Planant au-dessus de l’Atlantique, le chef de l’État ponctue la séance de travail de coups de téléphone, autour de la vaste table ovale située dans le carré à l’avant de l’appareil. Il appelle notamment le vainqueur des législatives allemandes, le conservateur (CDU) Friedrich Merz, qu’il connaît bien et apprécie. Mais aussi le social-démocrate (SPD) Olaf Scholz, chancelier sortant, battu, avec lequel le courant n’est jamais passé. « Nous sommes plus que jamais déterminés à faire de grandes choses ensemble », se réjouit Macron, qui trouve en Merz un partenaire prêt à rompre avec l’atlantisme allemand et à bâtir une vraie défense européenne.
