March 16, 2025
Travel

Vacances au ski : qu’est-ce que le syndrome « du deuxième jour » ?


C’est un phénomène bien connu des skieurs amateurs. Lors de leur premier jour à la montagne, les vacanciers ravis de retrouver la neige veulent profiter au maximum. Ils sollicitent leurs muscles, leurs ligaments et leurs articulations tout au long de la journée. Un effort soutenu, loin d’être neutre sur l’organisme, qui s’accompagne de courbatures dès le lendemain et d’une diminution des performances sportives.

Ce que l’on appelle aussi le syndrome du deuxième jour de ski entraîne des difficultés sur les pistes. Les muscles, plus douloureux, répondent moins bien. Les mouvements sont moins fluides, les réflexes plus lents, augmentant le risque d’accident les jours suivants.

L’entorse du genou, première blessure

D’après le réseau d’épidémiologie de médecins du monde, « les entorses et les fractures représentent près de 60 % des lésions survenues lors d’accidents de sports d’hiver ». En ski alpin (83 % des accidents), les lésions les plus fréquentes sont les entorses du genou, avec une prédominance chez les femmes, notamment dû à de mauvais réglages.

Le risque peut être limité avec une préparation physique en amont, une séance d’échauffements et d’étirements avant et après chaque session de ski, une bonne hydratation et la consommation d’aliments riches en protéines, qui favorisent une meilleure récupération.

« Consultez chaque jour les prévisions météo dans votre station de ski ou auprès des pisteurs secouristes », recommande la préfecture de Savoie pour éviter de se mettre en difficultés sur les pistes. Elle insiste sur le réglage des fixations et le port d’un équipement adapté. Une étude de 2010 a ainsi montré que le port du casque réduisait de 35 % le risque de traumatisme crânien chez l’adulte, et de 61 % chez les enfants.

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