Son ex-mari est à l’entrée de la maison. Il tambourine, essaye d’enfoncer la porte. À l’intérieur, la femme est avec ses deux enfants, terrorisée. Elle tremble, presse quatre fois le bouton du téléphone que la justice lui a accordé quelques semaines plus tôt. En moins de dix secondes, à l’autre bout de la ligne, Elias répond d’une voix posée et rassurante : « Téléphone grave danger, Mme X., est-ce que vous allez bien ? » Pas de réponse.
La situation est confuse mais le jeune opérateur de 22 ans comprend l’urgence. Il contacte la gendarmerie locale en même temps qu’il parle avec la mère de famille. Dans la panique, celle-ci lâche l’appareil. C’est son fils qui le récupère et échange avec l’opérateur. « Il a été très courageux, je leur ai dit de monter à l’étage, de fermer la porte à clé et se cacher sous le lit le temps que les gendarmes arrivent. »
