Ce sera finalement… Michel Barnier !
Près de deux mois après le second tour des élections législatives anticipées, l’identité du futur Premier ministre a été dévoilée jeudi en début d’après-midi. Après avoir un temps envisagé le socialiste Bernard Cazeneuve et le républicain Xavier Bertrand, Emmanuel Macron a finalement nommé Michel Barnier.
Le nouveau Premier ministre promet « des changements et des ruptures »
Lors de son premier discours à Matignon jeudi soir, à l’occasion de la passation de pouvoirs de Gabriel Attal, Michel Barnier a promis « des changements et des ruptures ». « Il s’agira de répondre, autant que nous le pourrons, aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d’abandon, d’injustice », a-t-il déclaré. Il assure que « l’école restera la priorité du gouvernement » et évoque aussi « l’accès aux services publics », « la sécurité au quotidien », « la maîtrise de l’immigration », le travail et le pouvoir d’achat.
La gauche en colère, le RN observateur
Au sein du Nouveau Front populaire (NFP), on dénonce largement un « mépris du vote des Français » aux dernières élections législatives. Du PS à La France insoumise, la menace d’une motion de censure est d’ores et déjà agitée et un vaste mouvement de contestation doit avoir lieu dans la rue samedi 7 septembre.
Alors que Les Républicains fêtent une victoire inattendue, le Rassemblement national, pourtant très critique de la politique menée par Michel Barnier à l’échelle européenne, ne censurera pas par principe. Le parti d’extrême droite demande des gages au nouveau Premier ministre, notamment en matière d’immigration.