On savait qu’il n’y avait plus, depuis longtemps, de pachydermes au Maroc. C’est donc bien le tour de force de la visite d’État d’Emmanuel Macron qui a commencé lundi 28 octobre à Rabat : réintroduire avec délicatesse un éléphant français au milieu de presque toutes les pièces devenues, trois jours durant, le théâtre de la réconciliation avec le royaume chérifien.
Car si ce n’était pas le sujet central du déplacement, la thématique de l’immigration est un point de tension important avec le pays dirigé par Mohammed VI depuis plusieurs années, et focalise aussi l’attention sur la scène intérieure en France.