Il n’a « pas hésité une seconde ». L’humoriste Guillaume Meurice a bien été approché par la France insoumise (LFI) en juin, à l’occasion des élections législatives, a-t-il confirmé lundi dans nos colonnes.
Interrogé par Le Parisien pour savoir si les Insoumis avaient tenté de le recruter, comme l’avait révélé Libération en juin, Guillaume Meurice a répondu qu’une investiture lui avait bien été « proposée ». « Je n’ai pas hésité une seconde mais cela m’amusait de discuter », a affirmé le chroniqueur de 43 ans.
« Ils m’assuraient des endroits où la victoire était possible mais c’était des parachutages, alors que j’ai fait 60 chroniques pour les dénoncer », a indiqué l’humoriste, qui s’apprête à rebondir à la rentrée sur les ondes de Radio Nova, après avoir été licencié de France Inter en juin. « Finalement, je leur ai dit que je voulais le perchoir de l’Assemblée nationale mais ils ont refusé », a-t-il également plaisanté.
« Je ne roule pour personne »
En juin, Libération avait révélé que La France insoumise avait proposé à Guillaume Meurice de l’investir candidat dans une circonscription en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Mais le chroniqueur avait refusé, faisant savoir selon le quotidien qu’« il n’était pas partant pour être député ».
Chroniqueur sur France Inter entre 2012 et 2024, où il s’est notamment fait connaître avec ses micros-trottoirs, Guillaume Meurice n’a jamais caché sa sympathie pour les idées de gauche radicale. « Je ne roule pour personne », avait-il toutefois assuré en 2017 lors d’un entretien avec le médiateur de France Inter.
Il avait été licencié de la station publique en juin pour « déloyauté répétée à l’égard de l’entreprise » après une blague controversée sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il sera de retour sur les ondes à compter du 8 septembre avec « La Dernière », un rendez-vous dominical sur Radio Nova, où il retrouvera certains de ses ex-compères d’Inter.