Comme elle, sept autres femmes espèrent désormais voir la France condamnée pour mauvais traitement dans des affaires de viol. Ce chiffre, révélé par Mediapart en mars dernier, est d’une ampleur inédite et pousse Manon à témoigner. « La justice ne reconnaîtra jamais ses torts, regrette la jeune femme brune, toujours en colère. Par contre, si la CEDH condamne la France, ça voudra dire qu’on reconnaîtra que j’ai été maltraitée. Pour moi, ce sera gagné. »