Aux alentours de 15 heures, la nuée s’est d’abord massée devant le siège de la Direction départementale de l’Oise (DDT), notamment chargée de la politique agricole. « Demain on va nous importer des produits qu’on nous interdit de produire, s’indigne Cédric Soenen, agriculteur à Noailles. Ils vont submerger le marché et tout va se casser la figure. » Son fils, Loïc, s’est lui aussi mobilisé alors qu’il n’est encore qu’au lycée agricole. Son père s’inquiète pour l’avenir du plus jeune : « Pour l’instant, il fait le boulot, mais pas les papiers. » Cette « paperasse », trop nombreuse, que dénonce aussi la FNSEA.