Pour ses défenseurs, cette réforme est la réponse nécessaire à la « culture du viol » largement mise en lumière lors du procès retentissant des viols de Mazan. Mais une partie du monde juridique et militant de la cause des femmes, dont le Conseil national des barreaux et la fédération nationale d’Osez le féminisme, ont aussi fait part de leurs réserves sur le texte, vu comme un enfer juridique pavé de bonnes intentions. Alors que le texte doit passer en juin devant les sénateurs, deux spécialistes livrent leur analyse.