12:59
« La parole de ces gens n’a strictement aucune valeur » : quelques voix critiques parmi les rangs RN
Depuis l’annonce de la première ébauche du gouvernement, quelques critiques montent aussi du côté du RN. Le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy ironise sur de précédentes déclarations de Bruno Retailleau, qui refusait lors de la présidentielle 2022 tout « accord » avec le macronisme. « La parole de ces gens n’a strictement aucune valeur », raille l’élu sur X.
« Finalement, on a re-voté mais pour qu’il n’y ait pas beaucoup de changement. Les LR étaient depuis 2022 la béquille d’Emmanuel Macron, et aujourd’hui ce sont les macronistes qui deviennent la béquille des LR. On verra tout ce que ceci donnera », avance aussi sur Sud Radio sa collègue élue de Gironde Edwige Diaz. « Si jamais il s’aventurait à proposer des mesures (…) qui ne correspondent pas à nos attentes, nous ne nous interdisons pas de censurer ce gouvernement », insiste-t-elle.
« Vous reprendrez bien un peu de ce plat avarié ? », avait aussi raillé sur X le député Sébastien Chenu jeudi soir.
12:21
« La vieille France » : un député macroniste dit « NON » à Laurence Garnier et Bruno Retailleau
Il n’y a pas que du côté du MoDem que la perspective de voir les LR Bruno Retailleau et Laurence Garnier rejoindre le gouvernement suscite les crispations. « Après tout le travail que nous avons accompli sur le plan sociétal, Laurence Garnier et Bruno Retailleau au gouvernement, c’est NON ! », assène sur X le député de Moselle Ensemble Ludovic Mendes.
« Mettre Laurence Garnier et Bruno Retailleau au gouvernement, ce serait faire un énorme pas en arrière sur tous les progrès que nous avons accomplis jusqu’à présent », fustige encore l’élu dans un autre message, en légende d’un autre extrait de son passage sur BFMTV, dans lequel il y voit l’incarnation d’une « vieille droite française ». « C’est la vieille France, dans la manière dont on parle des sujets sociétaux », insiste-t-il.
12:21
Pas d’annonce du nouveau gouvernement aujourd’hui, indique Matignon
Le gouvernement de Michel Barnier ne sera pas annoncé ce vendredi, de « derniers ajustements » sont en cours, annoncent ses services.
12:06
Réunion de crise des députés du MoDem, « à 80% contre la participation » au gouvernement
La première esquisse du nouveau gouvernement fait des remous parmi les rangs du MoDem : une réunion de crise des 33 députés du groupe a lieu actuellement à l’Assemblée, a appris Le Parisien. Depuis jeudi soir, les pistes de Bruno Retailleau à l’Intérieur et Laurence Garnier aux Familles, tous deux issus de LR, ont en particulier suscité des critiques, leurs positions étant jugées trop conservatrices sur des sujets de société.
« Le flotteur gauche n’y est pas », estime après de l’AFP le porte-parole du parti Bruno Millienne. « Il n’y a pas de signe tangible que ce gouvernement n’appliquera pas qu’une politique de droite », ajoute-t-il, estimant que les députés sont « à 80% contre la participation » au gouvernement.
Pour l’heure, deux personnalités du MoDem sont envisagées pour devenir ministres : l’ex-ministre Geneviève Darrieussecq à la Santé et l’actuel ministre délégué chargé de l’Europe de France Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères.
11:46
« Pas de possibilité de destitution du président », selon le socialiste Jérôme Guedj
Si la gauche critique d’une même voix le nouveau visage du gouvernement, elle se divise toutefois sur la stratégie à lui opposer. Le porte-parole du PS Jérôme Guedj indique sur Sud Radio qu’il ne se rendra pas aux manifestations de samedi, que LFI appelle à soutenir. « On n’est pas obligés de suivre (ses) consignes », affirme-t-il sur Sud Radio. Quant à la procédure de destitution lancée par les Insoumis, « il ne faut pas prendre les gens pour des flancs, il n’y a pas de possibilité de destitution du président », insiste-t-il, estimant que la procédure « n’a aucune chance d’aboutir ». « La censure et le combat parlementaire qui sont le bon lieu pour mener cette confrontation », défend-il.
11:35
« Tout ça pour ça ! », tempête Jérôme Guedj, qui fustige une « inversion du message démocratique »
Sur Sud Radio, le député socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj tacle lui aussi le nouveau gouvernement, fustigeant ce qui « ressemble à un gigantesque remaniement ». « La Macronie va continuer à gouverner avec des (ministres) avec leurs cartes chez LR, je ne crois pas que c’était le sens du vote », fulmine le porte-parole du PS. « Tout ça pour ça ! », « c’est une inversion du message démocratique », soupire-t-il, appelant son groupe socialiste à déposer lui-même une motion de censure contre l’exécutif. « C’est la fin du macronisme, (…) le centre de gravité s’est déplacé à droite », analyse-t-il aussi.
Quant au profil controversé de la sénatrice Laurence Garnier, envisagée aux Familles, évoquer à ce poste une élue qui a voté contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution est « une provocation de Michel Barnier », selon lui.
11:08
« L’alliance des perdants » : Sandrine Rousseau fustige une « trahison du vote des Français »
Du côté des Écologistes, Sandrine Rousseau fustige elle aussi un gouvernement composé de « l’ensemble des perdants des dernières élections », qui aura de plus selon « le soutien sans participation de ceux contre qui nous avons fait le barrage républicain ». « Intéressant concept », ironise la députée de Paris sur le réseau X.
« C’est l’alliance des perdants. (…) C’est un moment grave. On a les partis politiques qui ont fait les pires scores qui vont avoir les manettes du pouvoir, c’est contre le peuple, (…) à l’inverse de leur vote », s’insurge-t-elle également sur franceinfo, estimant que c’est la « première fois » que cela arrive « dans la Ve République ». « À quoi ça sert de voter si derrière, ce sont ceux qui perdent qui prennent le pouvoir ? », poursuit-elle. « On nous a privés du résultat de cette élection », les électeurs du NFP « se font voler le résultat de cette élection », accuse-t-elle, y voyant une « trahison du vote des Français ».
11:00
« On devait avoir un changement, on a eu une Restauration », tance François Hollande
« Pourquoi une dissolution si c’est pour se retrouver avec les mêmes, encore plus à droite ? », s’interroge aussi l’ex-président socialiste François Hollande, quant à lui sur France Bleu Occitanie. « On devait avoir un changement, on a eu une Restauration », s’irrite le député de Corrèze. Il déplore de voir les noms de certains ministres macronistes parmi les pressentis pour le nouvel exécutif : « les mêmes personnages qui sont sans doute respectables, mais qui sont, dans la même ligne ou dans les mêmes sensibilités qu’Emmanuel Macron », appuie-t-il.
10:43
Manul Bompard fustige un « gouvernement de perdants » et un « déni de démocratie »
Invité sur France Bleu Provence, le coordinateur de LFI Manuel Bompard fustige « un déni de démocratie qui est tout à fait inacceptable et insupportable », répétant les appels du parti à manifester samedi contre le nouveau gouvernement. « C’est un gouvernement de perdants, qui s’inscrit dans la continuité avec les gouvernements précédents, alors qu’ils ont perdu les dernières élections législatives, et qui incluent en plus des ministres les Républicains, alors qu’ils ont fait moins de 6 % aux dernières élections législatives », fustige le député des Bouches-du-Rhône.
Il ne désespère pas de voir gouverner la candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets, « à partir du moment où le gouvernement de Michel Barnier serait renversé ». « Le président de la République n’aurait pas d’autre choix que de se tourner enfin (…) vers le bloc arrivé en tête », insiste-t-il.
10:29
La piste Laurence Garnier aux Familles finalement écartée ?
La sénatrice Les Républicains Laurence Garnier, pressentie pour obtenir le ministère des Familles, pourrait d’ores et déjà être poussée vers la sortie. L’hypothèse de son entrée au gouvernement a déclenché un lever de boucliers, en particulier à gauche, mais aussi au sein de l’aile gauche de Renaissance, à cause de son opposition au mariage gay en 2013 ou encore son vote contre l’inscription dans la Constitution de la liberté garantie d’avorter, en début d’année. Au point même qu’Emmanuel Macron semble souhaiter l’écarter : selon un conseiller de l’exécutif, il a alerté Michel Barnier sur le « profil délicat » de la sénatrice, a appris l’AFP, selon qui beaucoup se demandent ce vendredi si sa place n’est pas déjà menacée.
09:37
« Pas de hausse d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent », assure Prisca Thévenot
Invitée sur LCI, l’ex-porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot assure que les députés macronistes ont reçu des garanties du Premier ministre sur les impôts. Lors d’une réunion jeudi entre l’ancien chef de gouvernement Gabriel Attal et son successeur, « ce qui a été dit, (…) c’est qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent », relate la députée des Hauts-de-Seine.
09:31
« Le plus important, c’est de savoir quel est le socle commun » et « d’avancer », avance Prisca Thevenot
Invitée sur LCI, Prisca Thevenot, l’ancienne porte-parole du gouvernement, qui confirme qu’elle ne fera pas partie du gouvernement, assure avoir « eu un certain nombre de réponses » de Michel Barnier. Alors que des voix à gauche et des associations fustigent les prises de position de certains ministres envisagés, notamment sur le droit des femmes et des personnes LGBT, elle assure « comprendre certaines inquiétudes ». Mais « nous sommes face à une nouvelle ère politique dans laquelle on a une coalition, (…) le plus important c’est de savoir quel est le socle commun et l’ambition portée » et « d’avancer », appuie la députée Ensemble des Hauts-de-Seine. « Je n’ai pas entendu » qu’il était prévu « de revenir sur l’interdiction des thérapies de conversion ou l’inscription de l’IVG dans la Constitution », de quoi « rassurer », selon elle.
09:17
Emmanuel Macron pourrait partir avant 2027, selon Manon Aubry, qui dit vouloir « préparer la relève »
Pour Manon Aubry, il existe une « possibilité assez forte » qu’Emmanuel Macron démissionne avant la prochaine présidentielle, en 2027. « Vous pensez qu’il est capable de le tenir son mandat ? Il est détesté dans le pays, minoritaire dans l’opinion publique », estime l’eurodéputée insoumise sur CNews et Europe 1. « Sur la scène européenne, il n’a plus aucune crédibilité, nos collègues viennent nous voir en disant : le président de la République provoque des élections puis s’assoit sur le résultat des élections », relate-t-elle, accusant le chef de l’État d’un « coup de force antidémocratique historique ».
« Tôt ou tard, Emmanuel Macron partira. Il se faut préparer la relève », poursuit-elle. « Nous, on est prêts à gouverner », ajoute l’élue, qui estime que le chef de file de son parti Jean-Luc Mélenchon « en a les forces, la capacité, l’écho » et représente à ses yeux « un bon candidat pour le NFP » en cas de présidentielle anticipée.
09:06
« Le message envoyé, c’est que le meilleur moyen de gouverner, c’est de perdre les élections », raille Manon Aubry
« On prend les mêmes et on recommence », s’irrite sur Europe 1 et CNews l’eurodéputée insoumise Manon Aubry, au lendemain de la révélation de la composition envisagée du futur gouvernement, où figureraient plusieurs anciens ministres d’Emmanuel Macron. « Le message qui est envoyé aux Français : c’est que le meilleur moyen de gouverner dans ce pays c’est de perdre les élections », ironise-t-elle, fustigeant un exécutif qui n’est selon elle « plus un gouvernement mais une forme de rétrécissement, avec une extrême droitisation de la macronie ». Elle accuse aussi Emmanuel Macron d’avoir réalisé un « coup de force antidémocratique historique ».
08:54
« Sept ans à Bercy, une performance » : Pierre Moscovici évalue le bilan de Bruno Le Maire
Quelle est la part de responsabilité du ministre démissionnaire de l’Économie Bruno Le Maire dans la situation économique actuelle ? « On est toujours responsable de ses actes quand on est au gouvernement », répond Pierre Moscovici sur France Inter. Saluant un ministre qui « s’est vraiment dévoué au pays », qui a eu une « période avec de très belles réussites », notamment pendant la crise sanitaire, il regrette par contre que « la fin du quoi qu’il en coûte (…) n’est pas arrivée, on a continué à dépenser beaucoup ». Il souhaite malgré tout « bon vent dans ce qu’il a à faire » au ministre démissionnaire. « Sept ans à Bercy, c’est une performance », glisse-t-il.
Quant à lui-même, il affirme n’avoir « jamais été sollicité » pour un poste au gouvernement, et « rien brigué » non plus.
08:47
« L’essentiel, ce n’est pas la fiscalité », estime Pierre Moscovici
Alors que Michel Barnier pourrait réfléchir à des hausses d’impôts, Pierre Moscovici estime au contraire que « l’essentiel, ce n’est pas la fiscalité ». « Il y a dix ans, j’ai parlé de ras-le-bol fiscal, je n’ai pas beaucoup changé d’avis. L’essentiel, ce sont des économies en dépense intelligente », insiste le premier président de la Cour des comptes sur France Inter. Avec « 56% de dépenses publiques dans notre PIB », il y a « des moyens de trouver des économies, qui ne cassent pas le service public et qui permettent même parfois de fonctionner mieux », estime-t-il. Pour lui, « le consentement à l’impôt des Français est fragile, les classes populaires et les couches moyennes se sentent accablées d’impôts » : « nous n’avons pas une marge de manœuvre monstrueuse », appuie-t-il.
08:36
Le budget à venir sera « sans doute le plus compliqué peut-être depuis le début de la Ve République », alerte Pierre Moscovici
Sur France Inter, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici estime que le gouvernement à venir « va hériter d’une situation extrêmement compliquée ». « Le budget qui vient, (…) ce sont les textes financiers sans doute les plus compliqués à élaborer depuis plusieurs décennies, peut-être depuis le début de la Ve République », relève-t-il, pointant un « problème français de finances publiques ».
« Ce n’est jamais impossible », mais il faut « être sérieux », insiste l’ancien commissaire européen et président du Haut Conseil des finances publiques. Il propose de ne pas viser la limitation du déficit public à 3 % en 2027 mais plutôt de prendre « du temps » pour mener des réformes. « C’est très compliqué, mais faisable et nécessaire », appuie-t-il.
08:26
Gérald Darmanin remercie ses agents et exhorte à « sauvegarder » les moyens du ministère de l’Intérieur
Sur le départ du gouvernement, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, exprime sa « vive gratitude » aux agents de ses services, dont il salue dans un communiqué l’« incroyable dévouement ». Il souligne notamment que son ministère « a su retrouver de larges moyens budgétaires », à savoir « 15 milliards d’euros sur 5 ans », permettant une hausse de moyens. « Il faudra absolument les sauvegarder », exhorte-t-il. Il salue aussi les « énormes succès » de la réussite des Jeux Olympiques notamment. « Je n’oublierai jamais les années passées à être votre chef », conclue-t-il.
08:19
Clémentine Autain veut que la gauche puisse « gouverner le plus vite possible »
Le nouvel exécutif « ne peut pas tenir », martèle sur RTL Clémentine Autain. « Mon but est que nous puissions gouverner le plus vite possible (…). Nous déposerons une motion de censure », insiste la députée NFP. « Si ce gouvernement continue, c’est uniquement parce que l’extrême droite le décide. Ils sont sous perfusion de l’extrême droite », fustige-t-elle. « C’est un gouvernement des vaincus qui va diriger ce pays », insiste l’élue de Seine-Saint-Denis, qui y voit « un scandale ».
08:09
« Une honte » : le nouveau gouvernement est « illégitime », estime Clémentine Autain
« C’est la honte pour la France », soupire sur RTL la députée NFP Clémentine Autain, ex-LFI désormais co-fondatrice du mouvement L’Après. « J’ai le sentiment d’un jour sans fin, d’une mauvaise farce », face à « un scénario qui tourne le dos à ce que sont nos principes républicains », fustige-t-elle, tenant Emmanuel Macron pour « responsable » de la situation, après avoir « bricolé pour imposer toujours la même politique ». Le gouvernement à venir est « illégitime », composé « de bric et de broc », poursuit la députée de Seine-Saint-Denis. « Rien n’est clair, il n’y a pas de feuille de route », si ce n’est « des phrases creuses », insiste-t-elle.
07:54
Mathilde Panot appelle « tout le monde » à se joindre à la manifestation de samedi à Paris
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale appelle aussi sur TF1 « tout le monde à venir le 21 septembre », aux manifestations organisées ce samedi, notamment à 14 heures à Bastille à Paris, contre le gouvernement de Michel Barnier. L’objectif est de « défendre la démocratie, pour refuser qu’on vole une élection », soutient Mathilde Panot. L’appel à la mobilisation a été lancé par plusieurs syndicats et associations, dont Greenpeace, le Planning familial et Attac France.
07:48
« Racisme », « Manif pour Tous » : Mathilde Panot « en colère » après les premiers contours de l’exécutif
Sur TF1, la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot se dit « en colère » après la révélation d’un certain nombre de noms pressentis pour devenir ministres. « Nous avons un gouvernement qui s’annonce recycler tous les perdants des élections », fustige l’élue du Val-de-Marne, qui y voit également « pour l’instant une extrême droitisation de la macronie ».
Elle accuse aussi Bruno Retailleau, qui pourrait devenir ministre de l’Intérieur, d’avoir « fait preuve de racisme », après qu’il a évoqué en juillet 2023 une « régression vers les origines ethniques » lors des émeutes après la mort de Nahel. Ce sera aussi « le gouvernement de la Manif pour tous en entier », estime-t-elle, jugeant notamment « particulièrement choquant » que la sénatrice LR Laurence Garnier soit envisagée comme ministre des Familles, elle qui a « voté contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution ».
07:39
Violette Spillebout devrait obtenir le ministère de l’Éducation
Selon nos informations, la députée Ensemble du Nord Violette Spillebout est pressentie pour obtenir le ministère de l’Éducation. Cette ex-directrice de cabinet de Martine Aubry, la maire socialiste de Lille, s’était présentée aux municipales contre elle en 2019. Elle a obtenu un siège à l’Assemblée en 2022, sous les couleurs de LREM, l’ancien nom du parti Renaissance.
07:22
Le point sur les matinales
Bientôt le coup d’envoi des premières matinales sur les radios et les chaînes de télévision. Voici les principaux invités politiques de l’heure à venir :
- Public Sénat – 7h30 – Mélanie Vogel, sénatrice (Écologistes) des Français de l’étranger
- TF1 – 7h40 – Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale
- RTL – 7h40 – Clémentine Autain, députée NFP de Seine-Saint-Denis
- Radio J – 7h45 – Sylvain Maillard, député Ensemble de Paris
- CNews/Europe 1 – 8h10 – Manon Aubry, eurodéputée LFI
- France Inter – 8h20 – Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes
- LCI – 08h30 – Prisca Thevenot, députée Ensemble des Hauts-de-Seine, ancienne porte-parole du gouvernement
- Sud Radio – 8h30 – Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne
07:06
Avant la présentation de l’exécutif, l’étape incontournable du filtre de la HATVP
Selon Matignon, le nouveau gouvernement devrait être présenté avant dimanche, « au regard des vérifications déontologiques habituelles », à savoir le feu vert que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) doit donner à la nomination des futurs ministres. Ils vont ainsi être passés au crible, suivant une « procédure (qui) se déroule dans un délai contraint, de quelques heures à un ou deux jours et repose sur un principe de confidentialité particulièrement strict », explique l’institution, comme Le Parisien le détaillait dans cet article, lors du remaniement de mai 2022. Détail singulier cette fois-ci, le président de la HATVP Didier Migaud lui-même est pressenti pour devenir le nouveau garde des Sceaux.
06:40
« Colère folle » : la gauche vent debout après l’esquisse du nouveau gouvernement
La gauche fulmine après la révélation de nombreux noms pressentis pour intégrer le nouveau gouvernement. « Emmanuel Macron et les 40 voleurs d’élection », ironise sur X le coordinateur des Insoumis Manuel Bompard. Dans un autre message, il a aussi partagé une capture d’écran d’un article du Huffington Post au sujet du LR Bruno Retailleau, « accusé de racisme après avoir pointé une régression vers les origines ethniques en banlieues ». Le député s’interroge : « futur ministre de l’Intérieur ? ».
L’eurodéputée Manon Aubry, tête de liste de LFI aux européennes, s’en prend quant à elle en particulier à la sénatrice LR Laurence Garnier, pressentie pour être ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, qui fait polémique sur ses positions. « Contre le droit à l’IVG, Manif’ pour tous, contre les thérapies de conversion… (…) J’ai plus les mots. Juste une folle colère », écrit l’élue insoumise sur le réseau social.
« À la lecture des noms qui circulent, une seule remarque : mais qu’est ce que ce serait si la droite avait gagné les élections… », raille aussi le député socialiste Aurélien Rousseau, ex-ministre de la Santé d’Emmanuel Macron.
06:35
Dans les coulisses de la composition du gouvernement de Barnier
Après plusieurs heures de tension, Michel Barnier semble sur le point d’avoir réussi à former une équipe gouvernementale. Récit.
06:28
La gouvernance Barnier prend forme
En recevant jeudi après-midi les représentants des forces politiques qui intégreront son gouvernement, le Premier ministre a dévoilé les grandes lignes de sa politique. Selon un communiqué de ses services, il a affirmé qu’il souhaite notamment « améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics, particulièrement l’école et la santé, garantir la sécurité, maîtriser l’immigration et faire progresser l’intégration ». Mais aussi « encourager (les) entreprises et (les) agriculteurs et conforter l’attractivité économique de la France, maîtriser (les) finances publiques et réduire la dette écologique ».
06:21
Le gouvernement proposé par Michel Barnier
C’est avec un « gouvernement » qui sera « prêt à agir au service des Français » que Michel Barnier s’est rendu à l’Élysée ce jeudi soir, pour le proposer à Emmanuel Macron. Le Parisien dévoile les principaux noms.
06:21
Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce direct dédié à l’actualité politique, au lendemain d’un « échange constructif » entre Emmanuel Macron et Michel Barnier, qui doit aboutir sur la nomination d’un nouveau gouvernement « avant dimanche ».
Contexte
Le nouveau gouvernement est imminent
Après un « échange constructif » entre Emmanuel Macron et Michel Barnier, la composition du nouveau gouvernement doit être présentée « avant dimanche », a assuré Matignon, jeudi soir. Et les services du Premier ministre de garantir un « gouvernement qui respecte les équilibres ».
Qui pour composer ce gouvernement ?
Le gouvernement de Michel Barnier devrait être composé de 38 ministres, autant d’hommes que de femmes. 16 ministres devraient l’être de plein exercice, parmi lesquels sept macronistes, trois issus des Républicains (LR), deux MoDem, un Horizons, le parti d’Edouard Philippe, ou encore un du parti centriste UDI. Voici la liste présentée par Michel Barnier à Emmanuel Macron.