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À Paris, les taxis se mobilisent à nouveau ce lundi, 500 chauffeurs attendus


Alors que les trains reprennent peu à peu du service ce lundi matin après une grève commencée jeudi soir, c’est au tour des taxis de faire entendre leurs revendications partout en France et notamment à Paris.

Les syndicats, comme l’Union nationale des taxis, ont appelé à une mobilisation nationale des professionnels ce lundi 19 février. La profession dénonce les tarifs établis par l’Assurance maladie sur le transport sanitaire et s’oppose à l’article 30 de la loi de financement de la Sécurité sociale 2024. Cette dernière prévoit notamment d’abaisser le remboursement du taxi ou de tout autre véhicule sanitaire à un malade qui refuserait de partager sa course vers des hôpitaux ou centres de soins avec un autre patient. Pour y parvenir, il est également prévu que soit créée une plate-forme qui centralisera les commandes de transports sanitaires.

Si le gouvernement considère que cette mesure vise à améliorer l’offre de transport et à réduire les coûts ainsi que l’empreinte environnementale, les taxis, eux, craignent qu’elle ne favorise les entreprises sanitaires comme les ambulances ainsi qu’une baisse de leur chiffre d’affaires.

Pas d’opération escargot attendue

Au mois de décembre et de janvier déjà, des opérations escargot avaient été organisées par les professionnels pour des raisons similaires. Cette fois-ci, les 500 taxis attendus à Paris, parmi lesquels ont compte des professionnels venus du reste de la France, n’ont pas pour objectif de bloquer les axes routiers, a assuré Mousshine Berrada, le président de l’Union nationale des taxis de Paris (UNT) sur BFMTV. Ils doivent converger à 10 heures ce lundi matin vers le ministère des Transports, dans le VIIe arrondissement de la capitale.

Toujours selon le président de l’UNT, les taxis ne manifestent pas pour demander une augmentation tarifaire « déjà validée et accordée par Bercy et la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) » mais seulement pour obtenir « le respect de la loi qui a été votée au Parlement pour ajuster un équilibre entre les taxis et la concurrence ».

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