« Son courage va aider d’autres victimes » : Gisèle Pelicot, nouvelle égérie des marches féministes le 23 novembre 2024

« We just want to feel safe. » Cette phrase ( « nous voulons juste être en sécurité ») qui figure sur une affiche au mur, résonne comme un mantra dans les bureaux vitrés du 39.19, désormais installés à Pantin (Seine-Saint-Denis). Chaque jour de l’année, nuits comprises, des écoutantes se relaient pour orienter et renseigner

« Lundi. Il m’a encore réveillée en pleine nuit. Je me suis rendu compte qu’il me brûlait avec des cigarettes. Mardi : on a fini dans la cuisine, par terre. J’ai eu des bleus. Mercredi : ça y est, il redevient gentil. Il s’est excusé pour la veille. » Lire le « Mémo de vie

En entendant les prénoms des femmes tombées sous les coups de leurs conjoints, cette Fontenaysienne fond en larmes et sort du groupe de militants et d’élus en plein hommage. Les larmes séchées et la minute de silence terminée, la dame revient et remercie les organisateurs. Ce banc rouge inauguré à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), juste en face

« Ton corps, mon choix » : après l’élection de Donald Trump, le retour en force des masculinistes le 17 novembre 2024

Selon l’organisme, 773 femmes ont été victimes l’an dernier de harcèlement par (ex) conjoint ayant conduit au suicide ou une tentative. Des chiffres qui continuent d’augmenter inexorablement : 759 en 2022, 684 en 2021 et 229 en 2020. « On est sur un tiers de suicides, deux tiers de tentatives, estime l’experte, par ailleurs présidente

« Il n’y avait pas un seul jour où elle était tranquille. Ses notes ne faisaient que confirmer ce que nous percevions déjà mais, à plusieurs reprises, elle m’a interdit d’intervenir. Je gère, me disait-elle. C’est comme si elle avait mis un écran entre sa famille et lui, sans doute pour nous protéger. Comment a-t-il

Plutôt que des mesures parcellaires et disséminées, 53 associations féministes regroupées dans une coalition, ont lancé, ce jeudi 21 novembre à Paris, un appel pour une loi intégrale contre les violences sexuelles. À deux jours de la grande manifestation contre les violences faites aux femmes, prévue dans la capitale et ailleurs en France, après la

Chaque mois, près de trois millions de femmes en France ne peuvent pas se protéger lorsqu’elles ont leurs règles. C’est la définition même de la précarité menstruelle décrite aussi par le Fonds des Nations unies pour la population comme « les difficultés de nombreuses femmes et filles à se payer des protections hygiéniques à cause

Il en ressort que la baisse du nombre d’enfants touche tous les âges, y compris les femmes de plus de 35 ans pour lesquelles le nombre de naissances augmentait précédemment. Autre précision instructive : les familles installées dans des communes rurales, traditionnellement plus nombreuses, ne font plus exception à la règle.