préparons ». Toujours président de LR, le fondateur du parti l’Union des droites pour la République assure qu’il ne souhaite pas rester à la tête de deux formations politiques en parallèle, sans annoncer sa démission de LR – « je le dirai aux militants », glisse-t-il. « Je souhaite que LR se transforme (…) J’appelle les militants à me rejoindre à l’UDR, la vraie formation de droite. J’appelle à la refondation, la marque des Républicains est dépassée », insiste-t-il.

08:08

Un « radeau de la Méduse » : Eric Ciotti prédit un « nouveau gouvernement de mesurettes, d’impuissance »

Invité sur TF1, Eric Ciotti, le président du groupe À droite à l’Assemblée nationale, se dit « très sceptique » sur le gouvernement à venir. Il estime notamment que si le cadre LR Laurent Wauquiez, venu de la même famille politique, entre dans cet exécutif, « il fera le contraire de ce qu’il avait dit ». Il fustige plus largement « cette alliance qui n’a pas osé dire son nom entre la macronie et une partie des Républicains », y voyant même « une approche qui nous privera de la possibilité de gagner la présidentielle ». 

« Je souhaite de la réussite à ceux qui vont y aller », mais dans ce « radeau de la Méduse », « leurs poings et leurs mains vont être liées », poursuit le fondateur du parti l’Union des droites pour la République. « Il ne se passera rien. Ça sera un nouveau gouvernement de mesurettes, d’impuissance, d’immobilisme parce qu’il n’y a pas de majorité », anticipe-t-il, assumant quant à lui son alliance avec le RN et appelant à « installer une politique de droite », pour « qu’on arrête avec l’eau tiède ».

07:54

« Pas le moment de chercher des coupables » sur l’échec de la piste Cazeneuve à Matignon, évacue Carole Delga

L’hypothèse Bernard Cazeneuve à Matignon a été écartée par Emmanuel Macron, cette « responsabilité revient au président », estime Carole Delga, qui soutenait toutefois au sein du PS un « affichage très clair » à cette candidature. « Je regrette que la direction de mon parti n’ait pas voulu afficher (ce) soutien », poursuit-elle sur France 2 mais « vu l’état de la France, ce n’est pas le moment de chercher des coupables », évacue-t-elle, déplorant des « guerres et positions de jeu d’appareils ».

« Je demande au PS d’avoir une position claire, de savoir s’ils veulent changer la vie des gens ou se fermer sur des logiques d’union d’appareils politiques », regrette-t-elle malgré tout, accusant le leader de LFI « Jean-Luc Mélenchon et d’autres de soutenir des terroristes », ceux du « Hamas » comme l’a fait selon elle l’eurodéputée LFI Rima Hassan.

07:51

Carole Delga « voterai(t) une motion de censure » si elle était députée mais garde une « volonté de dialogue »

« Si j’étais députée, je voterais une motion de censure par rapport au choix du président de la République, il ne respecte pas le vote des Français », qui ont exprimé leur refus d’une « continuité » du gouvernement d’Emmanuel Macron, insiste sur France 2 la socialiste Carole Delga. 

Pour autant, elle s’oppose à la ligne d’Olivier Faure et Boris Vallaud, qui refusent de se rendre à Matignon pour échanger avec Michel Barnier. Le président des sénateurs socialistes ira « discuter », assure-t-elle : « il vaut mieux toujours avoir la volonté de dialogue » et d’apporter « des solutions », plaide-t-elle. « Il est nécessaire d’être dans une discussion respectueuse », insiste la présidente de la région Occitanie.

07:47

« Je ne participerai pas à un gouvernement de droite soutenu par l’extrême droite », assure Carole Delga

Carole Delga a échangé avec Michel Barnier « en tant que présidente de région », explique sur France 2 la présidente PS du conseil régional d’Occitanie. Sans pour autant espérer une place au sein du nouvel exécutif : elle avait rencontré Emmanuel Macron dix jours plus tôt, et lui comme le nouveau chef du gouvernement « savent très bien que je souhaitais que ce soit un Premier ministre de gauche, conformément au vote des Français », poursuit-elle. 

« Donc je ne participerai pas à un gouvernement qui ne respecte pas » ce vote, insiste-t-elle, fustigeant un « irrespect » de ce scrutin par Emmanuel Macron. « Non, je ne participerai pas à un gouvernement de droite soutenu par l’extrême droite », martèle la socialiste, estimant par ailleurs que le gouvernement n’en fera pas assez en matière sociale et environnementale. 

07:34

« Travaillons ensemble » : l’appel de Michel Barnier aux députés macronistes

De leur côté, les parlementaires macronistes d’Ensemble pour la République poursuivent ce mercredi leur rentrée à Rosny-sur-Seine, dans les Yvelines. Les 97 députés du groupe et leur nouveau président Gabriel Attal, l’ex-Premier ministre, avaient accueilli la veille Michel Barnier. « J’ai besoin de vous et le président de la République a besoin de vous », a lancé le nouveau locataire de Matignon. Son prédécesseur a lui estimé devant ses troupes que « notre premier devoir » est « de tout faire pour que ça marche », tout en affirmant que « pas une majorité ne peut s’écrire sans nous ».

« Travaillons ensemble, avec exigence », a insisté dans la soirée sur son compte X Michel Barnier, promettant à nouveau « de l’écoute et du respect », tandis que les marcheurs, eux, semblent chercher sur quel pied danser.

07:19

Le point sur les matinales

Le marathon des matinales va bientôt commencer, voilà les invités politiques des chaînes de radio et de télévision : 

  • France 2 – 07h40 – Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie
  • TF1 – 7h40 – Éric Ciotti, président du groupe À droite à l’Assemblée nationale, fondateur du parti l’Union des droites pour la République
  • Radio J – 7h45 – Christophe Béchu, ministre démissionnaire de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires
  • Public Sénat – 8h – Hervé Marseille, sénateur des Hauts-de-Seine, président du groupe Union Centriste au Sénat et président de l’UDI
  • CNews/Europe 1 – 8h10 – Karl Olive, député Ensemble pour la République
  • LCI – 08h30 – Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre 
  • Sud Radio – 8h30 – Annie Genevard, députée du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée Nationale et Secrétaire générale des Républicains
  • BFMTV/RMC – 8h30 – François Ruffin, député Debout Picardie de la Somme 

07:17

Pour Ciotti, toute hausse des impôts est « une ligne insupportable »

Éric Ciotti, président contesté du parti Les Républicains après son alliance avec le Rassemblement national, a déclaré mardi que toute « augmentation des impôts » était pour lui « une ligne insupportable », sans aller jusqu’à promettre la censure au gouvernement Barnier s’il devait la franchir.

07:12

Quel programme pour Michel Barnier aujourd’hui ?

Michel Barnier doit rencontrer ce mercredi à Reims les 33 députés du groupe Horizons, le parti d’Édouard Philippe, et les 36 du MoDem, le parti de François Bayrou, à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne). Il pourrait ensuite se rendre aux journées parlementaires de sa famille politique en fin de semaine à Aix-les-Bains.

07:12

« Il s’agit d’un nouveau gouvernement, pas d’un remaniement »

Le Premier ministre a promis, selon des participants à la réunion, de respecter « toutes les sensibilités » au sein du groupe Renaissance rebaptisé EPR, placé dans une situation inextricable et inédite: battu aux législatives, il doit soutenir le Premier ministre choisi par Emmanuel Macron, issu de la droite et des Républicains (LR).

07:04

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce direct dédié à l’actualité politique. Michel Barnier poursuit les consultations afin de composer un gouvernement.

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