La firme d’Elon Musk, parfait symbole du capitalisme américain conquérant aurait pu sembler une victime toute désignée, à Shanghai, de la sanglante guerre commerciale que se livrent Washington et Pékin. Il n’en est rien. Si elle est certes la grande absente du salon de l’automobile qui a ouvert ses portes cette semaine, sa cote d’amour reste élevée dans la métropole.
Au milieu de la circulation, les Tesla sont bel et bien là, sans agacer personne. Les Model 3 et Y produites localement occupent une belle part du parc roulant de la capitale économique du pays, seuls véhicules étrangers, pour ainsi dire, dans le flux de voitures électriques fabriquées par les nouveaux champions chinois, BYD et Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC) en tête.