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Emmanuel Macron fustige le « projet d’appauvrissement du pays qui vient des extrêmes », en conclusion du débat improvisé avec les agriculteurs


Emmanuel Macron a finalement débattu pendant deux heures avec des agriculteurs

Le débat a finalement bien eu lieu : malgré les vives tensions à son arrivée, Emmanuel Macron a rencontré samedi matin, au cours d’un échange improvisé, des agriculteurs et des représentants des différentes organisations syndicales au Salon de la profession, en mettant en avant son envie de « dialogue ». « Chez qui en Europe vous avez un chef de l’Etat ou un chef de gouvernement qui dialogue avec les paysans et qui prend des engagements comme ça ? », a-t-il notamment interrogé, entouré du ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, et de sa ministre déléguée, Agnès Pannier-Runacher.

Pendant deux heures, accoudé sur une table mange-debout, veste de costume tombée, le président a recueilli les doléances des agriculteurs regroupés autour de lui. Notant les questions sur une feuille de papier, tentant parfois difficilement de répondre entre les éclats de voix et protestations, M. Macron a notamment été interpellé pêle-mêle sur les conséquences de la guerre en Ukraine, la simplification administrative, l’écologie vécue comme « punitive » par certains agriculteurs ou encore la rémunération des agriculteurs.

« La ferme France, elle reste forte, elle produit (…) c’est faux de dire qu’elle est en train de se casser la gueule », a-t-il asséné, exhortant à ne « pas dresser un portrait catastrophiste de notre agriculture ». Le président de la République a rappelé ses « trois objectifs » pour répondre à la crise agricole : « il faut assumer de produire » ; « la protection de nos sols, [de] nos cultures, des agriculteurs et du consommateur »  ; « pouvoir faire face à la transition démographique avec 200 000 jeunes qui doivent arriver dans les cinq dix ans qui viennent ».

Il a aussi confirmé aussi la mise en place d’un prix plancher « filière par filière ». « Il y aura un prix minimum, un prix plancher, en dessous duquel le transformateur ne peut pas acheter et le distributeur ne peut pas vendre », a-t-il promis. « Il y a eu immédiatement une réaction du gouvernement », a-t-il également défendu, rappelant que « soixante-deux mesures ont été recensées, elles ont toutes été lancées ».

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