23:50
C’est la fin de ce direct
Merci de l’avoir suivi. Et rendez-vous dès demain matin pour suivre en direct les nouvelles réaction à la motion de censure et la démission de Michel Barnier, avant la prise de parole du président Emmanuel Macron, à 20 heures. Bonne soirée !
23:37
Renaud Muselier demander un « gouvernement de sauvegarde nationale »
Chez Renaissance, le président de la région Sud, Renaud Muselier, a appelé à « engager un processus en vue de la constitution d’une coalition », qui débuterait non pas par le choix d’un nouveau Premier ministre, mais « par l’élaboration d’un programme limité dans le temps et dans ses ambitions ». Il « devra être mis en œuvre par un gouvernement de sauvegarde nationale composée des forces politiques démocratiques, l’alliance des adversaires contre la conjuration des ennemis », a-t-il écrit.
23:31
Le MoDem dénonce une « alliance des contraires »
Dans le camp présidentiel, le groupe MoDem à l’Assemblée a estimé qu’en « censurant le gouvernement Barnier, l’alliance des contraires trahit les électeurs et révèle son incapacité à gouverner sous couvert d’irresponsabilité. Des centaines de mesures attendues par les Français sont ainsi sacrifiées », ajoute-t-il.
23:22
L’hypothèse d’un « accord de non censure » refait surface
L’ancien Premier ministre Gabriel Attal a évoqué, ce mardi, « une forme d’accord de non-censure » allant de LR au PS, qui permette au gouvernement de ne plus être « l’otage » du RN. Ce gouvernement dont la composition serait « négociée avec les différents groupes », et où chacun serait représenté, aurait vocation à mettre en oeuvre « trois ou quatre points maximum programmatiques, qui ne sont pas des grands chambardements, qui permettent à un gouvernement de tenir sans être renversé peut-être jusqu’à l’été ».
Dans son discours à l’Assemblée, Boris Vallaud a aussi évoqué un « accord de non censure » entre les forces républicaines, qui permette aux macronistes de rompre avec un « gouvernement de connivence avec l’extrême droite ».Au cours d’une conférence de presse, les écologistes ont pour leur part proposé mercredi une « feuille de route » programmatique autour de onze priorités, s’engageant si un ministre de gauche était nommé à Matignon à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3.
23:18
Un grand saut dans l’inconnu
Pour la première fois depuis 1962, l’Assemblée nationale a majoritairement voté la censure du Premier ministre et de son gouvernement. Après trois mois d’exercice du pouvoir, dont l’issue devenait chaque jour de plus en plus certaine. Récit d’un grand saut dans l’inconnu.
23:14
« Il n’y a pas de crise majeure », veut rassurer Sandrine Rousseau
En réaction au vote de la motion de censure, la députée écologiste Sandrine Rousseau a quant à elle estimé qu’il « n’y a pas de crise majeure. (…) C’est juste l’avancée de la démocratie face à un président de la République qui se refuse à la réalité, qui fait un déni de réalité : la réalité, c’est qu’il a perdu », a-t-elle martelé.
23:05
Macron tacle une « coalition d’irresponsables »
Le président de la République a réuni des proches ce mercredi soir, après le vote de la motion de censure à l’Assemblée. Le chef de l’Etat a fustigé le Parti socialiste lors de cette réunion, estimant que le PS « a inventé le front antirépublicain », indique au Parisien une source proche du président. « La coalition des irresponsables devra assumer ses responsabilités devant les Français », a ajouté Emmanuel Macron, fustigeant donc les députés ayant voté pour la motion de censure.
23:00
Attal réunit les « ténors » de Renaissance jeudi matin
Selon nos informations, le chef du groupe Ensemble à l’Assemblée nationale compte réunir, demain matin à 11 heures, les « ténors » du parti Renaissance. Y sont conviés Bruno Le Maire, Élisabeth Borne, Gérald Darmanin, Yaël Braun-Pivet, Valérie Hayer, François Patriat, et Franck Riester, afin d’évoquer la situation politique.
22:57
Fabien Roussel assume un vote de la censure « pour protéger les Français »
Après l’adoption de la motion de censure, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a assuré que son parti avait « voté la censure pour protéger les Français d’un des pires budgets, dur pour les salariés, les services publics, l’industrie, les communes ». A ses yeux, « l’heure est grave ! Le président doit se tourner vers la gauche pour nommer un gouvernement capable de construire des majorités ».
22:50
Qui sont les députés qui ont voté la censure ?
Voté par 331 députés au total, le texte qui visait à faire tomber le gouvernement de Michel Barnier a largement dépassé ce mercredi le seuil nécessaire des 288 voix. Les députés Nouveau Front populaire, à l’origine du texte, et le RN ont voté le texte à la quasi-unanimité. Décryptage.
22:37
Même sans budget, le déficit public devrait être réduit
Privée de budget après la chute du gouvernement ce mercredi, la France pourrait avoir recours à une « loi spéciale » pour reconduire celui de cette année en 2025 et assurer ainsi le financement des services publics. Un scénario qui mécaniquement devrait produire plusieurs milliards d’économies. Décryptage.
22:27
« La sortie de crise doit être à la hauteur des enjeux », clame Pierre Moscovici
« Tout est exceptionnel dans ce moment français : censure du gouvernement de Michel Barnier, la première depuis 1962, impossibilité de la dissolution, tripartition du paysage politique, absence de budget et déficit excessif. La sortie de crise doit être à la hauteur des enjeux ! », commente le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, sur X.
22:17
Michel Barnier attendu jeudi à l’Élysée pour remettre la démission du gouvernement
Michel Barnier est attendu jeudi à 10 heures à l’Élysée pour présenter la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, a déclaré la présidence à l’AFP. Conformément à l’article 50 de la Constitution, après l’adoption d’une motion de censure par les députés, « le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement ».
22:12
Le « dialogue » et le « compromis » sont plus que jamais nécessaires, juge la CFDT
« Une nouvelle étape est franchie ce soir. Alors que nous assistons depuis des mois à la division politique, le dialogue et la construction de compromis sont plus que jamais nécessaires. Les attentes des travailleurs et travailleuses sont fortes. La CFDT continuera de les porter, chaque jour ! », a écrit Marylise Léon, numéro 1 de la CFDT, sur le réseau social Bluesky.
22:08
Quels scénarios après la censure ?
Barnier pourrait-il être renommé Premier ministre ? Le gouvernement sera-t-il chargé des affaires courantes ? Quand sera nommé un nouveau Premier ministre ? Pour comprendre ce qui doit se passer après le vote de la motion de censure du gouvernement, rendez-vous sur notre article dédié.
22:02
Le fils de Michel Barnier se dit « fier » de son père
« Fier de toi. Une mission s’arrête, une aventure commence », commente Nicolas Barnier sur X, en légende d’une photo du Premier ministre et de son petit-fils.
21:55
Bruno Retailleau veut « rendre hommage » au « courage » du Premier ministre
« Ce soir, Michel Barnier, le gouvernement ont été victimes d’une alliance de la carpe et du lapin, totalement contradictoire, qui n’avait qu’un seul objectif : le chaos », juge le ministre de l’Intérieur au micro de LCP. « Je veux rendre hommage au Premier ministre, à Michel Barnier. Je veux rendre hommage à son courage, à sa dignité, à son élégance aussi », ajoute-t-il.
21:47
Edouard Philippe « salue » Michel Barnier
L’ex-Premier ministre envoie un « salut amical et reconnaissant » à Michel Barnier sur X. « La censure du gouvernement renforce le désordre politique et affaiblit notre pays », fustige Edouard Philippe. « Avez Horizons, nous ferons tout pour stabiliser la situation politique. Mais soyons lucides, nous sommes au bord du gouffre. »
21:41
Franck Riester « regrette » l’adoption de la motion de censure
« Je n’ai pas voté la motion de censure ce soir et je regrette son adoption », réagit l’ex-ministre et député Ensemble, qui se dit « convaincu que notre pays a besoin de stabilité politique ». « Ceux qui ont voté cette censure devront rendre des comptes aux français. Je tiens à remercier Michel Barnier et son gouvernement pour le travail difficile qu’ils ont accompli en responsabilité », poursuit-il.
21:35
Gérard Larcher appelle Emmanuel Macron « à dire aux Français ce qu’il compte faire »
Condamnant ceux qui se sont livrés à « des combinaisons improbables », le président du Sénat Gérard Larcher assure vouloir « continuer à maintenir le cap de la responsabilité car plus que jamais seul l’intérêt de la France doit nous guider ». Et appelle Emmanuel Macron à dire « aux Françaises et aux Français ce qu’il compte faire ». Plus de détails dans notre article.
21:30
Des élus réclament un report du vote du budget de la Région Grand Est
Après la censure du gouvernement Barnier, les Ecologistes Grand Est ont réclamé au président (DVD) du Conseil régional Franck Leroy un report du vote du budget par l’assemblée régionale. Les présidents de ce groupe, comptant 13 conseillers régionaux, estiment que le Budget primitif 2025 de la région « présente un certain nombre d’imprécisions dépendantes de l’incertitude budgétaire nationale, qui se trouvent encore aggravées par la démission du gouvernement de Michel Barnier ».
21:25
Après Barnier, qui entrera à Matignon ?
Lecornu, Baroin, Bayrou… Plusieurs noms circulent déjà pour prendre la suite du Premier ministre, désavoué par l’Assemblée nationale. Selon nos informations, Emmanuel Macron « veut aller vite » et caresse même l’espoir d’une nomination avant les cérémonies de réouverture de Notre-Dame, soit ce week-end. Explications.
21:21
La censure « laissera incontestablement des traces », juge le patron du Medef
« Cette censure laissera incontestablement des traces. Elles doivent être les moins profondes possibles », réagit Patrick Martin, le président du Medef, auprès de l’AFP. « La France et ses entreprises ont besoin de retrouver très rapidement de la stabilité et de la visibilité avec un gouvernement qui devra établir la confiance et tracer une trajectoire économique crédible », a-t-il ajouté.
21:16
« Je suis ennuyé de vous avoir entraînés dans cette aventure », confie Barnier
A son arrivée à Matignon après sa dernière prise de parole à l’Assemblée nationale, Michel Barnier a été accueilli sous les applaudissements des membres du gouvernement. Et s’est dit « ennuyé » d’avoir « entraîné » ces ministres « dans cette aventure ». Le futur ex-Premier ministre a également fait part de son émotion à la lecture de son discours. Récit.
21:08
« Le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays », commente Antoine Armand
« Aujourd’hui, dans un acte à l’opposé du patriotisme, le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays », déclare le ministre de l’Économie sur X. « C’est un immense honneur d’avoir servi sous l’autorité du Premier ministre Michel Barnier, un homme de dialogue et de compromis. Un homme d’État. Merci aux parlementaires responsables qui ont soutenu le Gouvernement et travaillé dans l’intérêt général à un moment crucial », ajoute-t-il.
21:05
Olivier Faure veut un « nouveau départ »
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure estime que la motion de censure pousse son camp à « créer les conditions d’un nouveau départ, d’une nouvelle méthode, et pas simplement censurer et considérer que le travail est fait ». « La censure n’est pas une fin en soi », analyse l’élu sur le plateau du JT de France 2.
21:03
Un Premier ministre du RN « ne tiendrait pas longtemps », juge Bardella
Interrogé au sujet de la piste d’un Premier ministre issu de ses rangs, le président du Rassemblement national Jordan Bardella estime qu’un nom issu de son parti « ne tiendrait pas longtemps » à Matignon. En revanche, « il nous faut un Premier ministre capable d’admettre que nous avons le premier groupe politique à l’Assemblée », insiste-t-il.
20:57
Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi à 20 heures, annonce l’Élysée
20:56
D’autres mandats de moins d’un an
Comme Michel Barnier, depuis le début de la Ve République en 1958, cinq autres Premiers ministres sont restés en poste moins d’un an : Bernard Cazeneuve (155 jours), Gabriel Attal (189 jours, sans compter les deux mois où, démissionnaire, son gouvernement a géré les affaires courantes), Edith Cresson (323 jours), Maurice Couve de Murville (345 jours) et Pierre Bérégovoy (361 jours).
Michel Barnier efface le précédent record de brièveté, qui était détenu par Bernard Cazeneuve. Mais contrairement à Michel Barnier, le dernier Premier ministre de François Hollande savait dès sa nomination, à cinq mois de l’élection présidentielle de 2017, que son passage ne durerait pas, François Hollande ayant renoncé à briguer un second mandat. Edith Cresson (1991-1992), qui détenait le record avant Bernard Cazeneuve, Pierre Bérégovoy (1992-1993) et Gabriel Attal (2024), quittèrent quant à eux leur poste après des défaites électorales de leurs camps.
20:52
Une première depuis 1962
Seulement deux motions de censure ont été adoptées depuis le début de la Ve République en 1958, sur plus de 130 déposées : celle qui a fait chuter le gouvernement de Michel Barnier ce soir, et la précédente en 1962 à l’encontre du gouvernement de Georges Pompidou.
20:43
« La pression sur le président de la République sera de plus en plus forte », avertit Marine Le Pen
« Emmanuel Macron est le grand responsable de la situation actuelle », assure Marine Le Pen sur le plateau de TF1, ajoutant tout de même ne pas demander la démission du président. Cependant, « la pression sur le président de la République sera de plus en plus forte », met-elle en garde.
20:42
« Nous allons co-construire un budget acceptable », indique Marine Le Pen
Sur le plateau du JT de TF1, la cheffe de file du Rassemblement national déclare vouloir « laisser travailler » le prochain Premier ministre. « Nous allons co-construire, avec l’ensemble des forces présentes à l’Assemblée nationale, un budget qui soit acceptable pour tous ».
20:35
Pécresse déplore « une triste journée pour la France »
« C’est une triste journée pour la France. Michel Barnier avait tenté de remettre le pays sur les rails. Il s’était donné comme objectif de remettre de l’ordre dans les comptes, à nos frontières. Aujourd’hui le RN, dans une alliance contre nature avec la LFI, qui a déja soumis toute la gauche à ses diktats, joue la politique du pire pour le pays et nos compatriotes ! », réagit sur X, la présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.
20:30
LFI demande à Macron de « s’en aller », réagit Panot
« Aujourd’hui, nous avons défendu la démocratie », s’enthousiasme la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot, qui conteste les prédictions du « chaos » évoquées par le camp macroniste après la censure du gouvernement. « Le chaos, ce n’est pas nous, c’était Emmanuel Macron depuis sept ans », insiste-t-elle. La France Insoumise « demande maintenant à Emmanuel Macron de s’en aller », tonne l’élue.
20:26
La motion de censure adoptée à 331 voix, le gouvernement Barnier officiellement renversé
Comme attendu, la motion de censure de la gauche est adoptée grâce au soutien du Rassemblement national, qui estimait ses demandes insuffisamment prises en compte dans le budget. « Le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement », rappelle la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
20:22
Emmanuel Macron de retour à l’Élysée après sa visite en Arabie saoudite
20:19
L’accord sur l’assurance chômage tout de même agréé par le gouvernement
L’accord trouvé entre partenaires sociaux sur l’assurance chômage sera agréé par le gouvernement, même censuré, dans le cadre de la gestion des affaires courantes, indique une source proche du gouvernement. L’accord relève notamment de deux ans les bornes d’âge à partir desquelles les chômeurs seniors bénéficient d’une durée d’indemnisation plus longue.
20:13
Le résultat du vote sera annoncé à 20h25
Selon une source parlementaire, le résultat des votes sur la motion de censure doit être annoncé dans moins d’un quart d’heure.
19:53
La Bourse résiste à la crise politique
A quelques heures du vote d’une motion de censure à l’Assemblée nationale qui devrait faire tomber le gouvernement la Bourse de Paris a fini dans le vert ce soir. Le CAC 40 a pris 0,66% à 7.303,28 points, soit une hausse de 47,86 points. Mardi, il avait grappillé de 0,26%.
Le marché obligataire a fini stable. Le taux d’intérêt des emprunts français sur dix ans a atteint 2,90%, au même niveau que la veille. Son équivalent allemand était à 2,06%.
19:48
Des agriculteurs rendront « visite » aux députés qui voteront la censure
Les députés qui voteront en faveur de la censure du gouvernement Barnier recevront « la visite des agriculteurs pour avoir des explications sur leur position », ont annoncé les syndicats de la profession en Bourgogne-Franche-Comté, dans un courrier consulté par l’AFP.Les Jeunes Agriculteurs (JA) et la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) de Bourgogne-Franche-Comté indiquent qu’ils seront « extrêmement vigilants envers les élus qui, par leur vote, empêcheraient la mise en oeuvre de mesures urgentes pour le secteur agricole » prévues dans le budget 2025.
19:41
Vote ouvert à l’Assemblée, qui durera jusqu’à 20h20
19:36
Michel Barnier témoigne de son « honneur » d’avoir été Premier ministre
« Je ressens comme un honneur d’avoir été le Premier ministre depuis trois mois de tous les Français », indique Michel Barnier à la fin de sa prise de parole. « Au moment où cette mission se terminera, peut-être bientôt, cela restera pour moi un honneur d’avoir servi avec dignité la France et les Français », conclut-il.
19:33
« Je n’ai pas peur », assure Michel Barnier
« Je n’ai pas peur. J’ai rarement eu peur dans mon engagement politique », indique le Premier ministre quant à la menace de censure qui pèse contre lui. « Je resterai pleinement mobilisé et prêt à travailler avec toutes les volontés constructives de ce pays » pour monter un budget et « créer un nouvel élan pour la France », ajoute Michel Barnier.
19:27
Une censure du gouvernement « aurait de lourdes conséquences », juge Barnier
Censurer le gouvernement « aurait de lourdes conséquences », juge Michel Barnier. Il prédit une « perte de pouvoir d’achat pour les Français », qui « verraient leurs impôts augmenter ». « Des mesures très attendues ne trouveraient pas de financement », ajoute-t-il. Par exemple, « il n’y aura pas de recrutement de nouveaux policiers ou militaires ».
Cela signifierait, aussi, une hausse des taux d’intérêts sur la dette française, qui entraînerait des « décisions d’embauches et d’investissements qui ne seraient pas prises, des investissements qui ne seraient pas payés ». « La compétitivité de notre pays en souffrirait », appuie le Premier ministre.
19:22
« Le meilleur compromis possible, il est maintenant temps de le mettre en œuvre », insiste Barnier
Le Premier ministre continue de militer pour « le meilleur compromis possible » et de demander le soutien des députés. « Tout n’est pas parfait dans ce budget », admet-il, reconnaissant les « inquiétudes de beaucoup de territoires ». Mais « cette motion de censure rendra tout plus grave et plus difficile », répète-t-il.
19:16
La « réalité » économique ne « disparaîtra pas par l’enchantement des motions de censure », assure Barnier
« La réalité » économique, « j’ai essayé de l’affronter au sein du gouvernement en présentant des textes financiers difficiles », assure le Premier ministre Michel Barnier. « C’est pas par plaisir que j’ai présenté des mesures difficiles. Cette réalité reste là, elle ne disparaîtra pas par l’enchantement des motions de censure », ajoute-t-il.
19:13
Un « moment de vérité » pour Barnier, qui dit avoir fait preuve « d’écoute, de respect et de dialogue »
Après une arrivée sous les applaudissements de son camp, le Premier ministre se dit « très touché » par l’attitude et l’accueil des élus macronistes et témoigne en être « rendu à un moment de vérité et de responsabilité ». Il assure avoir fait preuve « d’écoute, de respect, de dialogue » lors de la conception de son projet de loi sur le budget.
19:00
Attal dénonce un « camp du désordre » dont il faut « s’affranchir »
Associant le Rassemblement national à La France Insoumise, Gabriel Attal dénonce un « camp du désordre » qui veut « affaiblir la France » et « tout piétiner, tout taxer, tout gâcher ». « Affranchissez-vous », dit-il en appelant d’autres députés de gauche ou indépendants à voter à ses côtés.
18:57
« Vous faites mal au pays », insiste Gabriel Attal
« Pour vous faire du bien, vous faites mal au pays et mal aux Français », déclare Gabriel Attal en direction des élus favorables à la motion de censure. « Mesdames messieurs lepenistes : assumez votre décision, assumez le désordre, assumez l’alliance avec LFI, assumez l’instabilité, assumez l’affaiblissement de la France, assumez l’irresponsabilité », a ajouté le président du groupe Ensemble, taclant des députés fermés aux compromis car « fascinés par les régimes dictatoriaux » selon lui.
18:52
Gabriel Attal tacle une motion qui ne ferait « que des perdants » et une « erreur devant l’Histoire »
L’ex-Premier ministre et président du groupe Ensemble pour la République fustige l’alliance entre « l’extrême gauche et l’extrême droite » qui votera la motion de censure, deux camps qui selon lui n’ont pas « l’antidote » pour une « politique française » qui est « malade ». « L’adoption de cette motion de censure ne ferait que des perdants : au premier rang d’entre eux les plus modestes, les travailleurs. Mais cela le RN s’en moque, malgré des années d’efforts pour faire croire que vous êtes responsables, capables de gouverner », a-t-il insisté, dénonçant « une erreur devant l’Histoire ».
Contexte
Le gouvernement censuré
La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet a annoncé que 331 députés ont voté la motion déposée par la gauche – 288 voix étaient nécessaires – en réponse au 49.3 du Premier ministre pour faire passer sans vote le projet de budget de la Sécurité sociale.
Barnier démissionne jeudi
Le Premier ministre est attendu jeudi à l’Élysée pour remettre la démission du gouvernement.
Emmanuel Macron doit s’exprimer
Le chef de l’Etat s’adressera aux Français jeudi à 20 heures, a indiqué l’Elysée.
Des élus appellent à la démission de Macron
Emmanuel Macron a de nouveau été ciblé par La France insoumise immédiatement après l’annonce de la censure, la cheffe des députés LFI Mathilde Panot réclamant « des présidentielles anticipées ». « Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans », a renchéri Jean-Luc Mélenchon.
Pas d’appel à la démission, en revanche, de la part de Marine Le Pen, pour qui « la pression » sur le président « sera évidemment de plus en plus forte » si « on ne prend pas la voix du respect des électeurs ». Le prochain gouvernement, « nous le laisserons travailler », a assuré la leader du RN, qui entend « co-construire » un budget « acceptable pour tous ».