« Ce livre, je l’ai écrit pour vous… » Ce vendredi matin, Angélique Cauchy, 37 ans, fait face aux élèves de terminale HLP (humanités, littérature et philosophie) du lycée Cantau d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques). L’ancienne joueuse de tennis, victime de 400 viols et abus sexuels à l’adolescence par son entraîneur Andrew Geddes (condamné depuis à dix-huit ans de réclusion criminelle), est venue partager avec eux sa leçon de vie et de survie « Si un jour quelqu’un te fait du mal » (éditions Stock. 321 pages, 20,90 euros), parue il y a quelques semaines.
Depuis la rentrée, 41 lycéens de terminale et de première étudient l’ouvrage dans le cadre d’un cours de philosophie sur le pouvoir de la parole, sa potentielle nocivité, mais aussi sa puissance libératrice.