L’annonce couvait depuis plusieurs semaines. Elle est tombée ce mardi matin, brutale, laissant KO debout salariés et syndicats, notamment sur les sites de Cholet (Maine-et-Loire) et Vannes (Morbihan) qui fermeront totalement leurs portes « au plus tard début 2026 ». Au total, 1 254 personnes sont concernées.
« C’est la consternation. Je suis en état de choc. Nous savions que la situation était grave mais nous avions quand même espoir qu’une partie de l’activité serait maintenue à Cholet. Là… Deux sites qui ferment, c’est tout simplement un très mauvais signe pour le groupe et pour l’industrie française en général », déplore Laurent Bador, délégué syndical central CFDT chez Michelin.