DIRECT. Gouvernement Barnier : Gabriel Attal va demander des garanties sur « la PMA, le droit à l’IVG, les droits LGBT »

Alors que trois membres du MoDem font partie du nouveau gouvernement, François Bayrou, le président de ce mouvement a convié Bernard Cazeneuve aux universités de rentrée. L’ancien Premier ministre de François Hollande avait été reçu par Emmanuel Macron avait été reçu à l’Élysée, trois jours avant le choix présidentiel de nommer Michel Barnier..

La leader de la CGT, Sophie Binet, espère que la nouvelle ministre du Travail va « enterrer définitivement » la réforme de l’assurance chômage, mais s’interroge sur la « marge de manœuvre » dont bénéficiera Astrid Panosyan-Bouvet.

« Elle (Astrid Panosyan-Bouvet) s’était positionnée contre la réforme de l’assurance chômage, donc j’espère qu’elle va être constante avec ses positions et qu’elle va faire en sorte de l’enterrer définitivement », a plaidé dimanche la numéro un de la CGT interrogée sur BFMTV.

La nouvelle ministre, qui était membre de la commission des Affaires sociales et co-présidente du groupe d’études sur l’économie sociale et solidaire, avait plaidé au printemps que l’urgence n’était pas de réformer l’assurance chômage mais « de rendre attractifs les métiers qui ne le sont pas ».

La réforme de l’assurance chômage, voulue par l’ex-Premier ministre Gabriel Attal et durcissant les conditions d’accès et les règles d’indemnisation, a été suspendue au soir du premier tour des législatives, fin juin. Les règles actuellement en vigueur ont été prolongées deux fois et arrivent à échéance le 31 octobre.

Le groupe macroniste à l’Assemblée restera « fidèle à ses valeurs et libre dans ses prises de position », a fait savoir Gabriel Attal, le chef de file des députés Ensemble pour la République, lors d’une réunion avec ses troupes.

L’ancien Premier ministre va également demander à son successeur, Michel Barnier, des garanties sur « la PMA, le droit à l’IVG, les droits LGBT », a-t-il indiqué, faisant état de « désaccords de fond avec certaines personnalités qui ont intégré le gouvernement », selon des participants à la réunion. En cause notamment, l’arrivée au ministère de l’Intérieur du LR Bruno Retailleau, au profil très conservateur sur les sujets de société et très ferme sur l’immigration.

L’entrée au gouvernement de la sénatrice Les Républicains Laurence Garnier, opposée au mariage homosexuel et à la constitutionnalisation de l’IVG, fait aussi grincer des dents, tout comme celle du LR Patrick Hetzel à l’Enseignement supérieur.

Pour l’ancien Commissaire européen, Thierry Breton, Emmanuel Macron « a eu raison » de nommer Michel Barnier plutôt que Lucie Castets. Selon lui, la coalition qu’il mène « est plus solide » que celle représentée par le Nouveau Front populaire, a-t-il expliqué sur France Inter.

Les professionnels du transport ont salué dimanche « les compétences » de leur nouveau ministre, François Durovray, tout en mettant en garde contre le manque de moyens pour mener à bien la transition énergétique et défendre la compétitivité de l’industrie française.

« Ses compétences et sa connaissance du transport public, et plus largement de la mobilité, constituent indéniablement un atout pour notre secteur », souligne le Groupement responsable des autorités organisatrices de transport Gart, qui fédère les collectivités locales organisant les transports publics en France, dans un communiqué.

Président du conseil départemental de l’Essonne depuis 2015, François Durovray (Les Républicains) siégeait jusqu’à présent au conseil d’administration du Gart où il a exercé « les fonctions sensibles » de vice-président délégué à la coopération internationale, remarque l’organisme.

« Mais, nous l’avons constaté avec ses prédécesseurs, volonté et vision ne suffisent pas toujours à un ministre pour faire prévaloir ses choix (…) . Et de moyens, il va en être vite question dans les jours qui viennent, tant le ministre aura fort à faire pour obtenir, dans le cadre de la préparation du budget 2025, les financements à la hauteur des enjeux », ajoute le Gart.

« Tous ceux qui compliquent la tâche de Barnier seront jugés sévèrement, puisqu’il n’y a pas d’autre solution », a indiqué Jean Pierre Raffarin, ancien Premier Ministre, dans le Grand Jury sur RTL, ce matin. L’ancien Premier ministre a par ailleurs affirmé que la France s’est selon lui « radicalisée ». Dans ce nouveau gouvernement, « vous avez du RPR, de l’UDF, des radicaux… Il y a dix ans, on aurait dit entre guillemets C‘est un gouvernement normal. » Selon lui, Retailleau pourrait être considéré comme un modéré par rapport à Monsieur Pasqua ».

La cérémonie de passation de pouvoirs entre l’ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti et Didier Migaud, se déroulera demain à 9h à la Chancellerie, indique son équipe.

La passation de pouvoirs entre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et son successeur, Bruno Retailleau, aura lieu ce lundi à 10h30 à Beauvau, a fait savoir son équipe dans un communiqué de presse. 

Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il choisi de former un gouvernement avec la droite plutôt que la gauche ? Pour Olivier Faure, interrogé sur France 3, le président « a fait un choix pour préserver son propre bilan. Il a préféré une solution avec les LR qui lui permettent de préserver la réforme des retraites. Il a choisi des gens qui partagent le même point de vue sur les retraites, les questions migratoires, la politique fiscale. Il a fait un choix politique ».

Et si Michel Barnier tombait ? Lucie Castets, candidate désignée par le Nouveau front populaire pour Matignon, pourrait-elle toujours être en lice ? « Lucie Castets a dit qu’elle restait disponible, même si elle ne fait pas de sa personne un absolu. Elle n’est pas comme beaucoup d’autres dans une bataille d’ego et reste une très bonne candidate pour Matignon », a assuré le Premier secrétaire du PS sur France 3. 

Et si Emmanuel Macron se tournait vers Bernard Cazeneuve ? « On n’a jamais dit non, ce que nous voulons ce n’est pas de répondre à la question de qui, mais pour quoi faire ? Je jugerai quel que ce soit le pedigree, que ce soit un homme ou une femme de gauche qui soit nommé par le chef de l’Etat, ce que je veux c’est qu’elle vienne en ayant quelques convictions assurées par exemple faire en sorte que la réforme des retraites soit abrogée », a insisté Olivier Faure.  

« Il y aura une motion de censure qui sera votée par l’ensemble du Nouveau front populaire », annonce le Premier secrétaire du PS sur France 3. De qui émanera le texte ? « Ce sera un texte qui sera vraisemblablement commun et qui sera défendu par les Socialistes, c’est l’accord que nous avons entre nous », a précisé Olivier Faure, alors que LFI a été le premier a annoncé cette motion. « La question c’est de savoir si nous sommes capables de dire ensemble que nous censurons un gouvernement qui est en réalité l’expression d’un déni démocratique qui n’a jamais été vu nulle part en Europe. 

Néanmoins, Olivier Faura a conscience que cette motion de censure est « probablement vouée à l’échec » puisque, selon lui, Marine Le Pen a « décidé de donner son onction au gouvernement Barnier ». Toutefois cela permettre de voir « ce jour-là qui est dans l’opposition et qui est dans la majorité », pense le député socialiste.

Sur le plateau de France 3, le Premier secrétaire du PS accuse Michel Barnier d’être « sous la tutelle de l’extrême droite ». « Les trois ministres que Marine Le Pen ne voulaient pas voir dans le gouvernement ne le sont pas. Derrière, ils (les membres de l’exécutif) ont besoin des voix de l’extrême droit pour ne pas être censurés. Ils vont maintenant faire des pas en sa direction », alerte Olivier Faure, qui tient à rappeler que Michel Barnier « que l’on présente aujourd’hui comme un modéré » a été « très dur », notamment sur les questions de l’immigration. 

« Ce gouvernement est le plus à droite de la Ve (République). On a des femmes, des hommes qui ont accepté le rapprochement idéologique avec le RN. (…) Vous avez là une droite réactionnaire qui a pris le pouvoir », fustige sur France le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. Ce dernier assure que le débat de censure aura lieu dans la foulée du discours de politique générale du Premier ministre, prévue le 1er octobre. « Comment peut-on accepter ce qui est en réalité un coup de force du chef de l’Etat, qui a considéré qu’il n’avait pas à tenir compte de la démocratie et du vote des Français et des Françaises », dénonce le député socialiste, accusant le président d’avoir « détourné le sens » du vote des électeurs. 

Alors que le nouveau gouvernement est sous l’épée de la censure, l’eurodéputé proche d’Emmanuel Macron dit qu’il ne « souhaite pas » que ce gouvernement échoue. « Je ne le pense pas parce qu’en vérité, regardez les forces en présence à l’Assemblée nationale, il n’y en a aucune dont l’intérêt serait de faire tomber le gouvernement immédiatement », estime Bernard Guetta sur France 3. « La gauche le dit, mais en réalité elle n’a pas les moyens seule de faire tomber ce gouvernement ».

Rejettant l’idée de « hold up politique » de la part d’Emmanuel Macron, l’eurodéputé du groupe Renew pense que la « grande erreur » vient de la gauche, qui « aurait dû au lendemain des élections législatives entreprendre de constituer une coalition dont elle aurait pris la tête, il n’y aurait pas eu ce déni démocratique. À qui revient la faute ? Pas au président ni à la droite, mais à la gauche », insiste-t-il. 

Bernard Guetta, député Européen du groupe Renew et proche d’Emmanuel Macron, dit sur France 3 avoir « beaucoup d’estime » pour Michel Barnier, qu’il pense être « un bon Premier ministre » et souhaite le voir « réussir ». Néanmoins, l’eurodéputé dit aussi avoir « deux chagrins ». « Ce gouvernement, qui est fondamentalement de droite et de droite signe la fin du gauche et de la droite, ce qui était un élément essentiel au macronisme », a-t-il déploré. Son deuxième regret est « de voir à quel point la gauche s’est mal débrouillée ». « J’avais espéré qu’au lendemain élections législatives, la gauche qui est arrivée en tête mais qui n’a pas eu la majorité absolue tende la main, cherche à conclure des alliances avec autres forces politiques afin de constituer une coalition dont elle aurait pris la tête, je pense que ça aurait été sain », a déclaré celui qui se dit issu du « centre gauche, de la sociale démocratie ». 

« On a l’impression que le critère pour être au gouvernement, c’est d’avoir perdu les élections », tacle sur BFMTV la députée LFI de Seine-Saint-Denis. Reprenant les mots de Jean-Luc Mélenchon, « il va falloir se débarrasser au plus vite de ce gouvernement », a déclaré Aurélie Trouvé, estimant qu’il s’agit d’un « gouvernement de perdants ». « C’est grave pour la démocratie, les Français ont l’impression d’avoir l’exact opposé des résultats des élections », a-t-elle ajouté, estimant que Bruno Retailleau est « un copier-coller de l’extrême droite ». 

« Non, vous ne rêvez pas. Il n’y a ni ministre, ni ministre délégué, ni même secrétaire d’État en charge du handicap », a fustigé samedi soir sur le réseau social X Florian Deygas, membre et ancien vice-président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH). « Ainsi 12 millions de personnes ne méritent pas un ministère », s’indigne aussi le Collectif Handicaps. « Emmanuel Macron saluait l’élan créé par les Jeux paralympiques (…) Il aura été vite enterré », déplore encore le groupe d’associations nationales de personnes handicapées et de leurs familles.

Face aux réactions, Paul Christophe, le nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes a tenté de rassurer les acteurs du monde du handicap. « J’ai toujours eu à cœur de défendre les droits fondamentaux des personnes handicapées et une société plus inclusive. C’est pas demain que cela va changer ! », écrit-il sur X, promettent de s’y « engager désormais comme ministre ». 

Membre du MoDem et médecin allergologue, Geneviève Darrieussecq est la sixième ministre de la Santé en deux ans et demi. D’anciens praticiens entrés au gouvernement et plusieurs témoins nous disent en quoi un tel parcours peut servir… ou pas. Lire notre article. 

La députée Renaissance Anne Genetet est plutôt connue sur les questions de défense. Les syndicats enseignants tirent déjà à boulets rouges sur la nouvelle ministre, « une erreur de casting au regard des enjeux pour l’école » pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. En « colère », Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, déplore la nomination d’un « clone de Gabriel Attal pour continuer la politique engagée ».

Le retour de nombreuses têtes d’affiche dans l’hémicycle promet des séances animées au sein du Palais-Bourbon. Gabriel Attal, Laurent Wauquiez ou encore Gérald Darmanin, pour des raisons différentes, comptent bien faire entendre leur voix. Lire notre article

Les premiers pas officiels des 39 nouveaux ministres n’auront lieu que demain, lundi. Un petit déjeuner d’accueil se tiendra à 8 heures à Matignon avant les passations de pouvoir entre 10 heures et 13 heures.

Sur X (ex-Twitter), la porte-parole de Lutte Ouvrière a réagi au nouveau gouvernement : « Le très réactionnaire Retailleau à l’intérieur, deux clones de Macron à Bercy : un gouvernement de combat contre les classes populaires, et en particulier leur fraction immigrée ». Pour Nathalie Arthaud, le premier dossier de ce nouveau gouvernement est « l’austérité pour continuer à gaver le capital et les marchands d’armes », tout en dénonçant « le soutien du RN ». 

« Le gouvernement de Michel Barnier est un gouvernement fragile » et « brinquebalant », a estimé l’ancien président de la République, François Hollande, interrogé par France Bleu Limousin. 

Un gouvernement qu’il « faut censurer », selon l’ancien chef de l’Etat. « Une motion de censure socialiste me paraît la bonne solution pour avoir un maximum de parlementaires qui s’y retrouvent », a-t-il déclaré à nos confrères. 

Vingt femmes et dix-neuf hommes composent la nouvelle équipe gouvernementale du Premier ministre Michel Barnier. Pour autant aucune femme n’a été nommée à la tête d’un ministère dit « régalien » puisque ceux-ci sont occupés par Didier Migaud à la Justice, Bruno Retailleau à l’Intérieur, Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, Sébastien Lecornu aux Armées et Antoine Armand à l’Économie. Lire notre article

« Je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale ni celui du sous-investissement dans notre avenir économique et écologique. » Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, le jeune macroniste Antoine Armand, a estimé dans une interview au Journal du dimanche (JDD) qu’exclure « d’office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable » vu l’état des finances publiques. Il a aussi promis de « baisser la dépense publique ». 

L’élaboration du budget 2025, qui a déjà pris un retard inédit, est l’urgence numéro un dans un contexte très tendu. Signe de son importance, Michel Barnier a voulu garder un oeil sur ce dossier explosif en mettant sous sa tutelle directe le ministre macroniste des Comptes publics Laurent Saint-Martin.

« On présente comme ce gouvernement comme si c’était un gouvernement au lendemain d’une alternative électorale, c’est un gouvernement qui est là simplement en transition avec une minorité pour le soutenir », estime sur Europe 1 Hervé Morin, président du parti Les Centristes. 

« Personne n’a intérêt à démontrer, notamment Marine Le Pen, qu’elle est absolument irresponsable et qu’elle était en difficulté », pense par ailleurs l’ancien ministre. « La question qui se posera pour l’extrême droite, c’est quand Marine Le Pen estimera qu’elle est en situation de pouvoir aller devant les électeurs, elle appuiera sur le bouton du renversement du gouvernement », alerte encore Hervé Morin. 

La députée macroniste des Hauts-de-Seine, fidèle du président de la République et également proche de Gérald Darmanin, devient le visage du nouveau casting ministériel. « C’est une mission difficile dans un contexte extraordinaire. Je n’aurais peut-être pas toujours réponse à tout, mais je prendrai le risque de l’honnêteté », assure Maud Bergeon. Débuts en politique, ambitions… Lire notre article

Invité sur franceinfo, le vice-président du RN Sébastien Chenu estime qu’avec ce nouveau gouvernement « on est en plein » dans le macronisme, « c’est plutôt un remaniement qu’un nouveau gouvernement » et qu’il est « contradictoire avec le vote exprimé par les électeurs ». Le député du Nord rappelle que son parti avec prévenu qu’il « ne censurait pas d’emblée ce gouvernement Barnier ». « On va l’écouter d’abord, on va voir ce que Michel Barnier nous dit et en fonction du budget qui sera construit, nous nous réservons évidemment la possibilité de censurer », a-t-il prévenu. 

« C’est un gouvernement macroniste », dénonce sur RMC Laurent Jacobelli, porte-parole du RN, « plus que les hommes, ce sont les objectifs qui risquent d’être les mêmes. (…) C’est toujours Emmanuel Macron qui est aux affaires. On l’a chassé par la grande porte avec les élections. Il est revenu par la fenêtre ». Le député accuse le président d’avoir « semé le chaos pour se maintenir au pouvoir », appelant à une nouvelle dissolution « au plus vite ». 

Quant à la possibilité de déposer une motion de censure, « nous verrons bien. Il y aura un discours de politique générale, s’il ne va pas dans notre sens, nous censurons », prévient le porte-parole du RN, précisant que son parti sera « vigilant » sur le pouvoir d’achat français, la fiscalité, la sécurité et l’immigration.  

Soixante-sept jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, plus de deux semaines après la nomination de Michel Barnier à Matignon, une configuration inédite, baroque, propice à toutes les tensions, frôlant la crise de régime, une nouvelle équipe a enfin été nommée ce samedi 21 septembre, peu avant 20 heures. Notre récit et nos infos. 

Ministres de plein exercice

• 7 Ensemble pour la République (EPR)
• 3 Les Républicains (LR)
• 2 Divers droites (DVD)
• 2 MoDem
• 1 Divers gauches (DVG)
• 1 Horizons
• 1 LIOT

6 ministres auprès du PM

16 ministres délégués et secrétaires d’Etat 

• 5 LR
• 2 DVD
• 2 EPR
• 2 UDI
• 2 personnalités expertes
• 1 Horizons
• 1 MoDem
• 1 LIOT

La France insoumise a déjà annoncé qu’elle déposerait une motion de censure de ce gouvernement à l’Assemblée. Pour l’ancien président François Hollande, « en fonction de ce que Michel Barnier annoncera devant l’Assemblée nationale il y aura sûrement une censure à établir », a-t-il réagi sur TF1 samedi soir. Mais le désormais député estime qu’il faut que ce soit les socialistes qui présentent cette motion de censure, « avec ce souci de responsabilité, de crédibilité ». 

Peu importe d’où elle vienne, la gauche aura besoin des voix de l’extrême droite pour faire passer cette motion.

L’annonce du nouveau gouvernement de Michel Barnier a provoqué de vives réactions des oppositions samedi soir, de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) à Jordan Bardella (Rassemblement national). Les voici.

Ce direct sera consacré à l’annonce du nouveau gouvernement et ses conséquences.