Juliette, étudiante originaire de l’Isère, a toujours été douée en maths. Dès la fin de la 2de, le choix de la filière scientifique, une première S à l’époque, s’est imposé. « C’était l’option de la facilité, et c’est aussi quelque chose qui me plaisait, contrairement au français. » La jeune fille bénéficie de l’aval de ses parents : « Tant que tu as de bonnes notes, fonce ! »
Juliette est aujourd’hui étudiante à l’Insa (Institut national des sciences appliquées) Lyon et heureuse de l’être. Une école d’ingénieurs pionnière en matière de mixité dans des filières très masculines. Sur le campus de Villeurbanne, il flotte comme un parfum de parité. Près de 45 % des étudiants en première année sont des jeunes filles, alors que la moyenne nationale plafonne à 29 %, selon les chiffres de Gender Scan, une étude internationale de référence sur le sujet.