Et si nous n’avions rien compris à la galanterie ? Entre ceux, et surtout celles, qui la désignent comme un vernis trompeur cachant une volonté de domination masculine et les autres qui hurlent à l’incompréhension d’une tradition de la séduction à la française, qui a raison ? Personne. C’est ce qu’explique l’autrice Jennifer Tamas dans son livre « Peut-on encore être galant ? » (Éd. Seuil, collection Libelle) qui sort ce vendredi 6 septembre. La professeure de littérature qui enseigne aux États-Unis à Rutgers University (New Jersey), spécialiste de l’Ancien Régime (soit l’âge galant), remet les pendules à l’heure.