Lylia (le prénom a été changé), 45 ans et mère de trois enfants âgés de 17, 15 et 11 ans, estime « qu’il est grand temps que les politiques et l’État reconnaissent le statut des familles monoparentales ». « Je suis contente que la commune de Ris-Orangis mette en lumière les parents isolés, salue-t-elle. Créer un statut, c’est une bonne idée. On a besoin de soutien psychologique, de se sentir écouté. Car on porte beaucoup de charges, mentales, financières… Nos enfants n’ont personne d’autre que nous. »