Le culte de l’open space impersonnel, hérité des années 1980 pour maximiser l’espace et s’assurer de la productivité de ses salariés, semble révolu. Les plateaux sans âme désertés durant la pandémie ont mis en lumière une organisation du travail dépassée. À mesure que le télétravail s’instituait à la sortie de la crise sanitaire, les entreprises ont rapidement pensé le retour de leurs salariés. Comment donner envie de revenir au bureau mais peut-être, surtout, comment renouer avec le collectif après des mois de confinement professionnel ? La solution, aussi subjective soit-elle, pourrait se trouver du côté du « beau ».
C’est ce que révèle l’étude Paris Workplace Ifop-SFL (société foncière lyonnaise) publiée ce jeudi, intitulée « Pourquoi et comment les bureaux ont-ils intérêt à se faire beaux ? » Réalisée sur un panel de 1 300 salariés franciliens, l’étude commandée par la foncière justement spécialisée dans l’immobilier de bureaux montre une corrélation directe entre l’envie de travailler en présentiel et l’esthétique du lieu de travail.
