Par respect pour les lecteurs de ce grand quotidien national, je vous épargnerai les errements de la conversation qui nous mena, mon amie et moi, à cette question absurde : « Mais que va-t-on faire des deux Gérard ? » En revanche, j’aimerais partager avec vous la réponse qui tient en un mot : « Rien. » Il n’y a strictement rien à faire.
Rien n’interdit à personne d’avoir un avis sur le fait d’agresser une interprète nord-coréenne en répétant des insanités en boucle, de faire de l’hypnose en jouant du pendule avec sa bistouquette ou, comme Benoît Jacquot, d’avoir des relations pédocriminelles avec une enfant, fût-elle actrice. Rien ne retire non plus le droit de donner son avis sur ces individus comme celui d’arrêter de voir leurs films ou de lire leurs livres. Rien n’empêche personne de ne plus les voir, de ne plus les saluer, de ne plus les aimer.