« Votre indépendance économique est la clé de votre libération », disait l’avocate Gisèle Halimi, à l’attention des femmes. Seulement, voilà huit ans que les taux mesurant les inégalités salariales entre ces dernières et leurs collègues masculins stagnent. Huit ans, c’est la date de la première campagne de la newsletter féministe, « les Glorieuses », qui calcule chaque année le jour et l’heure à partir desquels les salariées françaises commencent à travailler — symboliquement — gratuitement, en raison des écarts de rémunération avec les hommes. C’est le cas ce vendredi 8 novembre, à 16h48.
Ce rendez-vous s’est désormais imposé comme un temps de discussions incontournable sur cette thématique, accompagné de son hashtag sur les réseaux sociaux. Soit, « #8Novembre16h48 » cette année. « On en parle beaucoup le jour même, c’est vrai, mais après… » déplore Rebecca Amsellem, docteure en économie et fondatrice des « Glorieuses ».