Le débat revient sans cesse et l’idée refait surface à chaque mouvement social d’ampleur. Limiter le droit de grève dans les transports publics, en particulier à la SNCF, pour éviter qu’une mobilisation des cheminots ne vienne perturber les départs en vacances ou les voyages quotidiens des Français : depuis des années, parlementaires ou ministres tentent de s’emparer du sujet et de pousser une telle mesure, honnie par les syndicats.
Philippe Tabarot, nouveau ministre des Transports, en est un fervent défenseur. « Ce n’est pas parce que je suis aujourd’hui au gouvernement que les convictions que j’avais en tant que parlementaire ont disparu. Je n’ai pas changé d’avis là-dessus », confirme le sénateur (LR) des Alpes-Maritimes au Parisien-Aujourd’hui en France, après une déclaration similaire mardi sur Europe 1.