Comment Kiabi a-t-il pu mettre autant de temps — plus d’un an ! — pour se rendre compte qu’il lui manquait la bagatelle de 100 millions d’euros sur ses comptes ? Cette question revient sans cesse depuis la révélation de la fraude massive présumée dont l’enseigne française d’habillement a été victime et l’arrestation en août 2024 en Corse de son ex-trésorière Aurélie B., soupçonnée d’être au cœur de l’affaire et mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée.
La réponse commence à se dessiner dans la procédure au civil engagée par le groupe français à Miami en Floride, aux États-Unis, là où Aurélie B. s’était installée après le détournement présumé.