Elle arrive ! L’allocation de rentrée scolaire sera versée en métropole ce mardi 20 août, tout comme en Guadeloupe, Guyane et Martinique, à moins de deux semaines de la reprise des cours. Elle avait été versée le 6 août à Mayotte et à La Réunion, où la rentrée scolaire commence plus tôt.
Cette allocation de rentrée scolaire (ARS), « conditionnée aux ressources du foyer, s’adresse aux parents ayant des enfants de 6 à 18 ans qui sont scolarisés dans un établissement public ou privé, en apprentissage ou pris en charge dans un établissement d’accueil spécialisé », rappelle le site Service public. Elle s’élève cette année pour chaque enfant entre 416,40 à 454,60 euros, en fonction de leur âge. Ces montants sont revalorisés par rapport à l’année dernière.
L’éligibilité à l’ARS dépend donc des revenus du ménage (à N-2, donc en 2022) et du nombre d’enfants à charge. Un couple avec un seul enfant ne doit pas voir ses revenus dépasser 27 141 euros pour y avoir le droit. Un ménage qui a trois enfants et dont le revenu est inférieur à 39 667 euros peut aussi y prétendre. « Si les ressources du foyer dépassent très peu ces plafonds, vous pouvez peut-être prétendre à une allocation de rentrée scolaire différentielle, également calculée par rapport à vos revenus », indique le site Service public.
Cette allocation de rentrée scolaire est versée directement par les Caisses d’allocations familiales (CAF) ou par la Mutualité sociale agricole (MSA), en fonction des situations. Une démarche doit parfois être réalisée pour pouvoir l’obtenir : transmettre un certificat de scolarité si votre enfant rentre en CP, déclarer sa scolarisation s’il a plus de 16 ans ou s’inscrire à la CAF si ce n’est pas encore fait. En dehors de ces cas, elle doit être versée automatiquement.
Selon le ministère des Solidarités, l’allocation de rentrée scolaire vient en aide à plus de cinq millions d’enfants et trois millions de familles partout en France. Selon le baromètre annuel de Familles de France, le coût moyen des fournitures scolaires pour la rentrée 2024 connaît une légère baisse, en raison de la baisse de l’inflation. Mais le coût moyen de la rentrée « reste toutefois bien plus élevé qu’avant la crise sanitaire », relevait aussi l’association.