Un arbre qui crève le sol, arrache les pavés et semble ramper vers l’opéra Graslin. L’œuvre du Brésilien Henrique Oliveira est l’une des plus spectaculaires de ce « Voyage à Nantes » 2024. « Nous voulions une œuvre qui dise vraiment notre intention de cette année, souligne Jean Blaise, l’instigateur de l’événement. C’est une œuvre qui crée un choc dont tout le monde va parler. À partir de là, on peut s’adresser aux gens, faire de la médiation. »
Parler à tout le monde. C’est l’obsession de Jean Blaise depuis qu’il a commencé à réveiller Nantes (Loire-Atlantique) par le biais de la culture à la fin des années 1980. Cette année est son douzième et dernier « Voyage à Nantes ». À 73 ans, il quitte la tête de la structure chargée de la promotion via la culture de la métropole nantaise à la fin de l’année sur un message quasi politique. « La présence de l’arbre dans la ville est capitale et le devient de plus en plus à l’heure du changement climatique », confie-t-il.