Plus précisément, si ses gains dépassent 55 % du revenu total du ménage, l’éventualité d’une rupture bondit de 11 à 40 % (selon l’ampleur de sa contribution) par rapport aux couples dont les salaires sont équitablement répartis. L’essor du travail des femmes depuis 1975, ainsi que la progression de leur niveau d’éducation, participent au fait qu’aujourd’hui, une femme sur quatre (25 %) alimente davantage la cagnotte du foyer selon l’Insee. En 2002, elles n’étaient qu’une sur cinq.