Une enquête sur les élus et leur santé, dévoilée en novembre par l’Association des maires de France (AMF), montre que près de neuf édiles sur dix cachent leurs émotions dans le cadre de leurs fonctions. Trois femmes aux commandes de villes franciliennes ont choisi ces dernières semaines d’être à contre-courant de cette statistique et de témoigner au grand jour de leurs difficultés personnelles. Deux d’entre elles ont ainsi décidé de briser le tabou de la santé mentale.
Des sorties publiques extrêmement rares à l’échelle nationale, qui font d’elles des pionnières dans la libération de la parole de ces élues en souffrance psychologique. De leur côté, les maires hommes, tout autant touchés par le burn-out, préfèrent encore taire leur surmenage.