« Ça commence mal. » C’est ce que s’était dit Jade, 22 ans, lors d’un de ses derniers rendez-vous Tinder. Utilisatrice, « à l’occasion », de l’application de rencontres, elle reconnaît que certaines phrases ou sujets évoqués par son partenaire ont le pouvoir de parapher la fin de l’aventure. « Pour moi, il y a
De quoi s’agit-il ? Le masque de plainte, qui aide à qualifier judiciairement les faits, liste 74 questions concernant les violences physiques, sexuelles, verbales, psychologiques, économiques et administratives. La grille d’évaluation du danger permet, elle, d’élaborer un diagnostic de la menace grâce à 23 questions. Cinq d’entre elles sont signalées en rouge. Parmi elles, par
Une avocate, robe ouverte, tee-shirt relevé, tire son lait accroupie au pied d’une cuvette sur le carrelage douteux des toilettes d’un tribunal. Le cliché devenu viral posté par maître Anne-Sophie Hamon sur le réseau LinkedIn il y a deux ans a fait son chemin. Depuis une semaine, les avocates, souvent arrachées à leur congé maternité
Sur le papier, le curriculum vitæ du gynécologue-obstétricien, Dr Henri Fabre, décédé en 2012, a tout de l’allié de la liberté des femmes à disposer de leur corps. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1941 alors qu’il était étudiant en médecine ; témoin des difficultés des femmes, tributaires de maternités non désirées et d’avortements
Elle a le regard direct, la parole claire et l’assurance tranquille de celles qui ne se laissent pas facilement impressionner. Pourtant, cette femme de 50 ans est une survivante. Pendant des années, elle a subi les violences directes de son conjoint. Les coups ont ensuite cessé, séparation et condamnations obligent, mais les pressions ont continué
Le ministre de la Justice, Didier Migaud, s’est dit favorable sur BFMTV à l’intégration de la notion de consentement dans la définition du viol. L’exemple de la Suède, mis en avant par l’affaire Mbappé, et de sa législation très stricte en matière de crimes sexuels, peut-il servir de modèle ? Par Christine Mateus Le 28 octobre
La structure est passée de deux à 34 salariés. En 2023, elle a totalisé 12 000 entretiens, avec des femmes pour l’ensemble de ses dispositifs dont 1 100 au LEAO (Lieu d’accueil et d’orientation), allée Frantz-Fanon, à Gennevilliers. Dans le sud du département, c’est le centre Flora-Tristan qui assure les mêmes missions, à Châtillon. Tous
« Et un, deux, trois, quatre, cinq… » Au centre de la vie sociale de la Grande Borne à Grigny (Essonne), quatre élèves répètent inlassablement les pas de danse. Quelques heures avant, ce sont des tout-petits qui ont travaillé leur jeu d’acteur. Ce mercredi 30 octobre, à partir de 17 heures, tous se produiront sur
« Il m’en faut tellement peu pour être dégoûté, c’est effrayant. » Quand Madjara poste son message sur X (ex-Twitter), le 16 octobre, cette étudiante de 19 ans pense à « ces trucs gênants que font les hommes, des comportements, des petits gestes, des phrases ». Mais une semaine après, les « red flags »
Dans une tribune publiée dans Le Monde, une dizaine d’organisations féministes, dont la Fondation des femmes, le Planning familial ou encore la Fédération nationale solidarité alertent, ce dimanche, sur leurs difficultés financières liées à une décision de l’État de revaloriser les salaires de certains travailleurs sociaux. Ces associations réclament aussi plus de moyens pour lutter
