« Ce texte est ultra-inquiétant : la coercition est un danger pour le système de santé, nos patients et la profession », cingle Edrian Rossignol, 20 ans, en troisième année de médecine à Créteil (Val-de-Marne). La grogne monte chez de nombreux étudiants en médecine, irrités par la proposition de loi transpartisane, à l’initiative du député Guillaume Garot (PS), censée lutter contre les déserts médicaux. Les partisans de la liberté d’installation, nombreux dans le corps médical, appellent à faire grève à partir de lundi et à manifester, mardi, à Paris et dans toute la France.