Tintin, Haddock, les Dupond et Dupont, le professeur Tournesol ou la Castafiore… Pas un des personnages de Hergé ne manque à l’appel pour prendre vie sur les parois de calcaire des Carrières des lumières des Baux-de-Provence.
En alternance avec l’autre exposition « De Vermeer à Van Gogh », « Tintin, l’aventure immersive » sera projeté tous les après-midis des vacances scolaires (jusqu’au 1er mai), puis les mercredis, samedis et dimanches le reste de l’année.
Un atout touristique de poids pour cette région des Alpilles : avant le Covid, 76 000 visiteurs s’étaient pressés dans ces carrières taillées dans la roche et 625 000 l’an dernier. « C’est la première fois que l’on propose une double exposition en alternance », relève Étienne Duvic, le directeur des Carrières qui a travaillé en partenariat avec Tintinimaginatio (ex-Moulinsart), qui détient les droits du reporter à houppette. « Même si nous avons de manière générale un public familial, là, c’est vraiment de 7 à 77 ans. »
« La seule matière première que nous avons utilisée est les planches originales de Hergé en très haute qualité, reprend Nicolas Charlin, responsable digital. Tous les albums sont représentés dans un nouveau scénario en huit chapitres. » « Ce lieu plein de mystère est parfait pour faire vivre les aventures de Tintin qui fait partie de notre pop culture, apprécie Yves Février, responsable digital de Tintinimaginatio. On a également utilisé en bande-son une grande partie de la discographie personnelle de Hergé. »
Alors que les premiers visiteurs se pressaient dès ce samedi, les premières impressions étaient excellentes. « Je suis un fan depuis l’enfance, et on retrouve exactement l’atmosphère des albums », témoigne ainsi Nicolas, venu de Marseille en famille.