« Faites le calcul ! En France, il y a environ 40 000 prostituées et 300 condamnations par an. C’est ridicule ! » lâche la sénatrice (UDI) Annick Billon. Parfois, la réalité des chiffres épargne de longues analyses. Cette loi du 13 avril 2016, l’ex-présidente de la délégation aux droits des femmes s’était pourtant battue
Sur les murs, des personnages de contes aux couleurs chatoyantes. Au centre, sur une petite table, quelques livres illustrés, tout le matériel à dessin, des mouchoirs. Dans un coin, des peluches ; dans un autre, une caméra dont images et son, sont diffusés en direct dans la pièce d’à côté. « Salle d’audition des mineurs
Elle raconte d’abord son enfance, son père qui s’en va quand elle n’a que 12 ans et qu’elle ne reverra pas, sa préférence pour la vie en foyer à une famille désunie, alors qu’elle n’est pas encore majeure, ses souvenirs avec ses frères et sœurs… Parce qu’une femme victime de violences conjugales ne se résume
Car des freins persistent malgré la constitutionnalisation de cette liberté en mars. Selon le 1er baromètre, dévoilé en septembre, 89 % des personnes concernées ont relevé des obstacles pour effectuer cette démarche : plus de la moitié des femmes ont dû attendre plus de 7 jours pour avoir un rendez-vous, au lieu des 5 recommandés
Les codes du film de Coralie Fargeat, dont l’interprète principale, Demi Moore, vient de remporter un Golden Globes, sont utilisés sur TikTok ou Instagram pour épingler des stars féminines soupçonnées d’avoir eu recours à la chirurgie esthétique. Par Christine Mateus Le 10 janvier 2025 à 16h33
Une petite révolution pour le département du Val-d’Oise où, jusqu’ici, seuls deux autres centres, un public et un privé, proposaient ce type de procédure. Une volonté d’améliorer le maillage territorial en Île-de-France, où l’on recense une trentaine de centres AMP. Mais comme les dons de gamètes, ils restent en sous-nombre face une demande en forte
Près de deux ans et demi. C’est le temps qui sépare le premier rendez-vous de Marie pour sa procréation médicalement assistée (PMA) — désormais assistance médicale à la procréation (AMP) — de la naissance tant espérée de son enfant, début 2024. Un long et difficile chemin, sans garantie de réussite au départ, pour cette habitante
Condamnées parce qu’elles avaient avorté clandestinement. Cinquante ans après la dépénalisation de l’IVG, un collectif de personnalités politiques, artistiques et féministes appelle, dans une tribune publiée jeudi sur le site de Libération, à la réhabilitation des femmes « injustement condamnées » avant 1975. « Nous ne pouvons oublier celles qui ont souffert, celles qui [en] sont mortes (…)
Plus d’une femme sur trois a recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) dans sa vie. C’est donc possiblement plus d’une femme sur trois qui peut tomber sur des sites anti-IVG lorsqu’elle fait des recherches sur Internet. Car, malgré le délit d’entrave (deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende) étendu, en 2017, à
Isabelle est réveillée en sursaut. Il est minuit, ce soir d’octobre. Dans le salon, son mari est déjà en train d’enfiler ses chaussures. Il faut sauver cette voisine qui crie comme si elle mourait, quelques étages plus haut. Dans cet immeuble d’Île-de-France, où l’on s’est vu grandir, d’autres habitants montent déjà quatre à quatre les
