C’est l’un des dossiers sociaux sensibles sur lequel Michel Barnier est attendu. Le nouveau Premier ministre va-t-il accorder un coup de pouce au smic (en dehors des hausses automatiques) pour marquer son arrivée et répondre aux attentes de pouvoir d’achat de plus d’un salarié sur six vivant avec le salaire minimum légal (1766,92 euros brut, soit 1 398,70 net par mois) ? Le gouvernement peut en effet à tout moment le décider.
Le Nouveau Front Populaire a mis la barre très haut en proposant jusqu’à 200 euros net de hausse. Un tel cadeau politique, inédit, est déjà écarté : les positionnements du camp dont le nouveau locataire de Matignon est issu, les LR, ont été clairs. Sans compter les incertitudes économiques avec une croissance faible (inférieure à 1 %). Et les mises en garde du patronat sur les salaires, renouvelées lors de l’université du Medef.