Car des freins persistent malgré la constitutionnalisation de cette liberté en mars. Selon le 1er baromètre, dévoilé en septembre, 89 % des personnes concernées ont relevé des obstacles pour effectuer cette démarche : plus de la moitié des femmes ont dû attendre plus de 7 jours pour avoir un rendez-vous, au lieu des 5 recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et une femme sur trois a ressenti des pressions de la part de mouvements anti-choix, de leur entourage ou de professionnels de santé. « Nous avons encore des médecins qui les obligent à écouter le cœur du fœtus ou qui leur demandent de se justifier », déplore Albane Gaillot, codirectrice du Planning.
