Un sentiment de déjà-vu. Les agriculteurs ont le sentiment d’être les victimes collatérales et « la variable d’ajustement » de la menace de censure qui plane au-dessus du budget élaboré par le gouvernement Barnier. Après le déclenchement de la colère dans les campagnes il y a quasiment un an, qui avait donné lieu à une première réponse de l’exécutif alors dirigé par Gabriel Attal, la dissolution avait retardé la mise en œuvre des mesures promises.
La censure pourrait à nouveau avoir le même effet. « Le monde agricole ne peut pas, ne peut plus attendre », tonne Arnaud Rousseau, le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).