December 24, 2024
Politics

« Droite extrême au pouvoir », « coalition de l’échec »… Les premières réactions après l’annonce du gouvernement Bayrou


À gauche comme à droite, les critiques pleuvent. François Bayrou a composé lundi un gouvernement marqué par le retour des ex-Premiers ministres Élisabeth Borne et Manuel Valls, respectivement à l’Éducation et à l’Outre-mer, ainsi que Gérald Darmanin au ministère de la Justice.

Le patron du parti socialiste Olivier Faure a dénoncé « une droite extrême au pouvoir, sous la surveillance de l’extrême droite ». « Ce n’est pas un gouvernement c’est une provocation », a-t-il poursuivi dans un post sur X.

La cheffe des écologistes Marine Tondelier a quant à elle fustigé sur BFMTV « l’indignité » du Premier ministre, « qui se met entre les mains de l’extrême droite ». Un assemblage qui, selon elle, ressemble à une « armée mexicaine ».

L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a pour sa part critiqué la « tutelle de Marine Le Pen » sur la nomination de Gérald Darmanin au ministère de la Justice. « Acte 1 : Xavier Bertrand n’est pas nommé à la Justice car Marine Le Pen met son veto. Acte 2 : Gérald Darmanin, qui a violemment critiqué le réquisitoire du Parquet contre elle, est nommé à la Justice », déplore-t-il sur X.

La cheffe des députés insoumis Mathilde Panot a de son côté raillé « un gouvernement rempli de gens désavoués dans les urnes et qui ont contribué à couler notre pays… avec le soutien de Marine Le Pen et du RN », appelant comme Mélenchon une nouvelle fois à la censure, et au départ d’Emmanuel Macron, sur X.

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a quant à lui dénoncé un « nouveau déni du vote des Français négocié sous le contrôle de Le Pen ».

La « coalition de l’échec » pour Bardella

« François Bayrou a réuni la coalition de l’échec », a déclaré pour sa part le patron du Rassemblement national Jordan Bardella. « Heureusement que le ridicule ne tue pas. Hélas, rien n’aura été épargné aux Français : François Bayrou a réuni la coalition de l’échec », a-t-il réagi sur X, promettant qu’en 2025 « plus que jamais, le RN sera là pour défendre et protéger nos compatriotes, en attendant l’alternance ».

« Les Français n’attendaient pas grand-chose de la nomination d’un gouvernement qui s’appuie comme le précédent sur une absence manifeste de légitimité et une majorité introuvable », a appuyé Marine Le Pen, qui affirme que l’exécutif va devoir « changer de méthode ».

« Un Premier ministre macroniste et des ministres macronistes », a pour sa part jugé sur X la porte-parole du RN à l’Assemblée Laure Lavalette.

Du côté des Républicains, enfin, Laurent Wauquiez a déploré la faible place de son parti dans le nouveau gouvernement. « Notre poids est 50% plus faible que ce qu’il devrait être. Les équilibres sont peu respectueux des Républicains », a-t-il expliqué au Figaro.

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