12:56
Réunion d’urgence des députés de droite
Les députés Les Républicains (Droite Républicaine) se réunissent à 15 heures en visio, alors que cette rencontre n’était pas prévue encore ce matin.
12:42
Les enseignants grévistes envoient « un message clair à un futur gouvernement »
Le syndicat Snes-FSU, principal syndicat du second degré, estime à 54% le taux de grévistes enseignants en collège et lycée, dans un communiqué. Cela envoie « un message clair à un futur gouvernement » après la censure de l’équipe de Michel Barnier, juge l’organisation. Près d’un enseignant sur trois est en grève dans le cadre de la journée de protestations de la fonction publique, selon des chiffres communiqués par le ministère de l’Éducation.
12:25
Emmanuel Macron déjeune ce jeudi avec François Bayrou à l’Elysée
Selon nos informations, Emmanuel Macron reçoit ce jeudi François Bayrou à déjeuner. Après avoir vu la présidente Renaissance de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et avant de recevoir son homologue LR du Sénat, Gérard Larcher, le président compte voir son plus vieil allié… qui est surtout l’un des noms cités pour remplacer Michel Barnier à Matignon.
« Il est dans la course », confirme un cadre Renaissance, souriant aussitôt : « De toute façon, il est toujours dans la course. » Aux côtés d’Emmanuel Macron depuis le début, François Bayrou n’en a pas moins fait entendre sa propre voix quand il était en désaccord avec la politique du chef de l’Etat. Il entretient aussi des relations apaisées avec Marine Le Pen. La cheffe des députés RN a apprécié la position du Maire de Pau après les réquisitions du parquet à son encontre.
12:07
La Bourse de Paris en hausse, malgré l’incertitude politique
Au lendemain de la chute du gouvernement, la Bourse de Paris évolue en hausse. L’indice vedette CAC 40 enjambe la crise politique sans encombre : vers 10h, il avançait de 0,65%. La veille, il aavait grimpé de 0,66%. « Comment l’expliquer ? On a compris qu’un nouveau Premier ministre serait nommé assez rapidement et les premières déclarations de partis ne montrent pas une volonté de blocage et ne semblent pas fermer la porte à de nouvelles discussions », analyse Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France.
11:50
Nouvel appel au compromis à gauche
Dans une tribune publiée dans Le Monde, le député (PS) et ancien ministre Aurélien Rousseau et les eurodéputés Raphaël Glucksmann et Aurore Lalucq (Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates) appellent « les forces politiques du front républicain » à se réunir après la censure du gouvernement afin de « définir les convergences possibles ».
11:37
Le PCF avance lui aussi l’idée d’un « pacte républicain »
« Nous sommes favorables, du côté du parti communiste, à un pacte social, républicain, avec quelques lignes rouges intangibles », plaide Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste, sur Franceinfo. « Nous devons, nous la gauche, faire des propositions, avancer cinq, six mesures intangibles et après chacun se déterminera en fonction de ça », propose le sénateur de Paris.
11:24
Journée de grève
Malgré l’instabilité politique, les syndicats de la fonction publique ont maintenu leur appel à la grève ce jeudi.
11:13
Fin de l’entretien de Michel Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a quitté l’Elysée après un entretien avec Emmanuel Macron qui a duré une heure. Il est de retour à Matignon.
11:08
Dans la presse étrangère, les commentaires vont bon train
« Chaos », « grande incertitude », « la pire crise politique » vécue par le président français Emmanuel Macron : la presse européenne commente alègrement la censure du gouvernement de Michel Barnier, qu’elle qualifie de « saut dans le vide » pour la France.
« Il est plus facile de (re)construire Notre Dame qu’un budget », ironise le quotidien berlinois Tagesspiegel. Au Royaume-Uni, le quotidien de gauche The Guardian estime ainsi qu’« Emmanuel Macron fait face à la pire crise politique de ses deux mandats », tandis que le Times (conservateur) souligne les appels à démission visant le chef de l’Etat.
En Italie, la chute du gouvernement Barnier fait la Une de tous les journaux. « Chaos France, le gouvernement tombe », titre le principal quotidien, Il Corriere della Sera, tandis que La Repubblica écrit « La France, une gifle à Macron ».
10:50
Braun-Pivet puis Larcher à l’Elysée aujourd’hui
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, puis celui du Sénat, Gérard Larcher, seront reçus à l’Elysée ce jeudi. Ce matin sur France Inter, la présidente de la chambre basse assurait qu’elle suggèrerait des noms de Premier ministre à Emmanuel Macron.
10:39
Pas de gouvernement, pas de contrôle dans les fermes
« Nous n’avons plus d’Etat, nous n’avons plus de gouvernement pour nos solutions, eh bien je vous dis les amis, à compter ce (mercredi) soir il n’y a plus de contrôles dans nos exploitations ! », affirme Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, lors d’un meeting avec le syndicat allié Jeunes agriculteurs (JA) en Dordogne, selon un enregistrement communiqué à l’AFP. « Les contrôles reprendront quand les promesses auront été tenues », plaide-t-il.
10:27
Après la censure du budget, un remboursement des trop-perçus par les compagnies aériennes
C’est un effet de la censure du gouvernement Barnier et du gel du projet de loi de financer 2025. Début novembre, sans attendre l’adoption du texte, des compagnies aériennes exploitant des lignes depuis la France avaient annoncé qu’elles répercutaient la hausse des taxes prévue sur les tarifs de leurs billets pour des vols à partir du 1er janvier. Un trop-perçu qu’Air France-KLM et Corsair vont rembourser à leurs clients, font-elles savoir.
10:13
L’agence de notation Moody’s pointe les risques pour la France avec la censure
La chute du gouvernement Barnier « réduit la probabilité d’une consolidation des finances publiques », juge l’agence de notation Moody’s, qui dit tabler sur un déficit public de 6,3% en 2024, versus 6,1% prévus par le Premier ministre démissionnaire. Le vote de la censure est négatif pour le crédit », poursuit l’agence, qui ajoute que « Cc vote reflète l’environnement politique fracturé du pays » et « aggrave les défis fiscaux ».
10:01
Barnier arrive à l’Elysée
Le Premier ministre, Michel Barnier, arrive à l’Elysée. Censuré hier, il doit présenter sa démission à Emmanuel Macron.
09:56
Copé plaide pour une démission de Macron en mars
« On ne pourra pas tenir comme ça jusqu’en 2027 », juge Jean-François Copé sur Franceinfo, qui suggère la démission d’Emmanuel Macron depuis des jours déjà. « Il n’est pas question que le président de la République parte maintenant, ça ne sert à rien. (…) Mais s’il accepte de comprendre que le but dans la vie, ce n’est pas de se maintenir au pouvoir au détriment de l’intérêt du pays, il démissionne aux alentours du 15 mars », afin d’avoir une élection présidentielle, une nouvelle dissolution de l’Assemblée puis de nouvelles législatives, explique-t-il.
09:47
Marine Le Pen n’a « aucun esprit de responsabilité », tacle Copé
« Quand on dit que le pouvoir est au Parlement, ça veut dire que le pouvoir n’est nulle part », juge Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux et ancien ministre, sur Franceinfo. Pour lui, en votant la censure, « Marine Le Pen a bien montré qu’elle n’avait aucun esprit de responsabilité ».Quant aux socialistes, « ils se sont disqualifiés avec l’alliance avec Jean-Luc Mélenchon », tacle-t-il aussi.
09:34
Lecornu ouvre la porte au PS
« Il faut qu’il y ait un dialogue, (…) la responsabilité de ma famille politique, c’est de permettre au Parti socialiste d’évoluer dans cette position », estime Sébastien Lecornu sur RTL. « J’appelle à ce qu’on puisse tout faire (…) pour permettre au PS de sortir du chemin dans lequel il s’est mis ces dernières semaines », insiste-t-il.
« Un compromis, ça veut dire qu’à la fin il y aura un budget qui ne ressemblera pas complètement à ce qu’on voulait les uns et les autres mais que ce sera toujours mieux que pas de budget du tout », plaide-t-il.
09:20
Bertrand ne sera pas Premier ministre
Interrogé sur les noms des impétrants à la fonction de Premier ministre en remplacement de Michel Barnier, Xavier Bertrand s’agace autant qu’il s’amuse de cette liste, lui qui a « bien connu la période de l’été où on sort des noms », dont le sien. Seul le président de la République a la main, juge-t-il. Et d’ajouter, à propos de lui-même : « vous connaissez les raisons pour lesquelles il n’a pas pu me choisir cet été, et ces raisons sont toujours sur la table. Une chose est certaine : mon combat contre les extrêmes restera ma cohérence ».
09:10
Marine Le Pen, « menteuse » qui veut accélérer le calendrier électoral
Sur BFM TV, Xavier Bertrand (LR) tire à boulets rouges sur Marine Le Pen. « C’est une menteuse ! La seule chose qui compte, c’est pas l’intérêt de ses électeurs ou des agriculteurs. La seule chose qui compte pour elle, c’est de sauver sa tête. Elle sait qu’elle est sous le coup d’une interdiction de se présenter à une élection ». Et Michel Barnier, « qui a fait ce qu’il pouvait », est « tombé sous les mensonges de Marine Le Pen » qui voudrait « des élections avant la fin du mois de mars, avant la décision sur son jugement » dans l’affaire des assistants parlementaires du RN au Parlement européen.
09:04
2027, pas avant pour Bertrand
Accélérer le calendrier électoral en obtenant la démission ou la destitution d’Emmanuel Macron est un mauvais calcul, pour Xavier Bertrand, un facteur annonciateur d’instabilité alors que « la France a besoin de solidité », et « le chef de l’Etat est le symbole de la stabilité ». Donc la prochaine élection présidentielle ne doit se dérouler qu’en 2027, pas avant. Et « la classe politique doit être au même niveau de responsabilité que tous les Français », lance-t-il, message à ceux qui affûtent leurs ambitions pour l’Elysée. « Les Français seront très sévères avec ceux qui ne pensent qu’à leurs ambitions » et organisent ce « coup d’Etat rampant ».
09:01
RN-LFI, même chaos, reproche Xavier Bertrand
Cette motion, c’est « la collusion des extrêmes », reproche Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, « LFI et le RN, c’est la même logique, tout mettre par terre. La différence c’est que certains portent une cravate ». Preuve en est, selon lui, que Jean-Luc Mélenchon n’a pas écouté le discours de Boris Vallaud (PS) alors qu’il a écouté celui de Marine Le Pen depuis les travées des spectateurs.
08:58
Mathilde Panot défend l’idée d’une « présidentielle anticipée »
« Emmanuel Macron ne peut pas tenir pendant trois ans à coup de nouveau Premier ministre tous les trois mois », estime Mathilde Panot sur le plateau de LCI. « Le prochain gouvernement pourrait durer un mois, trois mois… Pour sortir de cette impasse, la seule solution est que le peuple tranche par les urnes avec une présidentielle anticipée », juge la cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée.
08:46
Braun-Pivet donnera ses idées pour Matignon à Macron dans la matinée
Qui pour remplacer Michel Barnier à Matignon ? Il faut « quelqu’un qui connaisse très bien l’Assemblée nationale et ait cette capacité à animer le dialogue », réclame Yaël Braun-Pivet sur France Inter. « J’aimerais un élargissement vers la partie gauche de l’hémicycle qui partage les valeurs républicaines », plaide-t-elle, assurant même qu’Emmanuel Macron « pourrait très bien appeler un Premier ministre de sensibilité de gauche ». La présidente de l’Assemblée nationale donnera ses idées à Emmanuel Macron dans la matinée. « Plusieurs personnes répondent à cette définition. Ce qui est sûr, c’est que nous avons besoin d’avancer », assure-t-elle.
08:40
Braun-Pivet croit encore en la possibilité d’un budget
« Nous avons besoin de doter la France d’un budget », réclame Yaël Braun-Pivet sur France Inter. Emmanuel Macron doit « rassurer les Français, les institutions sont solides, elles tiennent », précise-t-elle, demandant qu’un Premier ministre soit nommé rapidement.
Pour l’heure, les activités qui le peuvent se poursuivent à l’Assemblée nationale mais « il faut un gouvernement rapidement ». « Mon souhait, c’est que la navette parlementaire se poursuive », plaide-t-elle, avec une nouvelle lecture sur le PLFSS et des amendements possibles. « C’est possible d’avoir un budget » d’ici Noël « si tout le monde se met autour de la table ».
08:40
LFI censurera tout Premier ministre pas NFP
« Bien sûr » nous censurerons tout Premier ministre qui n’est pas issu du NFP, assure Mathilde Panot sur LCI, « nous ne sommes pas d’accord avec le fait que la politique macroniste continue ». Y compris Bernard Cazeneuve.
08:38
La censure du gouvernement, un « échec collectif » pour Braun-Pivet
« Le moment est grave », estime Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, sur France Inter. « C’est un échec collectif : nous n’avons pas réussi à dialoguer suffisamment, à construire ensemble », estime la députée.
« Il faut écouter ce qu’ont dit les Français en votant pour le RN, mais ça ne veut pas dire négocier avec le RN », juge-t-elle, concédant que la nuance est ténue. Que Michel Barnier l’ait fait, « c’est quelque chose qui m’a heurtée. Je ne travaille pas avec les extrêmes quelles qu’elles soient ».
08:37
Ciotti espère « un choc »
« La France s’effondre, elle est déclassée, elle est en déclin », s’inquiète Eric Ciotti sur CNews. Pour le député allié au RN, il faut un « choc », « balayer les idéologies gauchistes, wokistes, cette folie de la dépense publique. « Peut-être que cette motion de censure est un choc », veut-il espérer.
08:35
Ce que Ciotti pense de Baroin, Lecornu, Retailleau
Interrogé sur le possible successeur de Michel Barnier à Matignon, qui doit être nommé dès « aujourd’hui », demande-t-il, Eric Ciotti énumère : « j’ai beaucoup d’amitié pour François Baroin, j’ai beaucoup de respect pour Sébastien Lecornu, on avait associé nos deux départements dans la lutte contre la fraude sociale. En revanche, ajoute-t-il, je n’ai pas compris pourquoi Bruno Retailleau s’était opposé il y a trois semaines aux textes dans le cadre de notre niche parlementaire qui instauraient la double peine et les peines planchers ».
08:23
Ciotti a voté la chute du budget et de son « avalanche d’impôts »
« Nous avons essayé d’éviter cette chute, ce que nous avons voulu faire c’est non p(as) nous opposer à une personne – je respecte Michel Barnier, je le lui ai dit – mais faire chuter un budget qui ne faisait quasiment aucune économie », affirme sur Europe 1 et CNews Eric Ciotti, président de l’Union des droites pour la République, allié du RN. « J’ai voulu qu’on n’attaque pas ceux qui au quotidien travaillent dur, j’ai voulu empêcher cette avalanche d’impôts ».
« On avait prévenu, on ne nous a pas crus », résume-t-il, regrettant que les amendements au budget proposés par ses députés et ceux du RN n’aient pas été pris en compte.
08:13
« Si M. Lecornu était nommé Premier ministre, nous chercherions à le censurer », soutient Bompard
Qui pourra désormais être nommé à la tête de Matignon ? Les Insoumis n’excluent pas une nouvelle censure. « S’il s’agit d’avoir comme futur Premier ministre un macroniste qui a perdu les élections européennes et les élections législatives, pourquoi ne pas le censurer ? », interroge Manuel Bompard au micro de RTL, rappelant la percée du Nouveau Front populaire aux dernières législatives.
« Quand on vote, il faut qu’il y ait des conséquences », martèle-t-il. « Ce serait ubuesque, après la chute du gouvernement Barnier, de nommer un membre de la force politique arrivée en troisième position » lors du scrutin législatif. Autrement dit, « Si monsieur Lecornu était nommé comme Premier ministre, nous chercherions à le censurer », soutient le député insoumis.
08:13
Jadot prêt à un gouvernement de gauche avec des ministres du bloc central
Sur Public Sénat, l’écologiste Yannick Jadot critique « cette façon, en permanence, d’appeler Marine Le Pen à une sorte de partenariat de raison… ».
Pour le sénateur, dans les prochains jours, il va falloir soit « formaliser l’accord avec Marine Le Pen », soit que « le président de la République nomme quelqu’un issu de notre camp parce que nous sommes arrivés en tête » aux législatives. « Nous faisons un bloc de mesure d’urgence et, sur cette base, on forme un gouvernement (…) d’abord issu de la gauche et des écologistes mais avec des ministres issus du bloc central ». Il est, ainsi, sur la même ligne que François Ruffin ce matin. « Nous n’avons pas la même stratégie entre les Insoumis d’un côté, les socialistes, les écologistes et les communistes de l’autre », insiste Yannick Jadot.
08:04
Faure veut être reçu par Macron
« Je n’ai pas de problèmes à discuter. (…) Nous ne sommes pas majoritaires à nous seuls donc ça suppose de faire des compromis », assure Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur France Inter. « Les Communistes et les Ecologistes sont prêts à prendre leur risque » aussi, croit-il savoir. « Je souhaite que dans la journée, (Emmanuel Macron) appelle l’ensemble des chefs de parti, des chefs des groupes parlementaires, qui ont participé au front républicain », réclame Olivier Faure, qui assure ne vouloir ni sa démission, ni sa destitution.
07:56
Manuel Bompard demande à nouveau le départ d’Emmanuel Macron
Et maintenant ? Au lendemain d’une censure historique, les Insoumis attendent la formation d’un prochain gouvernement. « On va voir dans les prochaines heures comment Emmanuel Macron compte s’y prendre », déclare Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône, sur RTL. Et de poursuivre : « on est face à une situation d’instabilité. Si on veut ramener une situation de stabilité, elle passe par le départ du Président de la République ».
07:56
LR « ne fera pas tomber un gouvernement » même s’il n’y participe pas, affirme Laurent Wauquiez
Les Républicains ne « feront pas tomber » le futur gouvernement même s’ils décidaient de ne pas y participer, a indiqué jeudi leur chef de file à l’Assemblée Laurent Wauquiez sur France 2.
« On ne sera pas dans le blocage, on ne sera pas dans la stratégie du pire (…), on ne fera pas tomber le gouvernement, on ne fera pas ce qu’a fait Marine Le Pen », a déclaré Laurent Wauquiez qui conditionne la participation de LR à un futur gouvernement en fonction des priorités qui seront mises sur la table.
07:46
« Pas ajouter de chaos au chaos », demande Ruffin
« J’attends de l’humilité » d’Emmanuel Macron lors de sa prise de parole ce jeudi soir, réclame François Ruffin sur TF1. Si, « au vu de son bilan désastreux, il en tire la conclusion qu’il doit poser sa démission, je ne vais pas m’y opposer. Mais il ne faut pas ajouter de chaos au chaos », réclame l’élu « Picardie Debout ». Pour Matignon, « ma préférence est Lucie Castets, mais mon enjeu n’est pas de présenter des noms et des prénoms », assure le député de la Somme ex-LFI. « Il faut trouver une solution qui rassemble pas seulement la gauche, mais tous les Français », insiste-t-il.
07:42
François Ruffin réclame seulement « trois impératifs »
François Ruffin n’est « pas du tout satisfait » de la situation et de la crise politique, malgré la dissolution votée par son camp hier, explique-t-il sur TF1. « Recette, retraites, pépettes », voilà les trois points pour retrouver la confiance des Français, estime le député « Picardie Debout » de la Somme, qui propose que seules trois principales mesures du NFP soient reprises sur ces thèmes. « Je ne pose pas 640 mesures, je ne dis pas tout le programme, mais trois mesures, trois impératifs », réclame-t-il. Ensuite, « une fois ça posé, il s’agit de travailler avec toutes les personnes qui ont été membres du front républicain », plaide-t-il dans l’émission « Bonjour ! ».
07:27
Agnès Pannier-Runacher « consternée »
Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition écologique, se dit « consternée » ce jeudi matin sur RFI. « Hier, c’est l’irresponsabilité qui a parlé (…) cette censure est une pure manœuvre politicienne », juge-t-elle. Mais Emmanuel Macron « saura trouver la voie de la stabilité », croit savoir la ministre, réclamant « rapidement un nouveau Premier ministre et une nouvelle équipe ».
07:18
Bardella refuserait Matignon, selon un porte-parole du RN
« Il ne faut pas jouer avec les peurs. Le catastrophisme dont se sert le gouvernement pour faire croire que sans lui c’est le chaos, on va se rendre compte que ce n’est pas vrai », juge Laurent Jacobelli, député de Moselle et porte-parole du RN, sur Europe 1. « Il faut un gouvernement qui sache que le premier parti de France, c’est le Rassemblement national », estime-t-il. « Pour nous, un candidat de gauche (ou) un gouvernement qui irait contre notre programme, ce serait censure ». Et Jordan Bardella ? Il « refuserait Matignon », assure Laurent Jacobelli.
07:05
Barnier et Le Pen, l’histoire d’une longue incompréhension
« Dès qu’il a été nommé, nos équipes auraient dû se rapprocher », fulminait Marine Le Pen auprès du Parisien il y a quelques jours. « Il y a eu un malentendu », lui a fait observer Michel Barnier lors de leur rencontre le 25 novembre.
06:53
Macron dans le viseur des oppositions
Immédiatement après la censure, la cheffe des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, a réclamé « des présidentielles anticipées ». « Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans », a renchéri Jean-Luc Mélenchon.
Si Marine Le Pen n’a pour sa part pas formellement réclamé une démission du président, elle a estimé que « la pression » à son endroit « sera évidemment de plus en plus forte » si « on ne prend pas la voix du respect des électeurs ».
06:29
L’Assemblée continuera de travailler en attendant la suite
L’Assemblée nationale continuera ses travaux qui ne nécessitent pas la présence de membres de gouvernement, ont acté mercredi soir Yaël Braun-Pivet et les chefs des groupes politiques de la chambre basse, selon l’entourage de la présidente. C’est le cas par exemple de l’examen des textes en commission, des commissions d’enquête ou encore des missions d’information.
En revanche l’examen des textes dans l’hémicycle ou les séances de questions au gouvernement sont ajournés jusqu’à ce que la question du futur pensionnaire de Matignon soit tranchée.
06:23
Qui pour succéder à Michel Barnier ?
06:13
Macron tacle une « coalition d’irresponsables »
Le président de la République a réuni des proches ce mercredi soir, après le vote de la motion de censure à l’Assemblée. Le chef de l’Etat a fustigé le Parti socialiste lors de cette réunion, estimant que le PS « a inventé le front antirépublicain », indique au Parisien une source proche du président. « La coalition des irresponsables devra assumer ses responsabilités devant les Français », a ajouté Emmanuel Macron, fustigeant donc les députés ayant voté pour la motion de censure.
06:02
Quand sera nommé le nouveau Premier ministre ?
L’entourage du chef de l’Etat n’a fourni aucune précision, mais plusieurs familiers du président ont confié qu’il entendait le faire rapidement, à rebours des presque deux mois nécessaires cet été pour nommer Michel Barnier.
La France pourrait donc avoir un nouveau chef du gouvernement dès jeudi soir ? « Il n’a pas le choix », s’avance un proche d’Emmanuel Macron.
05:50
Macron doit s’exprimer à 20 heures
Après le vote de la motion de censure du gouvernement, le président de la République, lui, doit s’exprimer à la télévision ce jeudi soir à 20 heures.
05:40
Barnier attendu dans la matinée à l’Elysée
Le Premier ministre Michel Barnier doit présenter sa démission et celle du gouvernement ce jeudi matin au président Emmanuel Macron, à 10 heures, annonçait hier la présidence.
05:35
Une motion de censure adoptée
05:25
Bonjour
Et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la démission du gouvernement Barnier, après le vote, ce mercredi, d’une motion de censure à l’Assemblée nationale.
Contexte
Le gouvernement de Barnier renversé
331 députés ont voté la motion déposée par la gauche – 288 voix étaient nécessaires – en réponse au 49.3 du Premier ministre pour faire passer sans vote le projet de budget de la Sécurité sociale.
Une démission prévue à 10 heures
Michel Barnier a été reçu ce matin à l’Elysée où il devait présenter sa démission à Emmanuel Macron.
Macron attendu ce jeudi soir
Le président de la République, lui, doit s’adresser aux Français ce jeudi soir à 20 heures.
LFI réclame « des présidentielles anticipées »
Immédiatement après l’annonce de la censure, le chef de l’Etat a de nouveau été ciblé par La France insoumise, la patronne des députés LFI Mathilde Panot réclamant « des présidentielles anticipées ». « Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans », a renchéri Jean-Luc Mélenchon.
Pas d’appel à la démission, en revanche, de la part de Marine Le Pen, pour qui « la pression » sur le président « sera évidemment de plus en plus forte » si « on ne prend pas la voix du respect des électeurs ». Le prochain gouvernement, « nous le laisserons travailler », a assuré la leader du RN, qui entend « co-construire » un budget « acceptable pour tous ».