« Black out », « pertes de mémoire », « difficultés à se concentrer », « effacement de souvenirs lointains »… Ce n’est pas un athlète décrivant les conséquences de commotions cérébrales occasionnées par la pratique de son sport qui nous parle, mais une femme qui a subi pendant des années les violences de son ex-conjoint, condamné à huit ans de prison.
Des agressions répétées, dont de nombreux coups sur la tête, jusqu’à une tentative de féminicide par strangulation en 2018. « Moi qui ai toujours eu une excellente mémoire, il y a un avant et un après les violences conjugales, c’est certain », assure Laura Rapp, devenue depuis une figure de proue de la parole des victimes.