Elle raconte d’abord son enfance, son père qui s’en va quand elle n’a que 12 ans et qu’elle ne reverra pas, sa préférence pour la vie en foyer à une famille désunie, alors qu’elle n’est pas encore majeure, ses souvenirs avec ses frères et sœurs… Parce qu’une femme victime de violences conjugales ne se résume pas qu’aux coups et insultes qu’elle a reçus, le témoignage de Zaïna est précieux.
Une fois le spectateur happé par la personnalité lumineuse de cette quinquagénaire courageuse, impossible de ne pas aller au bout de la série documentaire « Liberty’s Chroma » que vient de produire l’Association des femmes relais médiatrices interculturelles de Champigny (Val-de-Marne), une structure qui fait le lien entre les femmes de toutes les nationalités et les institutions sur les questions de l’accès aux droits, de la lutte contre toute forme de violence…