Le rappel des véhicules Citroën et DS concernés par des airbags de la marque Takata potentiellement dangereux accélère. Quatre mois après avoir envoyé les premières lettres recommandées aux clients concernés, Stellantis a fait, lundi, un point de situation.
Pour l’heure, quelque 39 000 airbags ont été remplacés et 11 000 autres sont en cours de remplacement, sur 240 000 véhicules rappelés en France, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Au total, en Europe, ce sont 605 772 véhicules Citroën C3 et DS3 qui sont en cours de rappel pour de possibles défauts de leurs coussins gonflables de sécurité fournis par l’entreprise Takata, qui a fait faillite depuis. Stellantis a appelé ses clients à ne plus utiliser leur véhicule tant qu’il n’est pas réparé.
Ces airbags sont responsables de plusieurs accidents graves, en raison de la détérioration d’un gaz les rendant potentiellement dangereux au moment du gonflement, notamment dans les régions à climat chaud et humide.
Le groupe souligne qu’environ 81 000 propriétaires de véhicules en France faisant l’objet d’un rappel pour des véhicules vendus entre 2 009 et 2 019 ne se sont pas encore enregistrés pour faire changer leurs airbags.
Pour fabriquer des airbags adaptés, le groupe a investi dans une ligne de production chez un de ses fournisseurs, Toison. Au total, 14 600 paires d’airbags (conducteur et passager) sortent chaque semaine d’une usine près de Rome.
Des véhicules de courtoisie mis à disposition
Le constructeur a également multiplié le nombre de véhicules de courtoisie mis à disposition des clients, qui se plaignaient de se retrouver sans moyen de locomotion. « Près de 35 000 véhicules, dont 4 000 provenant d’autres flottes de Stellantis à travers l’Europe », ont été mobilisés comme voitures de courtoisie pour servir les clients en France.
« Le taux de rotation de ces voitures continue d’augmenter, ce qui signifie que plus de clients peuvent voir leurs besoins de mobilité satisfaits », souligne Stellantis.
De nouveaux parcs de stockage ont été ouverts lundi dans les environs de Toulouse et Lyon, après Vitrolles (Bouches-du-Rhône) la semaine dernière, « afin d’optimiser la distribution de voitures de courtoisie ».
Stellantis a souligné qu’il restait « déterminé à intensifier ses efforts et à rechercher de nouvelles alternatives pour répondre aux besoins de chaque client dans le cadre de cette campagne difficile mais nécessaire de rappel d’arrêt ».
