19:59
La proportionnelle, un élément de négociation pour Matignon ?
Depuis les élections législatives anticipées en juillet, la question du scrutin à la proportionnelle revient sur la table au cours des consultations initiées par Emmanuel Macron. Une façon pour le président d’apparaître comme « celui qui reprend la main pour débloquer le système français ». Et qui pourrait séduire de nombreux partis. Décryptage.
19:42
Marine Tondelier tacle un Emmanuel Macron « très hypocrite » selon elle
« Emmanuel Macron est dans une phase où il est très hypocrite. […] Quand Emmanuel Macron parle de stabilité, il se fiche du monde », fustige Marine Tondelier, sur BFM TV. « Le président s’apprête à faire un gouvernement avec Laurent Wauquiez, je pense que c’est ce qu’envisage Macron », a-t-elle ajouté.
19:41
Mobilisation du 7 septembre : « Les Écologistes en seront », avertit Marine Tondelier
Interrogée sur BFM TV sur l’appel à la mobilisation lancé par LFI, Marine Tondelier estime que « le 7 septembre, c’est dans mille ans », mais avertit que « les écologistes en seront, parce qu’on ne se fera pas voler cette élection ».
19:27
Le PS votera une « censure de tout gouvernement qui prolongerait la politique du Président »
Malgré quelques voix dissonantes qui se sont fait entendre au cours de son Bureau national, le Parti socialiste affirme sur X que ses membres « se sont exprimés à une écrasante majorité, pour la censure de tout gouvernement qui prolongerait la politique du Président ».
19:13
Les jeunes Écologistes manifesteront le 7 septembre
Le mouvement de jeunesse des Écologistes appelle lui aussi au « rendez-vous dans la rue le 7 septembre » prochain. « Macron réalise un véritable coup de force » justifie-t-il sur X. Pour l’instant, le reste du parti n’a pas explicitement rejoint le souhait de rassemblement à la rentrée porté par les Insoumis et plusieurs organisations syndicales étudiantes.
18:44
Ce qu’impliquerait une session extraordinaire de l’Assemblée, demandée par Marine Le Pen
La présidente du Rassemblement national à l’Assemblée, au cours de son entrevue ce lundi matin à l’Élysée, a demandé à Emmanuel Macron l’ouverture d’une session extraordinaire. Cela permettrait aux députés de siéger avant le 1er octobre, date officielle de leur rentrée, et de censurer ainsi un potentiel nouveau gouvernement au plus tôt. Mais « on ne convoque pas le Parlement pour rien » disent les experts interrogés dans notre décryptage.
18:09
L’Écologiste Sandrine Rousseau soutient la procédure de destitution d’Emmanuel Macron
« Nous touchons une limite grave, jamais atteinte, dans cette Ve République » a déclaré Sandrine Rousseau dans une interview accordée à Alternatives économiques. La députée de Paris annonce ainsi soutenir la procédure de destitution d’Emmanuel Macron, initiée par les Insoumis, alors qu’elle penchait « pour la prudence » auparavant.
« La gauche doit appeler à des manifestations massives et adopter une motion de censure contre tout gouvernement non issu du NFP » a ensuite ajouté Sandrine Rousseau.
18:03
Au Parti socialiste, Hélène Geoffroy veut un « retour à la table des discussions »
« Un autre chemin (…) est possible » a vanté Hélène Geoffroy durant son intervention au Bureau national du PS. Son but : porter une voix dissidente face au Premier secrétaire du parti Olivier Faure. Elle a ainsi demandé « l’abandon du dogme du programme du NFP », refusé le « vote d’une motion de censure par principe » et espéré un « retour à la table des discussions », d’après son communiqué.
Hélène Geoffroy a aussi réclamé la réunion des instances du Parti socialiste pour « un vote » afin de « décider quelle sera (leur) position une fois un nouveau Premier ministre nommé ».
17:35
Emmanuel Macron dit recevoir « tous ceux qui veulent œuvrer pour l’intérêt supérieur du pays »
« Les travaux continuent, la porte est ouverte » a déclaré Emmanuel Macron avant sa réception du Premier ministre irlandais Simon Harris au palais de l’Élysée. Le président de la République a aussi affirmé recevoir « tous ceux qui veulent bien venir continuer à œuvrer pour l’intérêt supérieur du pays ».
17:26
Le mouvement de François Ruffin appelle à la mobilisation le 7 septembre
Dans un communiqué, Picardie Debout rejoint l’appel au rassemblement « dans la rue » face à la « pente autoritaire » d’Emmanuel Macron. Le mouvement de soutien au député François Ruffin espère se retrouver aux côtés de « toutes les forces progressistes politiques, syndicales, associatives » le 7 septembre.
16:21
Vers un rassemblement le 7 septembre ? Le PS se montre à nouveau mitigé
Après un premier avis mitigé sur la mobilisation du 7 septembre par la voix du porte-parole Pierre Jouvet, c’est au tour d’Arthur Delaporte, député PS, de tempérer l’appel à la mobilisation lancé par LFI. S’il dit sur BFM TV « comprendre » ceux « qui ont envie de manifester », ce n’est, selon lui, « pas aujourd’hui la priorité du moment ». « La bonne réponse, qui est entre les mains des parlementaires, c’est la censure », ajoute l’élu.
15:45
Le groupe LIOT veut un « Premier ministre rapidement »
Selon une source au sein du groupe, les députés Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires ont demandé, lors de leur rendez-vous avec le président de la République, « de nommer un Premier ministre rapidement », « un politique avec de l’expérience » et « qui ne soit pas de son camp ».
15:21
Le Planning Familial rejoint la mobilisation prévue le 7 septembre
Sur X, le Planning Familial, dit rejoindre la mobilisation du 7 septembre aux côtés du syndicat L’Union étudiante, et affirme qu’il « sera dans la rue » ce jour-là.
15:02
Emmanuel Macron a « bien conscience de l’urgence de la situation »
Stéphane Lenormand et Christophe Naegelen, les deux parlementaires du groupe LIOT conviés ce mardi à l’Elysée, sont sortis de leur entretien avec le président de la République.
Emmanuel Macron leur a confié avoir « bien conscience de l’urgence de la situation », selon un participant à Franceinfo. Mais le chef de l’Etat n’a donné ni calendrier précis, ni possible Premier ministre et continue, d’après nos confrères, à chercher la « stabilité institutionnelle ».
14:15
« À ce stade », les socialistes ne participeront pas à la grande mobilisation du 7 septembre
« Nous n’appelons pas à aller dans la rue à ce stade », a fait savoir le porte-parole du Parti socialiste, Pierre Jouvet, alors qu’il était interrogé par Franceinfo sur la participation du PS à la grande mobilisation des Insoumis et des organisations de jeunesse pour la nomination d’un gouvernement NFP, le 7 septembre prochain.
« S’il doit y avoir des mobilisations de la société civile […] nous les encouragerons », mais « l’urgence est à ce stade dans le débat, la discussion politique », a considéré Pierre Jouvet.
13:51
Les Républicains seront consultés mercredi par Emmanuel Macron
Nous apprenions plus tôt dans la journée que trois figures des Républicains – la secrétaire générale Annie Genevard, le patron des sénateurs Bruno Retailleau et le président de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez – allaient être reçues par le président de la République dans le cadre de ses consultations pour la nomination du prochain Premier ministre. Elles ne seront finalement reçues que demain, mercredi, et non ce mardi, selon les informations de BFMTV.
13:11
« La France ne se joue pas aux dés », déclare Eric Dupond-Moretti
Le ministre de la Justice a réagi sur X à une déclaration de Lucie Castets, candidate malheureuse du NFP à Matignon : « le risque de la censure, c’est un risque lié au jeu démocratique », déclare-t-elle sur France Inter. « La démocratie n’est pas un jeu, Madame Castets. La France ne se joue pas aux dés, répond Eric Dupond-Moretti, la censure d’un éventuel gouvernement NFP pour mettre en place le seul programme du NFP est acquise. C’est un fait politique et arithmétique qui s’impose au Président comme à vous. »
13:03
« Être de gauche, c’est avoir le courage de sortir de l’outrance de LFI », juge Prisca Thévenot
La porte-parole du gouvernement démissionnaire, invitée de Radio J, a fustigé la « compromission » des partis du Nouveau Front populaire vis-à-vis de La France insoumise.
« Être de gauche n’est pas qu’une affaire de place dans l’hémicycle ! C’est aussi et surtout avoir le courage de sortir de l’outrance et de la violence de LFI, pour travailler pour le pays », a jugé Prisca Thévenot. « Nous sommes prêts aux compromis, si la gauche sort de sa compromission avec Jean-Luc Mélenchon », a-t-elle ajouté.
12:51
Manifestation du 7 septembre : Eric Ciotti dénonce le « coup d’Etat permanent du NFP »
Le patron des Républicains Eric Ciotti a dénoncé l’appel à manifester le 7 septembre de La France Insoumise. « Jean-Luc Mélenchon appelle à une grande marche pour contraindre le Président à nommer un Premier ministre NFP. Inacceptable coup de force », écrit-il sur X. Pour lui, il s’agit de « procédés rappelant les ligues anti parlementaires des années 30. Le coup d’Etat permanent du NFP doit cesser. Avec 30% des députés ils n’ont aucune majorité. »
12:40
« Vous ne faites pas partir une fusée si vous savez qu’elle va se crasher », lance le ministre du Logement
« Vous n’allez pas nommer quelqu’un dont vous savez pertinemment qu’il va au crash, vous ne faites pas partir une fusée si vous savez qu’elle va se crasher deux secondes plus tard », a lancé sur BFMTV le ministre chargé du Logement Guillaume Kasbarian, « ça n’est pas sérieux ». Pour lui, « il est normal que le président, garant de la stabilité institutionnelle de notre pays, mène des consultations pour trouver un gouvernement qui ne se fait pas censurer d’office », ajoute-t-il sur X.
12:28
Le groupe d’Eric Ciotti propose d’inscrire dans la Constitution « un délai maximal de 15 jours pour un gouvernement démissionnaire »
Le groupe « À Droite ! » à l’Assemblée nationale, présidé par le LR Éric Ciotti, propose ce mardi dans un communiqué de « prévoir dans la Constitution un délai maximal de quinze jours pendant lesquels un Gouvernement démissionnaire pourra poursuivre la gestion des affaires courantes. » Le communiqué déplore qu’aujourd’hui, « avec près de 50 jours de gouvernement démissionnaire, la France dépasse le record de 38 jours de la IVème République ».
Pointant la « dérive institutionnelle actuelle et une gestion hors de tout contrôle des affaires de l’État, participant d’une montée croissante de l’insécurité institutionnelle (…) il apparaît nécessaire de procéder à une réforme constitutionnelle pour combler cette lacune. »
12:20
Pour Coquerel, Macron écarte « le résultat du suffrage universel, c’est extrêmement grave »
En refusant de nommer Lucie Castets, Emmanuel Macron « refuse le vote des Français » et « écarte le résultat du suffrage universel avec cette décision, c’est extrêmement grave », déclare le député insoumis Eric Coquerel sur LCI ce mardi. Il assure « qu’entamer une procédure de destitution est nécessaire ». « Ces gens là font comme s’ils avaient gagné les élections, mais ils ont perdu. Ce n’est pas à eux de décider et d’imposer de changer le résultat des électeurs ».
12:07
La ministre démissionnaire Nicole Belloubet critiquée pour ses déclarations sur le budget
La ministre démissionnaire de l’Education nationale Nicole Belloubet a demandé mardi que le budget de son ministère soit « a minima sanctuarisé » en jugeant qu’à ce stade, le projet adressé par Matignon « ne répond pas à l’ensemble de nos besoins ». Une sortie critiquée par plusieurs Insoumis, relevant le fait que son gouvernement était démissionnaire. « Mais AU NOM DE QUI ET DE QUOI madame Belloubet s’exprime encore comme ministre de plein exercice ? », lance sur X le député Antoine Léaument, « il faut partir maintenant ».
11:52
Pour Génération.s, Emmanuel Macron agit « en forcené de la République »
Le mouvement fondé par Benoît Hamon considère dans une publication sur X que le président, « retranché à l’Elysée, […] refuse d’accepter le verdict des urnes, après deux défaites cinglantes en un mois. »
« La gauche, arrivée en tête des élections, ne lui convient pas ? Il prend tout le pays en otage et magouille pour préserver son système, rejeté massivement par les Français », dénonce le parti politique.
« Si le mot Démocratie a encore du sens pour le Président, qu’il nomme Lucie Castets à Matignon et nous laisse gouverner ! », conclut Génération.s.
11:39
« Emmanuel Macron voudrait se nommer lui-même », tacle le député PS Arthur Delaporte
« Le pouvoir s’est déporté au parlement et n’est plus à l’Elysée. Le président de la République fait tout pour le confisquer, je pense qu’il préférerait se nommer lui-même à l’Elysée », dénonce, « en colère », l’élu socialiste du Calvados au micro de RMC.
« Les macronistes qui ont dit qu’ils censureraient seulement s’il y avait des LFI, c’était une tartufferie puisque l’objectif, c’était de garder le pouvoir et d’éviter qu’un programme d’alternative se mette en place », ajoute Arthur Delaporte.
10:56
Le groupe LIOT reçu à partir de 11h30 à l’Elysée
Les députés centristes du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) seront reçus à 11h30 à l’Elysée pour le deuxième tour des consultations d’Emmanuel Macron pour la nomination d’un gouvernement, a appris le Parisien, confirmant une information de BFMTV. Sont conviés Stéphane Lenormand, président du groupe, et le député Christophe Naegelen.
10:50
Fabien Roussel compare Emmanuel Macron à Donald Trump
Le Secrétaire national du Parti communiste français (PCF) file la comparaison entre l’ex président américain Donald Trump et Emmanuel Macron au micro de BFMTV.
« Aujourd’hui on a un président de la République, un peu comme monsieur Trump aux Etats-Unis, qui conteste le résultat des urnes », considère Fabien Roussel.
« Dans quel pays d’Europe une démocratie fait ce que fait monsieur Macron ? Malgré deux élections qui rejettent sa politique, il va continuer de la poursuivre ? Dans quelle autre démocratie occidentale les urnes sont à ce point bafouées ? », interroge Fabien Roussel.
10:31
LFI appelle à manifester le 7 septembre contre « le coup de force de Macron »
La formation politique annonce, dans un communiqué, se joindre « à l’appel des organisations de jeunesse, l’Union Étudiante et l’Union syndicale lycéenne, pour une grande manifestation contre le coup de force d’Emmanuel Macron, le 7 septembre. »
« Le président de la République met en grave danger la démocratie en refusant le résultat des urnes et un gouvernement du NFP qui a gagné les élections législatives », juge LFI, qui forme « le vœu que les forces politiques, syndicales et associatives attachées à la défense de la démocratie se joignent à cet appel. »
10:18
Roussel réitère son appel à « des rassemblements »
« Nous allons nous battre », assure le Secrétaire national du Parti communiste, qui réitère, sur X, son appel à la mobilisation populaire après le refus du président de nommer Lucie Castets, la candidate du NFP, à Matignon.
« J’appelle les Français à se mobiliser partout là où ils sont, dans les centres-villes, devant les préfectures. Nous obtiendrons le changement », écrit Fabien Roussel.
10:02
Les Républicains participeront au deuxième round des consultations de l’Elysée
Si le Nouveau Front populaire dénonce une « parodie de démocratie », Les Républicains participeront bien au deuxième tour de consultations souhaité par Emmanuel Macron. Selon nos informations, Laurent Wauquiez, Annie Genevard et Bruno Retailleau ont tous les trois été sollicités par l’Elysée lundi soir sur le sujet. Le moment précis du rendez-vous n’a pas encore été fixé.
Si la ligne politique qu’ils défendent ne devrait pas changer – ils refusent toujours de participer à un gouvernement et défendent leur « pacte législatif » – les principaux représentants de la droite souhaitent écouter ce qu’Emmanuel Macron, considéré comme le responsable de la situation actuelle, a à leur dire.
09:10
De nouvelles concertations dans le brouillard
Si une deuxième série de consultations sur la nomination du Premier ministre doit s’ouvrir ce mardi à l’Elysée, ni le programme ni le casting n’ont encore été dévoilé par la présidence de la République. On sait en revanche que ni LFI ni le RN ne seront conviés, et que les figures du Nouveau Front populaire – de Marine Tondelier à Olivier Faure, en passant par Lucie Castets – refusent d’y participer.
09:04
Qui pour Matignon ? Il y a « beaucoup de personnalités de bonne foi », estime Bayrou
Emmanuel Macron entame ce mardi un deuxième cycle de consultations, mais sans LFI et le RN notamment. « Je n’ai aucun problème, d’aucune sorte, à ce que toutes les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale soient reçues dans une discussion générale, seulement si c’est pour exiger, mettre en demeure les choix du président, je comprends qu’il y ait des limitations », a déclaré François Bayrou sur franceinfo, estimant également que le président est « dans son rôle ».
Pourrait-il aller lui-même à Matignon ? « Ce n’est pas une compétition de personne », balaie-t-il. « Il y a beaucoup de personnalités de bonne foi. (…) À tous ceux-là il faut parler », estime le président du MoDem. « Il n’y a qu’une seule chose à faire », selon lui, « le président de la République nomme une personnalité, (…) cette personnalité propose une équipe et cette équipe, elle ne demande pas l’accord préalable des partis politiques, elle ne l’obtiendra jamais ».
09:00
Pour Bayrou, « le principal obstacle » à la présence du NFP dans le gouvernement, c’est « leur programme »
Pour le président du MoDem, interrogé sur Franceinfo, il n’y a « pas de blocage complet » de la situation politique. Il salue la décision d’Emmanuel Macron d’écarter l’idée d’un gouvernement NFP. « Il a constaté quelque chose d’extrêmement simple (…) : il n’y a pas de majorité. Ceux qui prétendent qu’il y a eu un vainqueur dans ces élections savent bien qu’ils disent n’importe quoi », estime François Bayrou.
Selon lui, « ce n’est pas sur le programme ni du Nouveau Front populaire, ni du centre, que s’est constitué une majorité » mais grâce aux votes pour faire barrage à l’extrême droite. « Le double de leur score représente des députés qui ne veulent pas d’eux », martèle-t-il. Pour ce proche d’Emmanuel Macron, c’est le « front républicain » qui doit gouverner, mais sans les élus insoumis. « L’attitude, les violences au moins verbales, les provocations, ça n’est pas compatible avec le fonctionnement régulier des pouvoirs publics », dénonce-t-il, estimant que « le principal obstacle à leur présence, c’est leur programme ».
08:53
Darmanin affirme que le président « n’a pas écarté les socialistes ou les communistes »
« Le président de la République n’a pas écarté les socialistes ou les communistes », mais « Lucie Castets n’avait aucune chance », affirme Gérald Darmanin au micro de BFMTV et RMC, défendant la recherche de « stabilité institutionnelle » d’Emmanuel Macron.
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur affirme que le chef de l’Etat n’est pas totalement fermé à la gauche et qu’il pourrait, par exemple, discuter avec une personnalité telle que Bernard Cazeneuve, ancien ministre socialiste, qu’il juge « respectable, un grand républicain ».
08:40
Maillard vante la candidature « extrêmement solide » de Borne à la présidence du groupe Renaissance
L’ancienne Première ministre macroniste est candidate pour prendre la suite du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, à la tête du parti présidentiel, Renaissance.
« C’est une candidature extrêmement solide », juge Sylvain Maillard, qui lui apporte de fait son soutien. Le député écarte par la même occasion toute concurrence avec le successeur d’Elisabeth Borne à Matignon : « Gabriel Attal est le président de notre groupe (à l’Assemblée), c’est un job à plein temps ».
08:32
« Le NFP c’est un spectacle permanent », juge Sylvain Maillard
Le député Ensemble de Paris dénonce sur Europe 1 le « spectacle permanent » du Nouveau Front populaire : « tous les jours ils vous inventent une nouvelle formule, une nouvelle dépêche AFP ».
« La politique c’est aussi de l’arithmétique, poursuit l’ancien président du groupe Renaissance à l’Assemblée. Ils sont 193 députés. Si le projet du NFP arrive au pouvoir […], nous les censurons »
08:23
Valérie Pécresse appelle à « déminer cette majorité de blocage » en trouvant une « voie de passage »
« La situation est grave à cause de cette majorité de blocage à l’Assemblée, avec un risque, qui est celui du désordre et du chaos institutionnel », s’inquiète sur RTL la présidente LR de la région Île-de-France Valérie Pécresse. « Il faut déminer cette majorité de blocage et trouver une voie de passage, extrêmement étroite », poursuit-elle, estimant que la droite, « en responsabilité, doit voter ce qui va dans le bon sens ». Mais sans pour autant être « des supplétifs de la macronie » et en restant « indépendante », assure-t-elle.
Quant à la gauche, elle critique « des partis qui, sous l’influence de LFI, veulent un chaos institutionnel » en cherchant à destituer Emmanuel Macron. « On a une extrême gauche qui veut le désordre et dont le programme conduirait la France à la faillite », accuse-t-elle.
08:20
Écarter le NFP est « un bras d’honneur lancé aux Français », selon Emmanuel Grégoire
Le député socialiste de Paris, invité de la chaîne franceinfo, juge que « le communiqué du président de la République » écartant un gouvernement mené par le Nouveau Front populaire (NFP) « est inconséquent et grave sur le plan démocratique ».
« Le fait d’écarter la plus grande coalition arrivée en tête aux législatives est un bras d’honneur lancé aux Français », dénonce Emmanuel Grégoire. Lui non plus ne veut pas participer à la deuxième série de consultations du président de République. « Il ne serait pas sain d’accepter », estime l’ancien adjoint à la mairie de Paris, jugeant que « ce n’est pas au président de dicter à la gauche la façon dont elle doit agir ».
08:08
« Comment peut-on en arriver à un tel déni démocratique ? », s’indigne Olivier Faure
Sur France 2, le numéro 1 du PS Olivier Faure estime que le communiqué d’Emmanuel Macron expliquant écarter le NFP est « proprement lunaire, hallucinant ». Le président cherche à « repousser le vote des Français », « expliquer que l’on va continuer à faire avec les mêmes », s’insurge le député de Seine-et-Marne : « comment peut-on en arriver à un tel déni démocratique ? »
Décrivant une « colère froide dans le pays », il estime aussi qu’Emmanuel Macron « est l’instabilité, il est celui qui l’a provoquée », et il a « semé le chaos », donnant lieu à un « problème démocratique ». « Il est garant des institutions, pas de sa propre stabilité », fustige encore le socialiste.
08:08
Destituer le président ? Olivier Faure « toujours sceptique » sur l’objectif affiché des Insoumis
Les Insoumis vont déposer une motion dans l’espoir de destituer Emmanuel Macron, une initiative face à laquelle Olivier Faure est « encore sceptique », explique-t-il sur France 2. « Il faut deux tiers à l’Assemblée et au Sénat pour obtenir cette destitution. Si c’est simplement pour aller dire qu’on a déposé une motion et ensuite s’apercevoir qu’elle est rejetée, qu’aurons-nous obtenu ? La démonstration inverse de celle qu’il faut fournir, il faut du changement et la nomination d’un gouvernement qui soit celui du NFP », déroule le Premier secrétaire du PS.
08:07
Olivier Faure prêt à participer à des manifestations, sans « mettre le pays à feu et à sang »
Tandis que Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon ont appelé à des mobilisations populaires, Olivier Faure estime lui que « quels que soient les mots d’ordre que nous lançons, il y a des Françaises et des Français qui vont commencer à s’agacer, (…) c’est le risque que prend le chef de l’État ».
« La colère ne va pas s’interrompre », met en garde le député de Seine-et-Marne. « Je participerai à ces manifestations, s’il y en a. Je ne suis pas en train de dire qu’il faut mettre le pays à feu et à sang, je ne cherche pas le chaos, je dis que le chaos c’est le chef de l’État qui est en train de l’installer », poursuit-il, appelant Emmanuel Macron à « la raison ».
08:02
Lucie Castets dit non au deuxième tour de consultations du président
Lucie Castets, la candidate malheureuse du NFP pour Matignon, rejette elle aussi la deuxième session de consultations d’Emmanuel Macron. « On sera disponible pour discuter s’il s’agit de discuter des modalités d’une cohabitation », assure-t-elle sur France Inter. Lundi, le président a fermé définitivement la porte à un gouvernement mené par Lucie Castets et le Nouveau front populaire, au nom de la « stabilité institutionnelle ».
07:57
« Le président ne peut pas composer le gouvernement de ses rêves », estime Lucie Castets
Lucie Castets, candidate désignée par le NFP, a ressenti « de la colère » hier soir à la publication du communiqué de l’Elysée.
« On dit aux Français, vous vous êtes déplacés mais ça ne vaut rien, vous avez mal voté, la démocratie ne signifie rien aux yeux du président, je trouve ça extrêmement dangereux », réagit Lucie Castets sur France Inter.
« Le président ne peut pas composer le gouvernement de ses rêves », estime-t-elle, assurant qu’il est « fondamental que les gens se mobilisent aujourd’hui ».
07:56
Le RN ne censurera pas le Premier ministre s’il « remplit » certaines conditions
Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a déclaré ce mardi matin sur TF1 que son parti censurerait le Premier ministre s’il était issu de l’extrême gauche, mais s’est montré ouvert pour d’autres cas. « On va mettre des conditions sur l’immigration l’insécurité, le pouvoir d’achat des Français » et si elles ne sont « pas remplies, nous censurerons ». « On veut une autre politique, a-t-il lancé, rappelant que le RN est « le premier groupe à l’Assemblée nationale », et martelant vouloir un « Premier ministre qui s’attaque à l’immigration, à l’insécurité, au pouvoir d’achat ».
07:54
« Emmanuel Macron a semé le chaos », reproche Sébastien Chenu
Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a reproché ce mardi matin sur TF1 à Emmanuel Macron d’avoir mis « un bazar monumental » et là « maintenant (il parle) de la stabilité ». « Aujourd’hui il faut sortir du chaos, c’est à lui de donner des perspectives » au Français, déclare-t-il.
07:53
Marine Tondelier rejette à son tour les consultations d’Emmanuel Macron
Alors que le président veut lancer un nouveau round de consultations, auquel seront conviés le Parti socialiste et les Ecologistes, Marine Tondelier dénonce « un simulacre » et annonce que les Verts n’y participeront pas. « Tout ce qu’on avait à lui dire on lui a déjà dit », dénonce-t-elle. « Le président confond consultations et communication. Il est obsédé par le fait de garder la main », juge-t-elle.
07:50
Olivier Faure n’ira pas à l’Élysée, fustigeant « une parodie de démocratie », et menace de censurer « toute prolongation du macronisme »
Le PS ne se rendra pas à de nouvelles consultations ce mardi, bien qu’il soit invité. « Je refuse de me porter complice d’une parodie de démocratie », insiste le chef du parti Olivier Faure sur France 2. « Emmanuel Macron ne veut pas de l’application du programme du NFP », estime-t-il.
« La réponse est simple, claire, c’est non. Nous censurerons toute prolongation du macronisme. Il n’est pas question un seul instant de devenir les supplétifs du macronisme et faire en sorte que nous prolongions ce qui s’est fait depuis sept ans. Les Français appellent à un changement », martèle-t-il. « Leur problème n’est pas seulement LFI mais la gauche, les Français, le vote, parce qu’ils ne peuvent pas accepter qu’un vote ne leur donne pas la responsabilité. C’est pile je gagne, face tu perds, c’est ça la démocratie selon Emmanuel Macron et ses amis », fustige encore le député socialiste.
07:48
« On est en train de se faire voler cette élection », dénonce Marine Tondelier
Marine Tondelier, cheffe des Verts, appelle au micro de Franceinfo à manifester contre la décision du président de ne pas nommer Lucie Castets à Matignon. « On est en train de se faire voler cette élection », juge l’écologiste. « Si un président d’extrême droite faisait la même chose, tous les observateurs crieraient au scandale », ajoute-t-elle.
07:34
Pourquoi Marine Le Pen et le RN réclament une session extraordinaire à l’Assemblée ?
À l’issue de son entretien avec le président lundi, Marine Le Pen a réclamé la convocation d’une session extraordinaire à l’Assemblée nationale. Une manœuvre qui a pour but, selon la leader d’extrême droite, d’éviter que « pendant un mois, un Premier ministre puisse par décret, par toute une série de moyens donnés par la Constitution, mettre en œuvre une politique qui soit […] dangereuse pour les Français. »
Les sessions ordinaires à l’Assemblée ne reprendront en effet que le 1er octobre, date de présentation de la première ébauche du budget, d’ici là, les députés n’ont pas le droit de siéger… ni de voter une motion de censure. Grâce à cette session extraordinaire, Marine Le Pen et le RN pourraient donc immédiatement tenter de faire tomber un gouvernement auquel ils n’apporteraient pas leur soutien. Mais au final, la décision revient au chef de l’Etat de convoquer, par décret, une session extraordinaire.
07:01
La gauche vent debout
Lucie Castets mise hors course ? « Un coup de force antidémocratique », « une honte », « affligeant » ont réagi de concert les forces de gauche, les Insoumis ressuscitant leur menace d’engager une procédure de destitution contre le chef de l’Etat.
« La République est née du refus du pouvoir personnel », a rappelé de son côté le patron du PS Olivier Faure dans un tweet laconique.
Le Nouveau Front populaire espère le renfort d’une « grande mobilisation populaire » face au choix du chef de l’Etat, a fait savoir le dirigeant des communistes Fabien Roussel.
Contexte
Emmanuel Macron reprend les consultations
À l’issue d’une première vague d’entretiens organisés vendredi et lundi à l’Elysée avec les chefs de parti, sept semaines après les élections législatives qui ont plongé le pays dans l’impasse politique, le chef de l’Etat n’est toujours pas en mesure de désigner un Premier ministre.
Le NFP continue de militer pour Lucie Castets et refuse de participer aux concertations
Alors que le patron des communistes Fabien Roussel a appelé à une « grande mobilisation populaire » face au choix du chef de l’Etat, les figures du NFP, de Marine Tondelier à Olivier Faure, en passant par Lucie Castets, refusent de participer au deuxième tour des consultations menées par le président de la République.
LFI menace Macron de destitution
De son côté, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a aussitôt dénoncé sur BFMTV « un coup de force antidémocratique inacceptable » et a indiqué qu’il entendait bien mettre à exécution la menace d’engager une procédure de destitution d’Emmanuel Macron.
Un calendrier serré pour Macron
Or, son choix devient urgent alors que Gabriel Attal gère les affaires courantes à Matignon depuis déjà 41 jours, du jamais-vu depuis l’après-guerre. Et que le temps presse pour présenter un budget avant le 1er octobre.